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Voici 40 photos historiques rares …certaines très peu connues

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Albert Einstein et Charlie Chaplin...aux États-Unis pendant la Guerre.

Albert Einstein et Charlie Chaplin…aux États-Unis pendant la Guerre.

 

Albert Einstein et ses souliers à fourrure.

Albert Einstein et ses souliers à fourrure.

 

 

 

Jimmy Hendrix et Mick Jagger en 1969.

Jimmy Hendrix et Mick Jagger en 1969.

 

Arnold Schwarzenegger regardant New York pour la première fois en 1968.

Arnold Schwarzenegger regardant New York pour la première fois en 1968.

 

Le jeune Bruce Lee sur une piste de dance.

Le jeune Bruce Lee sur une piste de dance.

 

Diane Keaton et Al Pacino durant le tournage du film  "Le Parrain" ,en 1972.

Diane Keaton et Al Pacino durant le tournage du film « Le Parrain » ,en 1972.

 

Durant la République de Weimar,en Allemagne ,en 1922:ces enfants s'amusent avec des billets de banque durant la crise inflationnaire .

Durant la République de Weimar,en Allemagne ,en 1922:ces enfants s’amusent avec des billets de banque durant la crise inflationnaire .

Femme juive assise sur un banc en Autriche,en 1933.Il est écrit :réservé aux juifs.

Femme juive assise sur un banc en Autriche,en 1933.Il est écrit :réservé aux juifs.

 

 

En 1937,ces soldats japonais font partie des forces navales spéciales d'intervention lors de l'invasion de Shanghai,en Chine.Ils n'ont rien èa envier a nos SWAT modernes.

En 1937,ces soldats japonais font partie des forces navales spéciales d’intervention lors de l’invasion de Shanghai,en Chine.Ils n’ont rien èa envier a nos SWAT modernes.

Joseph Staline,le dictateur communiste de l'Union Soviétique et son double,Felix Dadaev.

Joseph Staline,le dictateur communiste de l’Union Soviétique et son double,Felix Dadaev.

 

Photo de Bill Gates lors de son arrestation en 1977,pour conduite sans permis d'une voiture.Il vivait avec des finances serrées à cette époque.

Photo de Bill Gates lors de son arrestation en 1977,pour conduite sans permis d’une voiture.Il vivait avec des finances serrées à cette époque.

 

En 1938,le groupe des gardes du corps attachés personnellement au Führer Adolph Hitler,se rassemble près de la Chancellerie du Reich à Berlin.

En 1938,le groupe des gardes du corps attachés personnellement au Führer Adolph Hitler,se rassemblent près de la Chancellerie du Reich à Berlin.

William Harley et Arthur Davidson,les célèbres constructeurs de la fameuse motocyclette.

William Harley et Arthur Davidson,les célèbres constructeurs de la fameuse motocyclette.

 

La dernière photo prise du Titanic  s,'éloignant vers son destin,en 1912.

La dernière photo prise du Titanic s’éloignant vers son destin,en 1912.

 

En 1936,des troupes SS se prélassent près des installations des jeux Olympiques .

En 1936,des troupes SS se prélassent près des installations des jeux Olympiques .

 

En 1923,un mach de boxe était organisé au Yankee Stadium,à New York.

En 1923,un mach de boxe était organisé au Yankee Stadium,à New York.

En 1900,trois enfants posent dans leurs costumes d'Halloween.

En 1900,trois enfants posent dans leurs costumes d’Halloween.

Steve Jobs et Bill Gates .

Steve Jobs et Bill Gates .

Durant l'invasion allemande de la Russie,en 1941,un soldat allemand partage sa nourriture avec une femme russe et son enfant.

Durant l’invasion allemande de la Russie,en 1941,un soldat allemand partage sa nourriture avec une femme russe et son enfant.

 

En 1941,le fils de Staline,Yakov Djougachvili,37 ans,était capturé par l'armée allemande.Il sera assassiné par un autre prisonnier russe quelques mois plus tard.

En 1941,le fils de Staline,Yakov Djougachvili,37 ans,était capturé par l’armée allemande.Il sera assassiné par un autre prisonnier russe quelques mois plus tard.

En 1925,le stade Camp Nou près de Barcelone.

En 1925,le stade Camp Nou près de Barcelone.

 

Les Beatles et Muhammad Ali en 1964.

Les Beatles et Muhammad Ali en 1964.

 

Un Eintsatgruppen (escadron de la mort) allemand exécute des résistants ukrainiens en 1942.Ils ne faisaient pas de prisonniers.

Un Eintsatgruppen (escadron de la mort) allemand exécute des résistants ukrainiens en 1942.Ils ne faisaient pas de prisonniers.

 

 

 

Durant la parade victorieuse des troupes allemandes à Paris,en 1940,un  citoyen français verse des larmes.

Durant la parade victorieuse des troupes allemandes à Paris,en 1940,un citoyen français verse des larmes.

Hachikō, né le 10 novembre 1923 et mort le 8 mars 1935, est un chien de race Akita. Ce chien est célèbre au Japon pour avoir, pendant près de dix ans, attendu quotidiennement son maître à la gare de Shibuya, après la mort de ce dernier.Il est l'exemple parfait de la fidélité  et de l'amour.

Hachikō, né le 10 novembre 1923 et mort le 8 mars 1935, est un chien de race Akita. Ce chien est célèbre au Japon pour avoir, pendant près de dix ans, attendu quotidiennement son maître à la gare de Shibuya, après la mort de ce dernier.Il est l’exemple parfait de la fidélité et de l’amour.Nous voyons ici des gens en prière sur son cadavre.

 

En 1966,on tournait ce célèbre épisode du film Batman et Robin.

En 1966,on tournait ce célèbre épisode du film Batman et Robin.

 

Un espion russe sourit juste avant d'être exécuté par un soldat finlandais,en 1940.

Un espion russe sourit juste avant d’être exécuté par un soldat finlandais,en 1940.

 

 

Martin Luther King et Marlon Brando.

Martin Luther King et Marlon Brando.

 

Muhammad Ali et Michael Jordan en 1992.

Muhammad Ali et Michael Jordan en 1992.

 

 

Dans une série de la coupe Stanley,dans les années "50,Maurice Richard marque un but solide contre  le gardien de but des Bruins  de Boston.Richard qui joua toute sa carrière pour les Canadiens de Montréal ,au hockey eut une influence qui  dépassat le sport lui-même.

Dans une série de la coupe Stanley,dans les années « 50,Maurice Richard marque un but solide contre le gardien de but des Bruins de Boston.Richard qui joua toute sa carrière pour les Canadiens de Montréal ,au hockey eut une influence qui dépassat le sport lui-même.

 

En 1934,à Buckeberg,une célébration du parti nazi,en Allemagne.

En 1934,à Buckeberg,une célébration du parti nazi,en Allemagne.

 

 

En 1980,Robin Williams prend place dans un groupe de cheerleaders.

En 1980,Robin Williams prend place dans un groupe de cheerleaders.

 

En 1938,le Führer Adolph Hitler est acclamé à tout rompre par un parlement en liesse .Il venait de réussir à rapatrier l'Autriche.

En 1938,le Führer Adolph Hitler est acclamé à tout rompre par un parlement en liesse .Il venait de réussir à rapatrier l’Autriche.

 

 

Oussama bin Laden  lors d'un entrainement de judo.

Oussama bin Laden lors d’un entrainement de judo.

 

En 1912,une photo de l'équipe de hockey des bulldogs de Québec,dans la Ligue Nationale de Hockey.

En 1912,une photo de l’équipe de hockey des bulldogs de Québec,dans la Ligue Nationale de Hockey.

 

L'éléphante Queenie fit un tour de ski nautique en 1950.

L’éléphante Queenie fit un tour de ski nautique en 1950.

 

 

 

 

 

 

 

Les Beatles juste avant la photo classique d'Abbey Road.

Les Beatles juste avant la photo classique d’Abbey Road.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un enfant avec des jambes artificielles en 1893.

Un enfant avec des jambes artificielles en 1893.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eduard Bloch était le très secret médecin juif d'Hitler. Bloch a été longtemps protégé par la police secrète allemande et a fui le pays aux États-Unis avant le début de la guerre.

Eduard Bloch était le très secret médecin juif d’Hitler. Bloch a été longtemps protégé par la police secrète allemande et a fui le pays aux États-Unis avant le début de la guerre.



Ré-écrire l’histoire:La bombe atomique ,Hiroshima et les débuts du terrorisme illuminati

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L’origine de la bombe atomique

Dessin d'artiste de l'époque représentant le bombardement atomique d'Hiroshima.

Dessin d’artiste de l’époque représentant le bombardement atomique d’Hiroshima.

A l’origine de la bombe atomique,il faut remonter à 1939 au  tout début de l’arrivée massive d’émigrants venus  de pays totalitaires,en Europe.

Parmi les scientifiques américains,on retrouve de nombreux réfugiés provenant des régimes fascistes en Europe, ce qui  permit à l’Armée Américaine de prendre des mesures dès 1939 ,pour organiser un projet d’exploiter le processus de fission nouvellement reconnue à des fins militaires. Le premier contact avec le gouvernement a été fait par GB Pegram de l’Université de Columbia, qui a organisé une conférence entre Enrico Fermi et le ministère de la Marine, en Mars 1939. À l’été 1939, Albert Einstein a été convaincu par ses collègues scientifiques à user de son influence et de présenter le potentiel militaire d’une réaction de fission en chaîne incontrôlée au président Franklin D. Roosevelt. En Février 1940, $ 6,000 a été mis à disposition pour commencer la recherche sous la supervision d’un comité dirigé par LJ Briggs, directeur du National Bureau of Standards.

Enrico Fermi (1901-1954), physicien italien établi aux Etats Unis à partir de 1938 et prix Nobel la même année. En 1942 il réalisa à Chicago la première pile atomique. Enrico Fermi s’installa aux Etats-Unis après avoir reçu son prix Nobel en 1938. Il comprit le potentiel des découvertes d’Otto Hahn qu’il mit en pratique pour réaliser la première pile atomique.

Enrico Fermi (1901-1954), physicien italien établi aux Etats Unis à partir de 1938 et prix Nobel la même année. En 1942 il réalisa à Chicago la première pile atomique. Enrico Fermi s’installa aux Etats-Unis après avoir reçu son prix Nobel en 1938. Il comprit le potentiel des découvertes d’Otto Hahn qu’il mit en pratique pour réaliser la première pile atomique.

Fait important

Le 6 Décembre 1941, le projet a été placé sous la direction de l’Office de la recherche scientifique et le développement, dirigé par Vannevar Bush,de la célèbre famille.

Vannevar Bush fut un grand inventeur,un précurceur de l'informatique et...un franc-maçon d'un haut dégré.

Vannevar Bush fut un grand inventeur,un précurceur de l’informatique et…un franc-maçon d’un haut dégré.

 

Vannevar Bush fut aussi  l'un des membres fondateurs du Majestic 12 ,des consprateurs mis en place pour bloquer la vérité sur les ovnis.

Vannevar Bush fut aussi l’un des membres fondateurs du Majestic 12 ,des consprateurs mis en place pour bloquer la vérité sur les ovnis.


HORS TEXTE

DES PAROLES DE VANNEVAR BUSH DURANT LE PROJET MANHATTAN

 

«L’opinion actuelle indique que l’utilisation réussie est possible, et que ce serait très important et pourrait être déterminant dans l’effort de guerre. Il est vrai aussi que si l’ennemi  arrive avant nous  à des résultats …que cela serait une affaire extrêmement grave. »

« Les meilleures estimations indiquent  [mise au point de la bombe atomique] en  fin 1944, si tous les efforts sont faits pour accélérer. » (Harrison-Bundy Files, RG 77, microfilm 1108, rouleau 4, dossier 58, Rapport au Président 9 Mars 1942 , Archives nationales).

« L’utilisation de la bombe atomique aurait mis fin  la guerre. Sans aucun doute, la guerre aurait pris fin avant longtemps, en tout cas, pour le Japon avait été mis à  genoux. … Pourtant, dans les faits nous l’avions prévu et tout était en mouvement au moment où la bombe est arrivée  au moment d’un vaste programme d’invasion par les forces terrestres. … il était clair qu’une telle campagne aurait pu coûter des centaines de milliers de victimes parmi nos troupes « . (Vannevar Bush, les armes modernes et les hommes libres , p. 91-92).

Bush espère aussi l’utilisation de la bombe atomique alerterait  le monde, non seulement pour les dangers de la guerre nucléaire, mais sur les dangers de la guerre moderne en général. Peu de temps après les bombardements atomiques, il écrivait à un ami:

« … Je crois qu’il est heureux que la bombe est arrivé quand elle l’a fait et de façon totalement spectaculaire. Sinon, nous aurions  dérivé dans une situation, et de là à nous au moins ,de nous approcher avec nos yeux ouverts. » (Vannevar Bush Papers, Box 76, fichier RD Mershon, le 25 août 1945 lettre au colonel RD Mershon, Bibliothèque du Congrès).

 


 

 

 

Après l’entrée en guerre des Etats-Unis, le ministère de la Guerre a donné la responsabilité conjointe pour le projet Manhattan, à la famille Bush (associée à nombres de sociétés secrètes) et à une brochette de scientifiques contrôlés par l’Armée Américaine.

Dans un mémorandum secret, un scientifique du gouvernement du Canada Wilbert Smith a révélé, en fait, que le Dr Vannevar Bush a dirigé un "petit groupe" mis en place pour enquêter sur les ovnis - une question  a déclaré Smith, "... est le sujet le plus hautement confidentiel dans le Royaume, a des niveaux plus élevés que la bombe H  ,elle-même".

Dans un mémorandum secret, un scientifique du gouvernement du Canada Wilbert Smith a révélé, en fait, que le Dr Vannevar Bush a dirigé un « petit groupe » mis en place pour enquêter sur les ovnis – une question a déclaré Smith, « … est le sujet le plus hautement confidentiel dans le Royaume, a des niveaux plus élevés que la bombe H ,elle-même ».

 Depuis la mi-1942, il était évident qu’une vaste gamme d’installations pilotes, des laboratoires et des installations de fabrication devait être construit par le US Army Corps (des ingénieurs) afin que les scientifiques réunis pourraient mener à bien leur mission. En Juin 1942, le « Corps of Engineers » du district de Manhattan s’était fait  initialement attribué la gestion des travaux de construction (car une grande partie des premières recherches avaient été effectuées à l’Université Columbia, à Manhattan), et en Septembre 1942,le  Brigadier General Leslie R. Groves a été mis en charge de l’ensemble des activités de l’Armée (activités d’ingénierie principalement) relative au projet. Le«Projet Manhattan» est devenu le nom de code pour des travaux de recherche qui s’étendent à travers le pays.

C’est ainsi qu’une couverture  très opaque camouflait les activités financières des Bush et d’autres « extrémistes de l’ombre » ,afin de garantir leurs sacro-saints  profits!

 

Des hommes « d’affaires » comme Howard Bush et des financiers internationaux liés aux Rotschild de Londres,en profiteront pour établir  une richesse capitaliste qui ne  tiendra pas compte ni des ennemis de la nation américaine,ni de leurs  objectifs politiques mondialistes.C’est ainsi qu’Howard Bush fera affaire avec des banques hollandaises pour détourner des sommes d’argent énormes du Troisième Reich,afin de lui permettre de  mettre la main sur des aciers spéciaux et des métaux rares,utilisés  dans la fabrication d’avions à réaction,par exemple.

Tenu à l’écart des décisions importantes sur le Projet Manhattan,jusqu’à son existence même,Franklin Delano Roosevelt verra venir le  danger de ces groupes d’infiltration liés à des sociétés secrètes puissantes.Il ordonnera une très intelligente enquête de sécurité qui aboutira à l’arrestation d’Howard Bush et au blocage de ses intérêts financiers:la guerre  et le patriotisme obligent!


 

L’expertise allemande et la course à la bombe(la filière Illuminati)

Kurt Diebner,le grand physicien allemand qui mis au point la "première Bombe Atomique"...de ce nom!Le grand technicien du "Projet Uranium" ,c'est lui!C'est lui aussi qui fit fabriquer la fameuse bombe de l'Île Rügen

Kurt Diebner,le grand physicien allemand qui mis au point la « première Bombe Atomique »…de ce nom!Le grand technicien du « Projet Uranium » ,c’est lui!C’est lui aussi qui fit fabriquer la fameuse bombe de l’Île Rügen

À regarder le nombre de scientifiques d’origine allemande autour du Projet Mahattan,on reste pensif: les principaux acteurs sont tous soient allemands (Einstein,Bohr,Oppeinheimer)ou italien (Fermi)…ou  hongrois!

Niels Bohr...il changera de camps avec adresse ,au milieu du conflit.

Niels Bohr…il changera de camps avec adresse ,au milieu du conflit.

 

 

Indépendamment de tout ce qui sert de propagande aux américains et à leurs alliés,la première bombe atomique  opérationnelle qui explosât était allemande et toute la technologie et les penseurs qui venaient avec, étaient allemands aussi.J’attire votre attention sur un outil de recherche intéressant:la photo originale de « Fat Boy » ,la première bombe américaine destinée à Hiroshima scrupuleusement examinée en détails,à la loupe ,elle nous délivre beaucoup de mystères!Cette photo parle beaucoup …à qui cherche bien!

En fait ,pour qui sait observer,cette photo parle comme le témoin bavard d’un crime douteux!Une vraie

 pièce à conviction!

De nombreuses pièces répertoriées sur la bombe elle-même,montrent clairement leur origine…allemande!

La bombe "Little Boy" qui tomba sur Hiroshima fut testée avec succès ...par les Allemands...bien avant que les américains puissent tout comprendre ...à grands frais!

La bombe « Little Boy » qui tomba sur Hiroshima fut testée avec succès …par les Allemands…bien avant que les américains puissent tout comprendre …à grands frais!

 

La "trace de la filière allemande" est bien visible sur la bombe nucléaire lâchée sur Nagasaki.

La « trace de la filière allemande » est bien visible sur la bombe nucléaire lâchée sur Nagasaki.

 

Comment est-ce possible…autrement que si l’on s’est procuré ces pièces directement au fournisseur…via un intermédiaire?…et le meilleur intermédiaire possible ,côté américain,c’était Howard Bush lui-même ,le grand-père de Georges W. Bush!

 

Carte originale retrouvée dans les archives secrètes nazies montrant les effets d'une bombe de 18 kilotonnes sur le secteur de Ruegen ...dès 1943!...2 ans avant Hiroshima!!!Alors que les américains étudiaient encore!

Carte originale retrouvée dans les archives secrètes nazies montrant les effets d’une bombe de 18 kilotonnes sur le secteur de Ruegen …dès 1943!…2 ans avant Hiroshima!!!Alors que les américains étudiaient encore!

Et ce n’était qu’au mois de mai, après la capitulation allemande. Ce résultat représentait le fruit d’une course contre la montre, engagée en 1940 avec leurs homologues allemands pour la maîtrise de la fission nucléaire dans un but militaire.

Sollicité par trois physiciens hongrois ayant fui l’antisémitisme hitlérien, Leo Szilard, Edward Teller et Eugene Wigner,  et même Albert Einstein  s’y était lui même impliqué en signant dès 1939 une lettre où il était demandé au président Roosevelt de prendre au sérieux les possibilités d’emploi militaire de l’atome.

 

Alors que la guerre s’achève en Europe, il apparaît aux Américains que les inquiétudes soulevées en 1939 par Einstein et ses amis étaient sans fondement, les Allemands sont très en retard sur le plan des applications militaires de l’atome.

Le « plan Uranium » du Reich avait bien été mis en chantier en 1939, en vue d’étudier les réacteurs nucléaires et la séparation des isotopes ainsi que les possibilités d’explosions atomiques. Mais il n’impliquait pas plus de quelques dizaines de savants éparpillés sur l’ensemble du territoire. Et, de plus, nombre d’entre eux ne se consacraient pas exclusivement aux recherches nucléaires.

Comparativement, le plan Manhattan occupait lui des milliers de savants, ingénieurs et techniciens et disposait d’un budget colossal de plusieurs milliards de dollars.

A partir de ces données, les historiens ont conclu fort logiquement que le IIIe Reich était loin de pouvoir prétendre maîtriser le nucléaire.

 

Mais de nouveaux éléments viennent d’amener à reconsidérer cette idée toute faite.Les choses seraient à la fois plus compliquées et plus intéressantes.

Trois physiciens hongrois fuyant l’antisémitisme ont attiré l’attention du gouvernement américain sur les risques posés par le programme allemand de recherches nucléaires.De haut en bas : Edward Teller Leo Szilard et Eugene Wigner. Une fois l’Allemagne vaincue, Szilard ne voyait plus d’utilité à la bombe et, en juillet 1945, il fit circuler une pétition signée questionnant son usage contre le Japon.

 

L’approche historique des projets allemands visant à réaliser des armes nucléaires lors de la Seconde Guerre mondiale a évolué au fur et à mesure que de nouvelles sources devenaient accessibles.

Ainsi en 1992 les autorités britanniques rendaient disponible la transcription des conversations entre dix savants allemands internés en 1945 à Farm Hall près de Cambridge. Elles avaient été enregistrées secrètement. Or neuf d’entre ces chercheurs avaient été impliqués dans le plan Uranium (2). La nouvelle du bombardement d’Hiroshima sembla d’autant plus les surprendre que les savants allemands étaient persuadés d’avoir pris de l’avance sur les Alliés dans la course au nucléaire !Grâce aux  Erich Bagge, Kurt Diebner, Walther Gerlach, Otto Hahn, Paul Harteck, Werner Heisenberg, Horst Korsching, Carl Friedrich von Weizsäcker, Karl Wirtz.

 

Albert Einstein

Albert Einstein

En 1940, le jeune et brillant Carl von Weizsäcker rejoint l’équipe de recherches dirigée par Werner Heisenberg.

 

Otto Hann et sa complice de travail,Lise Meitner seront grandement récompensés par la République Fédérale Allemande pour leurs travaux sur la bombe atomique allemande.Sur la photo,ils entourent Willie brant dans une cérémonie ou ils recevront le Prix de l'Hommage de l'Allemagne Unanime ,c'était le 14 mars 1959. Otto Hahn avait découvert la fission nucléaire et il fut horrifié quand ses gardiens anglais l’informèrent du bombardement atomique d’Hiroshima.Il se sentait personnellement responsable de la mort de ces centaines de milliers de civils.

Otto Hann et sa complice de travail,Lise Meitner seront grandement récompensés par la République Fédérale Allemande pour leurs travaux sur la bombe atomique allemande.Sur la photo,ils entourent Willie brant dans une cérémonie ou ils recevront le Prix de l’Hommage de l’Allemagne Unanime ,c’était le 14 mars 1959. Otto Hahn avait découvert la fission nucléaire et il fut horrifié quand ses gardiens anglais l’informèrent du bombardement atomique d’Hiroshima.Il se sentait personnellement responsable de la mort de ces centaines de milliers de civils.

De nouvelles pièces d’archives dérangeantes sont apparues en 2002 lorsque, dans le fonds Niels Bohr à Copenhague, on découvrit les brouillons de lettres, écrites à la fin des années 1950, où le savant rendait compte d’une visite effectuée en septembre 1941 par Heisenberg et von Weizsäcker dans le Danemark occupé. Après la guerre, les deux physiciens allemands avaient prétendu être allés à Copenhague tout simplement pour apporter leur aide à Bohr et obtenir sa collaboration afin de mener à bien leurs efforts visant à prévenir la fabrication d’armes nucléaires. Mais dans ces lettres Bohr contestait qu’il s’agisse d’aussi nobles motifs.

Une trouvaille récente dans les archives russes est venue enrichir la saga de l’atome allemand. Il s’agit en particulier de documents provenant de l’institut de physique Kaiser Wilhelm de Berlin. Parmi ces découvertes figurent quatre pièces majeures : un rapport officiel de von Weizsäcker effectué après un voyage à Copenhague en mars 1941 ; un projet de brevet rédigé par lui durant la même année ; un texte de brevet corrigé datant de novembre 1941 ; enfin le texte d’une conférence « grand public » donnée par Heisenberg en juin 1942.

Ces documents, ainsi que d’autres, ont été utilisés par Rainer Karlsch pour son livre controversé Hitlers Bombe .

 *Hitlers Bombe, édité par Deutsche Verlags-Anstalt. c.f. aussi la revue Physics World d’avril 2005

 

Publié en mars 2005, cet ouvrage a ouvert un débat passionné visant à déterminer jusqu’où l’Allemagne était parvenue dans sa marche vers un armement nucléaire et si celui-ci était crédible.

Travaillant en collaboration avec le journaliste Heiko Petermann, Karlsch affirme qu’en mars 1945, une équipe de savants allemands aurait expérimenté un réacteur nucléaire et testé un « engin » dans l’est du pays, sur l’île de Rügen.

Le réacteur allemand à l'arrivée des GI américains.Totalement opérationnel!

Le réacteur allemand à l’arrivée des GI américains.Totalement opérationnel!

Selon des témoignages oculaires, recueillis dès la fin de l’expérience et dans les deux décennies suivantes, l’essai aurait provoqué la mort de centaines de prisonniers de guerre et de détenus de camps de concentration. Bien que l’on n’ait pu établir si l’invention testée avait fonctionné de manière satisfaisante, on sait qu’elle était destinée à faire appel à la fission et à la fusion nucléaires.

Autrement dit, il s’agissait d’une arme atomique.

A la suite de la publication de Hitlers Bombe un autre document est sorti d’archives privées. Réalisée immédiatement après la fin de la guerre en Europe, cette pièce non-datée comprend les seuls plans connus d’une arme nucléaire allemande.

 

Samuel Goudsmith ,officier secret du Projet Paperclip.Il sait exactement ce qu'il cherche en Allemagne...et il va le trouver.Samuel Goudsmit avait parcouru l’Allemagne de long en large en 1945 avec la mission américaine Alsos pour étudier en détail chaque site consacré à l’atome afin d’en démonter les éléments utiles et en détruire les autres. Une des obsessions des Américains était de priver les Français de tout accès aux travaux allemands.

Samuel Goudsmith ,officier secret du Projet Paperclip.Il sait exactement ce qu’il cherche en Allemagne…et il va le trouver.Samuel Goudsmit avait parcouru l’Allemagne de long en large en 1945 avec la mission américaine Alsos pour étudier en détail chaque site consacré à l’atome afin d’en démonter les éléments utiles et en détruire les autres. Une des obsessions des Américains était de priver les Français de tout accès aux travaux allemands.

Qu’est-ce que les savants allemands savaient vraiment ?

 

Les hommes de Samuel Goudsmith en train de démonter et d'analyser le réacteur atomique allemand.

Les hommes de Samuel Goudsmith en train de démonter et d’analyser le réacteur atomique allemand.

 

Au fil des années plusieurs auteurs sont arrivés à la conclusion qu’Heisenberg et ses collègues n’avaient pas compris le fonctionnement d’une bombe atomique. Parmi ceux-ci le physicien Samuel Goudsmit, qui publia en 1947 les résultats d’une enquête de l’armée américaine consacrée à l’effort allemand pour acquérir la bombe.  En 1998, l’écrivain Paul Lawrence Rose concluait de même dans son livre « Heisenberg and the Nazi Atomic Bomb Project 1939-1945 ».

Il convient de préciser que Samuel Goudsmit avait parcouru l’Allemagne de long en large en 1945 avec la mission américaine Alsos pour étudier en détail chaque site consacré à l’atome afin d’en démonter les éléments utiles et en détruire les autres. Une des obsessions des Américains était de priver les Français de tout accès aux travaux allemands.

 

Les Allemands auraient-ils mené à bien l’essai d’une « bombe sale » au cours des dernières semaines de la guerre sur l’île de Rügen dans la mer Baltique ?

Oui,car une photo de l ‘événement est resté cachée dans les archives secrètes du Reich!

 

Ces auteurs prétendaient que les savants allemands n’avaient pas compris la réaction en chaîne qui permet à des neutrons émis par de l’uranium-235 ou du plutonium de provoquer la fission du noyau atomique. Goudsmit comme Rose déclaraient aussi que les Allemands n’avaient pas compris non plus que le plutonium pouvait constituer un explosif nucléaire.

Ces critiques mettant en avant l’incompétence des chercheurs allemands semblaient être confirmées par l’enregistrement des conversations de Farm Hall, révélant qu’Heisenberg apprenant la nouvelle d’Hiroshima aurait initialement réagi par un calcul erroné concernant la masse critique, avant de rectifier celui-ci dans les jours suivants . Par ailleurs il y a d’autres preuves démontrant que, quelque soit la réaction d’Heisenberg à Farm Hall, ses collègues et lui même avaient compris que la bombe atomique fonctionnait grâce à la réaction en chaîne et que le plutonium comme l’uranium-235 étaient des matières fissibles.

 Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici que le physicien allemand Werner Heisenberg (1901-1976) s’est fait connaître par ses travaux sur la mécanique quantique de l’atome et a obtenu le prix Nobel en 1932. Il est passé principalement à la postérité dans le domaine de la physique nucléaire grâce à son « principe d’incertitude ». Quant à Otto Hahn (1879-1968), également prix Nobel (1944), il découvrit en 1938 la fission de l’uranium.Ceci ne semble pas conforter le point de vue de Goudsmit et Rose.

Ainsi, en février 1942, les responsables militaires des recherches en armement décrivaient les progrès du « plan Uranium » dans un rapport intitulé « Production d’énergie à partir de l’uranium », retrouvé dans les années 1980. Celui-ci concluait que l’uranium-235, qui ne comprend que 0,7 % de l’uranium naturel le reste étant composé d’U-238 non-fissible, constituait un explosif nucléaire un million de fois plus puissant que les explosifs classiques. Il déclarait aussi qu’une fois le réacteur nucléaire en service, il pourrait produire du plutonium qui constituerait un explosif de puissance comparable. La masse critique d’une telle arme était située « entre 10 et 100 kilogrammes », estimation comparable à celle effectuée par les Alliés le 6 novembre 1941 et que l’on retrouve dans l’historique officiel du plan Manhattan, dit « Rapport Smyth » (2 à 100 kg).

 

 

En juin 1942, le ministre Speer et les plus hauts responsables militaires assistèrent à une réunion où Heisenberg leur expliqua les potentialités d’une bombe nucléaire.La volonté de fabriquer une bombe atomique à des fins militaires part de là.

 

Le projet de brevet de von Weizsäcker de 1941, qui constitue peut-être la plus remarquable trouvaille des archives russes, fait apparaître sans équivoque que celui-ci avait compris à la fois les propriétés du plutonium et ses applications militaires possibles. 

  L’historien David Irving avait trouvé dans les archives de Commission américaine pour l’énergie atomique à Oak Ridge, l’original de la proposition de von Weizsäcker datée du 1er juillet 1940.Rien de neuf sous le soleil.

 

 

Quelles ont été les véritables raisons du bombardement d’Hiroshima et Nagasaki par les Américains ? L’argument traditionnel (épargner les vies américaines en rendant inutile un débarquement au Japon) ne résiste pas à l’examen. Le débat fait rage entre les historiens depuis que les Américains ont publiquement admis qu’ils connaissaient en détail les positions du gouvernement japonais grâce à l’interception et au déchiffrement de ses communications les plus secrètes.Nous reviendrons là-dessus!

 

Von Weizsäcker avait également établi clairement que le plutonium pouvait être utilisé pour fabriquer une bombe puissante et il écrivait « Par rapport à l’énergie dégagée pour une masse égale, cet explosif serait dix millions de fois plus puissant que tout autre (explosif connu) et seulement comparable à l’uranium 235 à l’état pur ». Et il développait sa théorie dans la suite du document.

Ce texte était de nouveau présenté le 3 novembre 1941 sous le titre « Production d’énergie et de neutrons et création de nouveaux éléments par la fission de l’uranium ou d’éléments lourds proches ».

Cette nouvelle présentation différait de la précédente en deux points significatifs.

D’abord le brevet n’était plus déposé au seul nom de von Weizsäcker, mais de l’Institut Kaiser Wilhelm dans son ensemble. Ensuite toutes les mentions relatives à un explosif nucléaire ou à une bombe avaient été supprimées.

Ceci peut correspondre à une évolution dans le déroulement du conflit mondial : en novembre 1941, la perspective d’une rapide victoire allemande s’éloignait, ce qui n’était pas le cas auparavant . L’explication peut aussi résider dans une baisse d’enthousiasme de von Weizsäcker et de ses collègues pour l’application militaire de la fission nucléaire. Ce qui pourrait justifier les déclarations d’après-guerre d’Heisenberg et von Weizsäcker selon lesquelles ils avaient rendu visite à Bohr en septembre 1941 car ils avaient des scrupules à travailler sur cette arme de destruction massive. 

La volonté de fabriquer la bombe atomique aurait commencé ici:En juin 1942, le ministre Albert Speer et les plus hauts responsables militaires assistèrent à une réunion où Heisenberg leur expliqua les potentialités d’une bombe nucléaire.Ici une photo de Speer prise durant l'hiver 1942,lors d'un autre discours!

La volonté de fabriquer la bombe atomique aurait commencé ici:En juin 1942, le ministre Albert Speer et les plus hauts responsables militaires assistèrent à une réunion où Heisenberg leur expliqua les potentialités d’une bombe nucléaire.Ici une photo de Speer prise durant l’hiver 1942,lors d’un autre discours!

 

Rappelons que le 22 juin 1941 la Wehrmacht avait lancé avec un succès dépassant toutes prévisions sa grande offensive de Russie. A l’automne, celle-ci s’enlisait pourtant avant d’être bloquée par un froid précoce.

 

 C’est la thèse chaudement défendue par Thomas Powers dans un ouvrage publié en 1993, intitulé Heisenberg’s War (« la Guerre de Heisenberg »).

Mais un autre document parmi ceux découverts en Russie – le rapport de von Weizsäcker concernant son voyage à Copenhague au printemps 1941 – laisse penser qu’à cette époque du moins les recherches sur l’uranium l’enthousiasmaient. Par ailleurs, on sait qu’après la guerre des savants travaillant au même institut que Bohr ont accusé leurs deux collègues allemands d’être venus au Danemark dans un but d’espionnage. Il pourrait y avoir là une part de vérité dans la mesure où en mars 1941, alors que l’Allemagne n’avait pas encore envahi l’Union soviétique et devait selon toute probabilité gagner la guerre , von Weizsäcker écrivait au commandement militaire :

 

Jusqu’à l’invasion de l’Union soviétique, seul le Royaume-Uni faisait encore face au IIIe Reich en position d’assiégé dans ses îles. Le Danemark était lui dans une situation particulière : occupé sans combats en 1940, son souverain le roi Christian X n’avait pas quitté le pays où il pratiquait la résistance passive.

 

« On n’a pas entrepris à Copenhague de produire de l’énergie par fission de l’uranium. On y sait qu’en Amérique Fermi  a lancé des recherches dans ce domaine, mais il n’y a pas de nouvelles informations de parvenues depuis le début de la guerre. Manifestement le professeur Bohr ignore que nous travaillons sur ces questions et bien sûr je l’ai conforté dans cette idée… La collection de la publication américaine Physical Reviews était complète à Copenhague jusqu’au numéro du 15 janvier 1941. J’ai rapporté des photocopies des plus importants articles. Nous avons pris des dispositions pour que l’ambassade d’Allemagne photocopie (fasse des photographies )des numéros à venir ».

 

 

Ceci ressemble en effet très fort à du renseignement scientifique effectué grâce à la « documentation ouverte ».

 

 

 

Le livre de Rainer Karlsch « Hitler’s Bombe » rappelle ce qui était déjà connu sur les travaux de recherche nucléaire effectués par les Allemands pendant la guerre et fait appel à des documents tirés des archives russes, à des témoignages oraux comme à l’archéologie industrielle, pour ouvrir de nouvelles voies dans ce domaine historique.

Durant la majeure partie du conflit deux équipes ont travaillé concurrentiellement sur les réacteurs nucléaires : l’une implantée à Gottow près de Berlin avait à sa tête un physicien militaire (donc peu médiatisé), Kurt Diebner  ; l’autre regroupant des chercheurs dirigés par Heisenberg opérait à Leipzig et Berlin.

 

En effet, contrairement à son « concurrent » et aux camarades de détention de celui-ci à Farm Hall, Diebner est ignoré des dictionnaires et encyclopédies généralistes.

Alors que les expériences menées par Heisenberg utilisaient des couches d’uranium alternant avec un isolant, l’équipe de Diebner faisait appel à une technique supérieure avec des cubes d’uranium noyés dans l’isolant. Heisenberg n’a jamais voulu reconnaître les mérites de Diebner et des chercheurs travaillant avec lui, mais le prix Nobel utilisa la technique de son concurrent pour sa dernière expérience, effectuée à Haigerloch dans le sud-ouest de l’Allemagne.

Grâce à Karlsch on sait désormais que Diebner s’était arrangé pour effectuer une dernière expérience vers la fin de la guerre. Mais les détails sur cet essai manquent de clarté.

Après avoir réalisé une série de mesures, Diebner écrivit une courte lettre à Heisenberg le 10 novembre 1944, l’informant de l’expérience en suggérant qu’il y avait eu des problèmes avec le réacteur. Malheureusement l’on n’a pas retrouvé d’autres documents concernant cette dernière expérimentation du réacteur de Gottow.

Les investigations d’archéologie industrielle effectuées sur le site en 2002 et 2003 laissent penser qu’une réaction en chaîne au moins brève s’est produite, entraînant la mise hors service du réacteur.

L’histoire ne s’arrête pas avec la guerre : en 1955 Diebner déposait un brevet pour un nouveau type de réacteur nucléaire, qui manifestement était issu des recherches qu’il avait effectuées à la fin du conflit et particulièrement de sa dernière expérience.

En décembre 1943, Walther Gerlach fut placé par Gœring à la tête de la recherche allemande en physique.

En décembre 1943, Walther Gerlach fut placé par Gœring à la tête de la recherche allemande en physique.

Autre révélation du livre de Karlsch, encore plus surprenante : une équipe de chercheurs dirigée par Diebner aurait réalisé et expérimenté une arme nucléaire avec le ferme soutien de Walther Gerlach. Ce dernier était un expert en physique nucléaire, chargé en 1944 du « plan Uranium » pour le Conseil de la recherche du Reich. Il semble que Hahn, Heisenberg, von Weizsäcker et la plupart des savants réputés travaillant au « plan Uranium » ignoraient l’existence de cette arme nouvelle.

Il s’agissait d’un système faisant appel aux réactions de fission nucléaire, sans pouvoir être pour autant qualifié de bombe « atomique » comme celles utilisées contre Hiroshima et Nagasaki. Et bien qu’il soit aussi destiné à faire appel à la fusion nucléaire, il n’aurait rien eu à voir avec les bombes « à hydrogène » expérimentées par les Etats Unis et l’Union soviétique dans les années 1950.

A leur différence, des explosifs brisants classiques étaient disposés en charge creuse et non en masse compacte pour concentrer l’énergie et la chaleur en un point situé au centre. L’arme, qui faisait appel à l’uranium enrichi, était à considérer comme tactique plutôt que stratégique et n’aurait de toutes façons pas pu gagner la guerre.

Néanmoins on ignore l’efficacité du système et comment les réactions de fission et de fusion étaient effectivement provoquées.

Mais l’important est qu’une petite équipe de chercheurs travaillant dans les derniers mois de la guerre aurait essayé d’aboutir.

 

 Peu après la fin de la guerre en Europe, un savant allemand ou autrichien dont on ignore le nom a rédigé un rapport décrivant les recherches concernant la bombe effectuées durant le conflit.

C’est encore Rainer Karlsch qui a découvert ce document, mais après la publication de son ouvrage. On y trouve des informations fiables et des spéculations qui le sont moins, qui pourraient provenir en partie du « plan Manhattan » lui même. Ainsi l’emploi du mot « plutonium » .

Le 6 aout 1945,le bombardement d'Hiroshima.

Le 6 aout 1945,le bombardement d’Hiroshima.

 

Si la bombe lancée sur Hiroshima utilisait l’uranium-235, celle qui fut larguée quelques jours plus tard sur Nagasaki faisait appel au plutonium.

 

Le 9 aout 1945,ce fut le tour de Nagasdaki...afin d'essayer un nouveau type de bombe.

Le 9 aout 1945,ce fut le tour de Nagasdaki…afin d’essayer un nouveau type de bombe.

 

Malheureusement il manque la page de garde du rapport et l’on ne sait qui en est l’auteur. A moins que cette disparition soit volontaire ? L’étude du document permet néanmoins de supposer que son rédacteur n’était membre ni de l’équipe principale travaillant sur le « plan Uranium », ni de celle de Diebner.

Schéma de la bombe.

Schéma de la bombe.

Ce rapport démontrerait que le fait que l’uranium puisse être utilisé pour la fabrication de nouvelles armes de destruction massive était bien connu de la communauté scientifique allemande durant la guerre. Il comprend aussi le croquis d’une arme nucléaire, mais encore loin d’un véritable plan de « bombe atomique ».

L’auteur inconnu fixe la masse critique à un peu plus de 5 kilogrammes pour une bombe au plutonium. Il s’agit d’une estimation raisonnable, dans la mesure où l’utilisation d’un réflecteur pour renvoyer les neutrons vers le plutonium permettait de diviser la masse critique par deux. Ceci est d’autant plus intéressant que ces détails ne figurent pas dans le « Rapport Smyth ».

Ce rapport récemment découvert présente un autre intérêt : il démontre que les savants allemands avaient effectué des recherches intensives sur les problèmes théoriques concernant la fabrication d’une bombe à hydrogène.

Ceci est confirmé par deux autres sources :

Les archives d’Erich Schumann, directeur du Service d’étude des armements militaires, comportent de nombreux documents et calculs théoriques concernant la fusion nucléaire.

Le physicien viennois Hans Thirring a de son côté traité de ces sujets dans un ouvrage publié durant l’été 1946, donc juste après la fin de la guerre et intitulé « Die Geschichte der Atombombe. Mit einer elementaren Einführung in die Atomphysik ».

 

 

 

Le dernier mot n’est pas dit

Von Weisacker,le penseur de la bombe allemande.

Von Weisacker,le penseur de la bombe allemande.

 

Voici des décennies que les historiens et les scientifiques discutent pour savoir si Heisenberg et von Weizsäcker voulaient fabriquer une bombe atomique.

Or les nouveaux éléments que nous venons de présenter pourraient modifier la vision antérieure de l’affaire des armes nucléaires allemandes.

Et aucun d’entre eux ne va dans le sens de la théorie selon laquelle Heisenberg et ses collègues auraient été des « résistants » (hypothèse Powers) où incapables de sympathies pour le régime nazi (hypothèse Rose).

Il est évident que toute personne désirant poursuivre sa carrière quelle qu’elle soit après guerre avait intérêt à prendre ses distances avec le régime déchu.

Farm Hall,centre de l'Opération Epsilon (L'opération Epsilon était le nom de code d'un programme dans lequel les Alliés à l'approche de la fin de la Seconde Guerre mondiale détenaient 10 scientifiques allemands dont ils pensaient qu'ils avaient travaillé sur le programme nazi de bombe atomique. Ces scientifiques furent capturés entre le 1er mai et le 30 juin 19451 et internés à Farm Hall, une maison mise sur écoute à Godmanchester, près de Cambridge en Angleterre du 3 juillet 1945 au 3 janvier 19462. Le but premier de ce programme était de déterminer l'avancée de l'Allemagne nazie dans la fabrication d'une bombe atomique en écoutant leur conversation. Les scientifiques étaient : Erich Bagge Kurt Diebner Walther Gerlach Otto Hahn Paul Harteck Werner Heisenberg Horst Korsching Max von Laue Carl Friedrich von Weizsäcker Karl Wirtz

Farm Hall,centre de l’Opération Epsilon (L’opération Epsilon était le nom de code d’un programme dans lequel les Alliés à l’approche de la fin de la Seconde Guerre mondiale détenaient 10 scientifiques allemands dont ils pensaient qu’ils avaient travaillé sur le programme nazi de bombe atomique. Ces scientifiques furent capturés entre le 1er mai et le 30 juin 19451 et internés à Farm Hall, une maison mise sur écoute à Godmanchester, près de Cambridge en Angleterre du 3 juillet 1945 au 3 janvier 19462. Le but premier de ce programme était de déterminer l’avancée de l’Allemagne nazie dans la fabrication d’une bombe atomique en écoutant leur conversation. Les scientifiques étaient : Erich Bagge Kurt Diebner Walther Gerlach Otto Hahn Paul Harteck Werner Heisenberg Horst Korsching Max von Laue Carl Friedrich von Weizsäcker Karl Wirtz

En revanche, ces documents ajoutés aux « révélations » de Karlsch présentent les deux savants allemands sous un nouveau jour, en mettant en évidence leur attitude ambiguë vis-à-vis des armes nucléaires.

Continuant à travailler sur les réacteurs nucléaires et la séparation des isotopes, tout en hésitant à mettre les armes nucléaires à la disposition des dirigeants nazis, les deux savants précités n’ont pas fait tous les efforts nécessaires pour aboutir dans leurs recherches. D’autres l’ont fait, tels Walter Gerlach et Kurt Diebner avec son équipe.

Il serait néanmoins prématuré de conclure qu’après ces nouvelles découvertes le dossier de l’arme atomique allemande peut être définitivement refermé.

L'explosion du 12 octobre 1944,sur l'île de Ruegen.Des centaines de prisonniers mourront dans des camps de concentration,suite aux retombées radioactives!Les américains se présenteront comme étant les "vrais" inventeurs de la bombe,face au Monde Entier!..un autre mensonge propagé par les vainqueurs de la guerre!

L’explosion du 12 octobre 1944,sur l’île de Ruegen.Des centaines de prisonniers mourront dans des camps de concentration,suite aux retombées radioactives!Les américains se présenteront comme étant les « vrais » inventeurs de la bombe,face au Monde Entier!..un autre mensonge propagé par les vainqueurs de la guerre!

 

Le 12 octobre 1944

Contre toute attente ,les physiciens allemands ont assez d’eau lourde et d’isotopes pour mettre à l’essai leur première bombe  atomique.Leur choix s’arrêtera enfin sur l’Île de Rügen,en mer du Nord.Des notes retrouvées près de la seule photo existante prise lors de cette explosion  ( un rapport que j’ai personnellement reçu de l’affaire indique que le photographe de l’événement serait mort sur le coup),font état de plusieurs centaines de personnes  mortes dans des camps de travail et d’une  grande destruction accompagnée de retombées radioactives intenses.

Études allemandes montrant les effets d'une explosion atomique centrée sur ...l'île de Rügen!

Études allemandes montrant les effets d’une explosion atomique centrée sur …l’île de Rügen!

L’histoire officielle niera tout!Le rationalisme combiné au patriotisme américain fera en sorte qu »on effacera d’un trait la vérité sur la découverte et la mise au point de la bombe atomique par l’Allemagne nazie et la menace extraordinaire qu’elle faisait peser sur le monde lui-même.

Himmler er Dornberger en visite à Peenemunde afin de rencontrer les savants atomistes allemands ...en grand secret.Le besoin d'un porteur pour la bombe se fit sentir

Himmler er Dornberger en visite à Peenemunde afin de rencontrer les savants atomistes allemands …en grand secret.Le besoin d’un porteur pour la bombe se fit sentir

Le porteur accepté par la Luftwaffe fut le Junker 393.Seulement 2 prototypes eurent le temps de voler avant la défaite allemande.Il aurait été meilleur que le B-29.Sa saisie permettra d'améliorer le B-29,particulièrement la soute à bombe ...conçue pour une lourde bombe atomique.

Le porteur accepté par la Luftwaffe fut le Junker 393.Seulement 2 prototypes eurent le temps de voler avant la défaite allemande.Il aurait été meilleur que le B-29.Sa saisie permettra d’améliorer le B-29,particulièrement la soute à bombe …conçue pour une lourde bombe atomique.

 

 

Les apprentis-sorciers auraient pu devenir des démons ,voire des « Cavaliers réels de l’Apocalypse »,laissant la mort en héritage ,à la place de la frénésie des années ’50!

 Aujourd’hui,si nous  recherchons l’Île de Rügen sur internet,nous verrons une multitude de place touristiques,dont les propriétaires capitalistes vont  vouloir vous pendre si vous osez parler de la bombe atomique allemande qui jadis explosa sur place!

Au diable l’histoire et la santé des gens,vive les profits …et fermez-la!

Nous vivons dans un monde qui veut  faire mourir la vérité sur l’hôtel du capitalisme sauvage!

 

L’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki

Le bombardier B-29,l'outil du meurtre

Le bombardier B-29,l’outil du meurtre

 

 

Dans les décombres d'Hiroshima.

Dans les décombres d’Hiroshima.

Au printemps de 1945,la situation du Japon était devenue catastrophique.Les attaques aériennes des Alliés détruisaient les voies ferrées,les routes et les ponts à une cadence trop rapide pour qu’on puisse les remettre en état.Des cités et des villes n’étaient plus que des ruines fumantes;des millions de personnes étaient sans abri;les vivres manquaient partout.Les avions américains avaient achevé d’anéantir la flotte japonaise.

Yosuke Yamahata,le photographe qui aura la présence d'esprit de prendre des photos qui seront censurées pendant plus de cinquante longues années...surtout aux Etats-Unis d'Amérique qui chercheront à minimiser l'impact sur la population japonaise!Sa témérité lui contera la vie quand vingt ans plus tard ,on diagnostiquera un cancer du duodénum :un cancer malin qui le tuera!

Yosuke Yamahata,le photographe qui aura la présence d’esprit de prendre des photos qui seront censurées pendant plus de cinquante longues années…surtout aux Etats-Unis d’Amérique qui chercheront à minimiser l’impact sur la population japonaise!Sa témérité lui contera la vie quand vingt ans plus tard ,on diagnostiquera un cancer du duodénum :un cancer malin qui le tuera!

Cependant,le haut commandement refusait de déposer les armes et se promettait de combattre jusqu’à la mort.Les militaires affirmaient qu’ils allaient gagner une bataille décisive.Le général Korechika Anami,ministre de la Guerre,jurait que les américains seraient chassés d’Okinawa.

J'ai de nombreuses photos inédites de l'événement,mais elles sont très dures à regarder.Elles frappent l'imagination!Je vais donc me limiter ici par quelques photos représentatives de l'horreur d'Hiroshima. À mon avis,ces deux photos illustrent la situation à merveille:à gauche la destruction totale de l'environnement de la ville;à droite,une femme qui allaite son enfant irradié qui s'accroche à la vie!

J’ai de nombreuses photos inédites de l’événement,mais elles sont très dures à regarder.Elles frappent l’imagination!Je vais donc me limiter ici par quelques photos représentatives de l’horreur d’Hiroshima. À mon avis,ces deux photos illustrent la situation à merveille:à gauche la destruction totale de l’environnement de la ville;à droite,une femme qui allaite son enfant irradié qui s’accroche à la vie!

Un petit groupe de diplomates s’opposaient aux militaires et estimait qu’une lutte désespérée pouvait être plus néfaste  au Japon qu’une capitulation immédiate.Ceux-ci espéraient que les exigences alliées n’iraient pas jusqu’à la reddition inconditionnelle et entamèrent avec l’Union Soviétique ,alors encore neutre à l’égard de leur pays,des pourparlers secrets afin de s’assurer ses bons offices pour la conclusion de la paix.

Le centre de l,explosion est le dôme de cet édifice sur lequel le navigateur du B-29 pointa son tir pour que la bombe éclate là,à 500 mètres juste au-dessus.

Le centre de l,explosion est le dôme de cet édifice sur lequel le navigateur du B-29 pointa son tir pour que la bombe éclate là,à 500 mètres juste au-dessus.

Le 3 juin 1945,l’ex-Premier ministre Koki Hirota alla trouver l’ambassadeur russe Jacob Malik.Malik accueillit avec réserve ses ouvertures.Le 12 juillet,l’empereur confiait au prince Konoye un message personnel pour demander la paix.Konoye avait pour instructions de se rendre à Moscou en avion et de mettre à tout prix un terme aux hostilités.Mais Staline et le commissaire aux Affaires étrangères Molotov se dérobèrent sous le prétexte qu’ils étaient absorbés par les préparatifs  de la conférence de Postdam.

Conférence de Postdam:Attlee,Truman et Staline.

Conférence de Postdam:Attlee,Truman et Staline.

 

À Postdam,Staline avisa négligemment le président Truman que les japonais avaient abordé le sujet de la négociation de la paix;il ajouta qu’il avait repoussé ces avances dont il mettait en doute la sincérité.

L’ultimatum de Postdam au Japon fut rendu public le 26 juillet 1945.Signé par les États-Unis,la Grande-Bretagne et la Chine,il mettait le Japon en demeure de choisir entre la capitulation et l’écrasement final.Les dirigeant japonais éprouvèrent une grande joie en constatant que les conditions posées à leur pays étaient beaucoup plus modérées qu’ils ne s’y attendaient.Les Alliés s’engageaient à ne pas détruire le Japon en tant que nation et à permettre aux japonais de choisir librement leur propre gouvernement.D’autre part,on pouvait croire que l’empereur resterait sur le trône.

Il n'y avait pas assez de fours crématoires pour brûler les cadavres.

Il n’y avait pas assez de fours crématoires pour brûler les cadavres.

L’empereur déclara sans hésitation au ministre des Affaires étrangères Shigenori Togo qu’il trouvait la déclaration de Postdam acceptable.Le Conseil Impérial se réunit alors au complet pour discuter de l’ultimatum des alliés.

J’ai étudié avec soin de nombreux documents relatifs à cette séance dramatique du Conseil Impérial  japonais et tous attestent unaniment que la décision arrêtée en cette chaude journée du 27 juillet 1945 était favorable à la paix.Le ministre de la Guerre Anami et les chefs d’état-major s’opposèrent violemment à l’acceptation des conditions de Postdam,mais ils n’obtinrent pas gain de cause.

Les victimes se rencontraient partout...brulées ,irradiées!

Les victimes se rencontraient partout…brulées ,irradiées!

Il subsistait,cependant,plusieurs difficultés.Que convenait-il de faire quant aux négociations avec les russes en vue de la reddition?Deux jours seulement s’étaient écoulés depuis que la dernière proposition avait été envoyée à Moscou.

Le Conseil Impérial devait aussi tenir compte d’un autre facteur:jusqu’alors,les japonais n’avaient eu connaissance de la déclaration de Postdam qu’à travers les émissions radiophoniques captées par leurs postes d’écoute.Le gouvernement pouvait-il agir en se fondant sur des informations aussi peu officielles?

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Un drame qui restera marqué dans les chairs et dans les esprits des humains.

Il paraissait probable qu’on serait bientôt en mesure d’annoncer l’acceptation des conditions des Alliés.Dans l’intervalle,le Premier-ministre Kantaro Suzuki qui devait tenir le lendemain une conférence de presse s’attendait à être assailli de questions par des journalistes japonais sur cette déclaration.On décida que Suzuki se bornerait à dire que le  Conseil Impérial n’avait pris aucune décision à l’égard de  l’ultimatum.Le fait que les ministres ne les rejetaient pas laissait entendre clairement au  peuple japonais ce qui se préparait.

« Le gouvernement n’avait pas l’intention de repousser les demandes des Alliés »,attesta Kawai.

À la conférence de presse du 28 juillet,le Premier-ministre Suzuki déclara que le Conseil Impérial adoptait provisoirement une politique de mokusatsu .Ce mot,dont il n’existe d’équivalent dans aucune langue occidentale,est ambigu même en japonais.Il peut aussi bien traduire une fin de non-recevoir qu’exprimer la volonté de s’abstenir de tout commentaire.

Par malheur,les traducteurs employés par l’agence d’information Domei n’avaient aucun moyen de savoir quelleacception correspondait à la pensée de Suzuki.Dans leur traduction rapide en langue anglaise,ils commirent une erreur d’interprétation.Depuis les pylônes de Radio-Tokyo,les ondes diffusèrent à travers l’univers allié la nouvelle que le cabinet Suzuki avait résolu d’ignorer l’ultimatum de Postdam.

Le sens qu’on attribua hors du Japon à ce communiqué ressort clairement du titre qui s’étalait dans le numéro du New York Times du 28 juillet 1945: La flotte attaque à l’heure même ou  Tokyo rejette les conditions de paix.

Le reste appartient à l’histoire « connue ».Feu Henry Stimson,alors ministre de la Guerre des États-Unis,a révélé dans son rapport sur les circonstances qui entraînèrent ,en définitive,la décision d’utiliser la bombe atomique,que la fausse interprétation du mot mokusatsu  est directement à l’origine de la « démonstration atomique  » d’Hiroshima. »Le 28 juillet ,écrit Stimson,le Premier ministre japonais,M.Suzuki,rejetait l’ultimatum de Postdam…Étant donné cette fin de non-recevoir,il ne nous restait plus qu’à prouver que la menace contenue dans l’ultimatum n’était pas vaine…À cette fin,la bombe atomique était une arme appropriée. »

Mais prenez garde mes ami(e)s car cette  version se l’affaire ressemble étrangement à la « balle magique » dans l’assassinat de John F. Kennedy:elle ressemble à une fable,à une tentative de falsifier les autres raisons qui restent cachées dans l’ombre en ce qui touche la décision de lâcher la bombe atomique.L’une de ces raisons est difficile à admettre pour les divers gouvernements qui se sont succédé aux États-Unis:il s’agit entre autres de la rentabilité « financière » du Projet Manhattan.

 

Pendant des mois,les divers groupes d’intérêts à l’intérieur des Forces Armées américaines étaient jaloux des énormes budgets accordés  par décret directement à ce projet,à cette arme de destruction massive.En juillet 1945,de nombreuses fuites avaient minées le secret de ce gigantesque projet et les politiciens,les généraux,les collaborateurs et les médias  renseignés sur l’affaire demandaient des comptes au gouvernement Truman « au nom des payeurs de taxes américains ».Il fallait trouver une raison pour utiliser cette fameuse bombe afin d’éviter que la guerre se termine sans l’utiliser,car cela  serait devenue une terrible patate chaude …aux prochaines élections américaines.

 

Une vaste conjuration du silence s’était établie entre Truman,Churchill et Staline afin d’éviter à ce que les japonais puissent se rendre avant d’utiliser cette arme diabolique.La non-coopération des russes dans l’effort de médiation demandé par l’empereur nous montre clairement qu’il y a eu complot entre ces deux dirigeants politiques.L’un deux ,se verra décerné le tître du « président de la Victoire »(Truman),et l’autre,le vrai vainqueur de la guerre,se verra donné le  tître de « Petit Père des Peuples »(Staline).

Le vrai responsable du financement de cette « victoire »,ce sera Churchill,l’homme aux gros cigares.Le financement de toute cette affaire sera garanti par l’or anglais mis en sécurité au Canada,durant les heures sombres de la Guerre d’Angleterre.

Le banquier responsable de ce transfert avait pour nom Rothschild.

Tous ces acteurs ont  ceci en commun: ils sont tous manipulés ou proviennent du milieu des sociétés secrètes.

C’est donc pour des décisions prises dans des bureaux fermés par des ‘illuminés » que seront sacrifiés les femmes,les enfants et les vieillards sans défense d’Hiroshima et de Nagasaki afin que le Nouvel Ordre Mondial puisse prendre son envol et c’est pourquoi que les photos de Yosuke Yamahata seront censurées pendant  pratiquement soixante longues années:il fallait éviter que le peuple humain puisse un jour apprendre la vérité afin que nous continuons toujours de vivre dans le même paradigme,car ainsi nous ne risquons pas de nous éveiller et de réclamer notre liberté!

Cette longue recherche confirme ce que j’ai toujours écrit:la liberté implique la vérité!

 

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P.S.

 

Je dédie cette recherche et ce texte à tous les chercheurs et diseurs de vérité qui furent  les précurseurs de l’éveil,de la Quête de Vérité que nous connaissons maintenant.Je parle de Jimmy Guieu,d’Aimée Michel,de Robert Charroux,de Guy Tarade,de Jean sendy,d’Éric von Daniken,de James Chuchward, de henry Duran et de combien d’autres encore qui furent mes précurseurs .

Un vidéo accompagnera  ce texte et j’espère que vous l’apprécierai.

J’ai tellement aimé écrire cet article que j’en ai rêvé!

 

 

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HORS TEXTE 

 

Samuel Goudsmith et la mission ALSO

 

Alsos était une mission de veille scientifique lancée par les Alliés à l’automne 1943 afin de déterminer l’état d’avancement de la recherche allemande sur la bombe atomique. Avec le suspense d’un thriller, Goudsmit racontera  les circonstances qui ont mené à la mission, les méthodes utilisées à ses participants de faire leurs détectives  scientifiques, et la réaction des scientifiques allemands le jour de la bombe atomique est tombée sur Hiroshima. 

Samuel Goudsmit est né aux Pays-Bas et en 1925, lui et son collègue étudiant George Uhlenbeck  ont découvert  le spin de l’électron. En 1927, il émigre aux États-Unis, travaille à l’Université du Michigan, puis au MIT avant d’être détaillé au ministère de la Guerre afin de participer à la Mission Alsos. Il a servi en tant que chercheur principal au Brookhaven National Laboratory de 1954 à 1970 et fut le fondateur de la revue Physical Review Letters.

 

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HORS TEXTE no 2

 

Chronologie de la bombe atomique …et activités diverses

 

Janvier 1933 : les nazis prennent le pouvoir en Allemagne.

(Date non précisée)en 1936: le fameux « Crash Ovni de Freiburg » ,en Forêt Noire,Allemagne.

Été 1938: Départ de la mission du Schwabenland vers l’Antartique.

Décembre 1938 : Otto Hahn, Lise Meitner et Fritz Strassmann découvrent la fission nucléaire.

2 août 1939 : Einstein met le président américain Roosevelt en garde à l’égard des dangers de la recherche allemande.

1er septembre 1939 : invasion de la Pologne par l’Allemagne et lancement du « plan Uranium ».

3 septembre 1939 : déclaration de guerre à l’Allemagne par le Royaume-Uni puis par la France.

1941 : von Weizsäcker élabore un projet de brevet concernant une bombe au plutonium.

Mars 1941 : von Weizsäcker rencontre le savant danois Bohr à Copenhague.

22 juin 1941 : invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne.

Septembre 1941 : von Weizsäcker retourne voir Bohr en compagnie d’Heisenberg.

6 décembre 1941 : lancement du « plan Manhattan » à Los Alamos.

7 décembre 1941 : les Japonais attaquent Pearl Harbour.

8 décembre 1941 : les Etats Unis entrent en guerre.

Février/juin 1942 : Heisenberg fait des exposés de vulgarisation sur les armes nucléaires.

Décembre 1943 : Bohr visite Los Alamos.

12 octobre 1944:une bombe atomique  allemande explose à l’île de Rügen (Mer du Nord),faisant plusieurs centaines de morts dans un camps de concentration.Les retombées radioactives sont très élevées.

Mars 1945 : un engin hybride fusion/fission aurait été testé par les Allemands en Thuringe.

7 mai 1945 : capitulation de l’Allemagne…en Europe!

16 juillet 1945 : aux Etats-Unis, première explosion nucléaire mondiale (expérience Trinity)…un grand show américain.

6 août 1945 : lancement par un B-29 d’une bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima.

9 août 1945 : …et sur Nagasaki.

14 août 1945 : capitulation du Japon et fin de la Seconde Guerre mondiale…sur papier!

…à partir de fin 1945,de nombreux  u-boats sont aperçus  près de l’Antartique!

 

…ensuite   « L’Opération Highjump », « L’Affaire Roswell »,…la rencontre de George Adamsky,…mais les livres d’histoires dans les écoles « officielles » restent muets!

Ce sont des « écrivains rationalistes » à la solde des vainqueurs des guerres qui écrivent les livres d’histoires!

Donc apprenons la Vérité à nos enfants pour qu’ils prennent la relève des Combattants de la Liberté …d’une Ère Nouvelle…qui se débarrassera du Nouvel Ordre Mondial.

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APPEL À L’INSURRECTION MONDIALE

 

Il y a 70 ans aujourd’hui que le meurtre collectif de populations civiles japonaises est entré dans l’histoire de l’humanité.

Par solidarité avec le peuple japonais,refusons la version écrite par les américains et les rationalistes.Levons nous pour demander la fin des guerres impérialistes et la démission des gouvernements corrompus de notre planète!

Vive la Révolution Mondiale!

Vive le Mouvement Mondial de Désobéissance Civile!

Vive la vie et le respect des écosystèmes de notre Terre!

En 2015,nous n’avons plus besoin des bombes pour détruire l’humanité et toutes les autres formes de vie ,car Fukushima  va réussir  à  tout anihiler!

 


Livre numérique:L’esprit de la SS …par Heinrich Himmler

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                    L’Esprit de la SS

Photo du Reichfûhrer Heinrich Himmler donnant la main au Führer Adolph Hitler lors d'une rencontre au

Photo du Reichführer Heinrich Himmler donnant la main au Führer Adolph Hitler lors d’une rencontre au « Nid d’Aigle »,en 1941.

Notre but n’est pas de fonder une association d’hommes qui s’effondrerait tôt ou tard comme toutes les associations d’hommes ou de soldats : notre but est de constituer progressivement un Ordre véritable. A mon avis, on emploie trop souvent le mot d’ordre. Ce n’est pas un ordre parce que nous l’appelons ainsi. J’espère que dans dix ans nous formerons un ordre, et pas seulement un ordre d’hommes, mais un ordre constitué de clans réunis en communautés. Un ordre auquel les femmes seront aussi nécessaires que les hommes. Comprenons bien qu’il serait insensé d’aller chercher le sang noble à travers toute l’Allemagne et de le placer très sagement sous le signe de cette idée, tout en lui permettant de s’allier comme il lui plaira à n’importe quelle famille. Nous voulons créer pour les siècles à venir une nouvelle classe supérieure, une nouvelle noblesse allemande qui sera sans cesse sélectionnée et se composera exclusivement des meilleurs fils et des meilleures filles de notre peuple, une noblesse qui ne vieillira jamais, qui se rattachera à la tradition et au passé dans la mesure où il aura de la valeur — jusqu’aux siècles les plus reculés — et qui représentera toujours la jeunesse aux yeux de notre peuple.

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Heinrich himmler photo color 002

Nous sommes soumis à la loi de l’élite. Nous avons établi des

critères rigoureux pour le corps, le caractère et l’esprit. Nous avons

toujours sélectionné et abandonné ce qui n’était pas supérieur. Tant

que nous aurons la force nécessaire au maintient de ce principe, cet

Ordre restera sain. Le jour où nous aurons oublié les principes sacrés

de sélection et d’austérité, ce jour là, le germe de la mort sera en

nous. C’est pourquoi nous devons en toutes circonstances et partout

nous rappeler nos principes : sang, sélection, austérité. Chacun de

nous sélectionnera parmi tous les hommes qu’il connaît ceux qui

sont de race pure et dont on peut dire au premier coup d’oeil que se

sont des chefs nés ; il suffira de leur donner l’occasion d’en faire la

preuve. Vous devez amener à nous ce jeune garçon, passer des heures

à vous occuper de lui et veiller à toujours être pour lui un oncle et un

protecteur pendant toutes les années qu’il passera chez nous, jusqu’à

qu’il devienne sous-lieutenant. De cette manière nous aurons réellement

le meilleur de l’Allemagne dans nos rangs, et qu’importe qu’il

s’agisse du fils d’un receveur d’autobus ou du fils d’un comte. Jamais

la route qui mène à nous ne doit être barrée pour ceux qui ont le

sang pur, quelle que soit leur origine. Mais seul le sang véritablement

pur doit accéder aux postes de commandement : nous aurons

ainsi une élite du sang qui deviendra la nouvelle noblesse du peuple

allemand.

Le SS-Obergruppenführer Darré m’a récemment fait une proposition

d’importance. Il m’a conseillé — ce que je considère comme

absolument juste — de vous donner la mission d’incorporer l’année

prochaine dans les SS trois cents fils de paysans qui hériteront un

jour du domaine familial : nous pourrons ainsi établir peu à peu une

structure solide dans les villages. Les meilleurs fils du village et plus

tard les meilleurs paysans doivent appartenir à cette communauté de

sang et de vie qu’est la SS.

La Allgemeine SS, qui compte actuellement cent régiments à

pied, est le fondement de notre organisation, le fondement aussi

de tout notre patrimoine intellectuel. C’est l’organisation à laquelle

incombe la tâche de reconnaître le sang allemand véritablement pur,

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de l’amener dans nos rangs et de l’éduquer par mis nous, non pas

de l’enlever au peuple allemand, mais de l’éduquer et de lui insuffler

un esprit de corps, un sens du devoir et sentiment du sacrifice tels

qu’alors nous pourrons prendre la responsabilité de constituer une

organisation réunissant les meilleurs. Nous devons cependant veiller,

sans jamais relâcher notre effort ni notre esprit, à ce que toutes

ces ramifications que nous avons instituées sentent qu’elles ne sont

jamais qu’une partie d’un tout, de la même manière, il faut que la SS

sente qu’elle n’est qu’une composante du Parti :

J’estime que là réside mon devoir et ma plus haute mission.

Nous sommes d’abord des nationaux-socialistes, ensuite seulement

nous sommes des SS ; chaque homme est d’abord un SS ; il fait

ensuite partie de la Allgemeine SS, de la Verfügungs truppe, des unités

Têtes de Mort ou du service de sécurité.

Autant chacun de vous et chacun de vos officiers aime et doit

aimer exercer son activité créatrice dans son propre domaine — et

vous y avez la plus grande liberté — autant je vous demande de

toujours persuader vos hommes et votre état-major qu’ils ne sont

qu’une partie à l’intérieur d’un tout et qu’ils ne peuvent représenter

quelque chose que si le tout représente lui-même quelque chose.

Administrer signifie ne pas laisser s’effondrer ce que d’autres

ont créer.

Diriger au contraire signifie former le caractère de l’être humain

dans l’intérêt du peuple, faire apparaître ce que chaque homme

a de meilleur en lui, apporter des idées nouvelles et donner de nouvelles

impulsions.

Je veux que jamais ne se propage dans la SS l’idée que les chefs

qui la commandent ne sont que les administrateurs d’une organisation

existante.

Nous devons bien comprendre que dans dix ans nous exigerons

de la SS plus qu’aujourd’hui.

A ce moment (1933), nous nous sommes trouvés devant le problème

le plus difficile. Nous avions à choisir entre : fermer le Parti

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et ses organismes, rester un organe de très haute qualité avec très

peu d’adhérents et une base restreinte, ou bien ouvrir largement les

organismes afin d’élargir la base. Cette dernière solution a fait entrer

au Parti un grand nombre de gens qui n’étaient ni absolument

enthousiastes, ni idéalistes ; tous ces gens nous ont mis en danger

par leur nombre, et c’est pour cette raison qu’en 1933, alors que les

autres organismes du Parti grandissaient, j’ai fermé la SS entre 1933

et 1935, j’ai balayé tout ce qui n’avait pas de valeur. J’ai mis à la porte

environs 60 000 personnes, alors que le chiffre actuel de la SS est de

210 000. Cette purge a fait du bien à l’Ordre. La qualité est devenue

meilleure au détriment de la quantité.

Un homme qui n’est bon que pour le sport ne m’intéresse

guère ; un homme doit avoir une valeur humaine, être un sujet

convenable, aboutir à quelque chose dans son domaine, dans son

métier. De même, un homme qui change sans raison de métier pour

la troisième fois ne nous intéresse plus ; nous le mettons à la porte.

Je le dis franchement : dans ce domaine (sport) comme dans tous les

autres, je suis fier de constater que nous sommes les meilleurs, même

s’il ne s’agit pas de notre principale activité. Voyez-vous , s’il y avait

un domaine où ne nous soyons pas les meilleurs d’Allemagne, ou

bien nous serions paresseux ou bien notre sélection serait mal faite.

Lorsqu’on a le meilleur sang, on peut aboutir partout aux meilleurs

résultats, il s’agit seulement de faire ce qu’il faut.

Il y a toujours eu des faiblesses, dans toutes les organisations

humaines.

Des fautes seront toujours commises. Il arrivera toujours que

quelqu’un commette une erreur. Mais les organisations se différencient

dans la mesure où les unes éliminent ceux qui sont indignes

d’elles, alors que les autres couvrent cette indignité en invoquant

de ces excuses inconsidérées pour lesquelles l’homme a un tel penchant,

en disant par exemple :

‘‘ On ne peut mettre ce porc à la porte, ce serait porter atteinte à

notre uniforme ’’. Donc ce porc devrait être couvert par cet uniforme

honorable dans lequel sont tombés des dizaines de généraux, des

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centaines de colonels, des centaines de commandants de régiment,

des dizaines de milliers d’officiers qui ont versé leur sang, cet uniforme

devrait servir de couverture à un porc ? Non, l’uniforme exige

que tous ceux qui sont indignes de lui en soient dépouillés, de façon

rigoureuse et impitoyable.

Deux camarades doivent s’éduquer mutuellement, et si l’un

d’eux se conduit de manière indigne, il faut qu’il soit exclu de cette

camaraderie.

Et quand un homme se conduit de manière tout à fait indigne,

le devoir de ses camarades est de lui dire : ‘‘ Voilà un pistolet, tu n’as

plus qu’à tirer ’’, ainsi que cela a toujours été l’usage parmi les officiers

Allemands convenables.

Aujourd’hui encore, il se présente tous les mois un cas d’homosexualité

dans la SS. Nous avons de huit à dix cas par an. J’ai donc

décidé la chose suivante : dans tous les cas ces individus seront officiellement

dégradés, exclus de la SS et traduis devant un tribunal.

Après avoir expié la peine infligée par le tribunal, ils seront internés

sur mon ordre dans un camp de concentration. Dans chaque cas,

le corps d’origine sera informé de la chose par mon ordre. J’espère

ainsi extirper ces gens de la SS, jusqu’au dernier : je veux préserver

le sang noble que nous recevons dans notre organisation et l’oeuvre

d’assainissement racial que nous poursuivons en Allemagne.

Les insuffisances et les indignités humaines existeront toujours,

même dans le meilleur corps, même dans la meilleure communauté.

La seule différence réside dans la façon dont réagirons ces

organisations : les unes dissimuleront les faits en disant qu’elles se

discréditeraient en excluant le coupable. L’autre sorte de communauté

dira : c’est terrible pour nous, mais il faut qu’il s’en aille. Vous

voudrez bien agir selon cette dernière ligne de conduite. Je souhaite

que ces choses ne soient pas étouffées : ni dans la SS, ni même dans

une partie de la SS, ni même dans un bataillon. Aussi longtemps que

nous proscrirons une telle manière d’agir et que nous serons sévères

avec un homme, même en considérant tous ses mérites passés, nous

demeurerons une organisation saine.

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Si nous ne mettons pas en pratique dans chacune de nos actions

ce commandement du Führer : ‘‘ Le Parti doit être un modèle ’’,

si nous n’avons pas toujours le courage d’agir vis-à-vis de nos camarades

du Parti avec brutalité et sans pitié, nous perdons le droit

moral de diriger et d’édicter des lois. Je ne me permettrais pas de

dire cela si je ne pouvais vraiment prouver que j’agis de la sorte à

l’intérieur de la SS.

Mon point de vue a toujours été le suivant : si nous voulons

gagner la guerre, nous avons vis-à-vis de notre peuple et de notre

race, vis-à-vis de notre Führer qui nous a enfin été accordé au bout

de deux milles ans, l’obligation de ne pas être mesquins et d’être

conséquents.

Nous n’avons pas le droit de prendre un seul pfennig sur les

biens confisqués aux Juifs. J’ai arrêté dès le départ que le SS qui

prendrait ne serait-ce qu’un seul mark serait condamné à mort. Ces

derniers jours, je peux le dire franchement, j’ai signé pour cette raison

une douzaine d’arrêts de mort. Il faut se montrer dur pour que

l’ensemble n’en souffre pas. Lorsqu’un homme perd son honneur,

c’est le bataillon tout entier qui le perd avec lui. Lorsque le bataillon

perd son honneur c’est chaque homme du bataillon qui perd son

honneur avec lui.

Croyez-vous qu’un homme entrera encore dans un tel

bataillon ?

S’éduquer mutuellement est une des tâches les plus lourdes de

la camaraderie. Il est bien sûr plus agréable et plus sympathique de

pouvoir raconter quelque chose plutôt que de devoir dire ‘‘ Mon cher

ce que tu as fait n’est pas correct ’’. Mon intention n’est pas de faire

naître une association de tartufes moralisateurs, la SS n’a jamais rien

connu de tel. J’exige que les divertissements soient aussi honorables

que tout le reste. Beaucoup de choses qui passent pour honorables

dans les conceptions libérales et bourgeoises ne sont pas admissibles

chez un SS. Beaucoup se conforment à la lettre aux articles du code,

ce qui ne les empêche pas d’être des canailles et de voler l’argent des

autres. Lorsqu’un SS suit cette route la camaraderie doit cesser.

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Nous en avons fini avec le passé, il est maintenant nécessaire

que je vous dise en quelques mots ce que j’attends de vous. Je

m’adresse à vous comme je me suis déjà adressé à mes SS en 1933 et

en 1934. Voici ce que j’exige :

1. Fidélité : fidélité inconditionnelle au Führer. La devise

qu’il nous a donnée pour vous reconnaître en elle : ‘‘ Mon

honneur est la fidélité ’’, doit vous servir de fil directeur. Vous

devez la vivre non en parole, mais en acte. La prononcer

est très facile, l’appliquer pendant toute une vie, que cela se

voie ou non, est assez difficile. Votre fidélité doit venir du

coeur et non de l’esprit, car ce dernier est souvent mauvais

conseiller. Lorsqu’on a juré fidélité, on doit rester fidèle,

que cela tourne à notre avantage ou à notre désavantage.

2. Obéissance : obéir sans réfléchir, sans hésiter, sans rien

soupeser, sans rien demander, obéir de toutes ses forces.

C’est nécessaire aucun ordre ne vous est donné sans que

celui qui le donne en prenne la responsabilité

3. Camaraderie : ici encore, dans un sens différent du sens

courant. Il va de soit que vous devez être bons camarades,

que vous devez donner à celui qui a faim, aider celui qui

est dans la peine, que vous entreteniez des relations de camaraderie

est une chose qui va de soi pour tous ceux qui

font partie de la nation allemande. Accorder sa protection

à celui qui est sans défense, avoir une attitude correcte et

chevaleresque vis-à-vis des femmes et des jeunes filles sont

autant de choses qui vont de soi pour un SS. J’exige plus

encore, et c’est cela qui est difficile. J’exige que vous fassiez

mutuellement votre éducation à l’intérieur du bataillon.

En premier lieu, j’exige de vous et de tous les soldats la fidélité.

La fidélité au chef suprême et donc au Reich, au peuple. Il ne suffit

pas de dire ‘‘ Je suis fidèle à la foi jurée, je suis fonctionnaire, officier, et

je ne peux pas faire autrement ’’. Car la fidélité forme un tout. Il n’y a

pas de si ni de mais dans la fidélité, pas de réserve intérieure, pas de

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droit réservé. Soyez également convaincus d’une chose : les hommes

feront toujours des fautes. Chacun de nous. Il existe certaines fautes

qui sont humaines, que l’on peut pardonner et qui sont pardonnées.

L’infidélité est au premier rang des fautes qui ne pourront jamais

êtres pardonnées. L’infidélité détruit l’ordre de l’État, l’infidélité détruit

les troupes et les armées. Les peuples disparaissent à cause de

l’infidélité. Vous devez avoir bien conscience d’une chose : lorsque

l’un de vous trahit la foi jurée, il montre à ses hommes qu’ils peuvent

en faire autant.

Voici ce que j’exige de vous, officiers et hommes de troupe SS :

que vous vous conduisiez avec vos camarades comme si vous étiez

tous nés ensemble, que vous appreniez à vos camarades et à vos subordonnés

— qui sont aussi vos Camarades — tout ce que vous

savez et tout ce que vous avez apprit en Allemagne. Voici ce que

j’exige de vous, officiers et hommes de troupe : que vous transportiez

hors de la zone de combat votre camarade ukrainien ou galicien

blessé, exactement comme s’il était votre frère. Et voici ce que j’exige

de vous, officiers et hommes de troupe ukrainiens qui faites partie

de cette division, et de vous, allemands : que vous rivalisiez de camaraderie.

Ce que j’exige de vous est ce que je porte en moi-même :

une foi que rien ne peut ébranler, la foi dans le Führer, la foi dans

l’avenir de ce Reich grand allemand, non : grand germanique, la foi

en notre valeur personnelle et la foi en nous-mêmes. C’est quelque

chose que je dois exiger, et que je voudrais sans faire de phrases

faire jaillir en vous, comme une flamme sacrée. Vous qui exercez un

commandement , il est de votre devoir de ne jamais perdre votre foi

dans la victoire finale, votre foi dans la mission du peuple germanique,

et cela à aucune seconde, à aucun moment, aussi désespéré

qu’il paraisse. Jamais vous ne devez laisser parler au fond de vous

l’esprit menteur, ni les calculs menteurs. Car dans la vie des peuples

les impondérables sont plus importants que tous les chiffres et que

tout les calculs conformes à la raison. les tristes événements de ces

derniers jours en sont pour moi la preuve la plus vivante. L’attentat

contre le Führer était le calcul intellectuel le plus abominable. Les

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conjurés comptaient qu’un instrument dénué d’âme exploserait dès

qu’ils appuieraient sur le bouton, une foi l’appareil mis en place.

Ils se sont complètement trompés parce qu’ils n’ont pu faire entrer

dans leurs calculs cette chose impondérable : la foi de cette jeunesse

dans le Führer, la fidélité de cette jeunesse au Führer. La foi dit :

‘‘ Vous pouvez me démontrer ce que vous voulez, nous vaincrons ’’. Ce

fut plus fort que ce travail d’état-major, que cette apparente finesse

d’état-major, fausse et perverse.

En Allemagne, beaucoup de gens croient devoir nous qualifier,

nous SS, de ‘‘ sans Dieu et sans religion ’’. Il est juste de dire qu’en

tant que Groupe de Protection, nous nous préoccupons moins que

quiconque de la confession des autres ou de l’Église à laquelle ils

appartiennent. Notre croyance en un Dieu tout-puissant est extrêmement

profonde et nous refusons d’admettre dans nos rangs ces

gens prétentieux, arrogants et déraisonnables que sont les athées. Ce

serait gravement méconnaître nos méthodes que de croire que sans

cette foi, nous nous hasarderions à exécuter les tâches que le Führer

nous a imposées et à appliquer les lois que nous sommes données. Si

nous ne croyons pas en toute humilité à une autorité divine placée

au-dessus de nous et à un ordre instauré par Dieu, soyez sûrs que

nous ne trouverons pas notre place entre nos ancêtres et nos descendants,

entre un passé infini à l’échelle humaine et un avenir éternel.

Celui qui prête serment sur la croix gammée doit renier et haïr

toutes les autres croix.


Réflexions Idéologiques

La loi de la nature est ainsi : ce qui est dur est bon, ce qui est

fort est bon, ce qui procède de la lutte pour l’existence, au plan du

corps, du caractère et de l’esprit, est bon du point de vue de la durée.

Nous resterons sains et résistants, aussi longtemps que nous

ne tomberons pas dans la démocratie, ou dans l’empire héréditaire

ou légitime, qui ne provient pas du peuple lui-même. Voyons clair :

nous n’existerons pendant des dizaines d’années à venir que si nous

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restons un peuple profondément convaincu d’avoir à s’en tenir à lui-même,

à croire à sa propre force, et à la maintenir.

Si dans l’ensemble nous avons surmonté cet hiver de manière

très honorable, c’est à mon avis parce que nos hommes, et surtout

nos chefs, croient en notre conception du monde. Exactement

comme l’autre est un bolcheviste convaincu, nous sommes des nationaux-

socialistes convaincus, des Germains convaincus. C’est de cela

qu’il s’agit. C’est un combat idéologique comme l’était le combat

contre les Huns au moment des Grandes Invasions, comme l’était

le combat contre l’Islam pendant tout le Moyen-Age : ce n’était pas

un combat religieux, mais un combat racial. Le combat est exactement

le même aujourd’hui. C’est aujourd’hui un combat racial,

exactement comme le combat contre les Huns et le combat contre

les tatares, comme on disait alors. Mais il est important que nous sachions

et que notre corps d’officiers — que nous envoyons toujours

en mission — en soit convaincu jusqu’au fond du coeur. Car le coeur

seul peut donner la force de maîtriser des situations impossibles.

La force de nos soldats allemands et du peuple allemand dans

son ensemble réside dans la foi et la conviction que nous avons plus

de valeurs que les autres, conformément à notre sang et à notre race.

C’est là, messieurs, le fondement, le postulat de notre existence historique.

Un peuple situé au milieu de l’Europe, entouré de toute

part d’ennemis, un peuple qui a survécu à une guerre de Trente

ans, qui en est sorti avec trois millions et demi à quatre millions

d’habitants et qui parvient ensuite à la grandeur historique d’une

Grande Allemagne (qui se transforme en un Reich germanique),

un tel peuple n’existe que grâce à sa qualité, à sa valeur raciale. A

partir du moment où nous commençons à douter de notre propre

foi, de notre valeur raciale, l’homme germanique est perdu. Car les

autres sont plus nombreux que nous. Mais nous avons plus de valeur

qu’eux. Notre devoir est de faire en sorte que dans les prochaines

générations, dans les siècles à venir, cet homme germanique constitue

à nouveau la classe dirigeante de vastes parties de la terre, et

gouverne ainsi le monde, comme autrefois dans la nuit des temps.

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De l’autre côté il y a un peuple de cent quatre-vingts millions

d’hommes, un mélange de races et de peuples dont les noms sont

parfaitement imprononçables et qui ont une telle allure qu’ont peut

tous les abattre sans merci, sans aucune pitié. Ces bêtes qui, à chaque

fois qu’elles trouvent un prisonnier allemand blessé, le bafouent et le

torturent au lieu de le traiter comme un soldat loyal.

Quel est le sens de cette guerre ?

Le sens de cette guerre est la confirmation historique du Reich

grand allemand face au monde entier. C’est un acte en soi, un acte

suffisamment important pour mener une guerre de six ans, quand

on pense qu’un Frédéric le Grand a combattu pendant sept ans,

dans une situation beaucoup plus difficile, pour confirmer un Etat

de deux millions et demi d’habitants. C’est aussi le commencement

et la fondation du Reich grand germanique, l’extension de notre base

ethnique par la réintégration de trente millions d’hommes de notre

sang, d’ascendance germanique : Danois, Flamands, Hollandais,

Norvégiens et autres peut-être.

Le but de cette guerre est en troisième lieu la domination et

l’organisation du continent appelé Europe, auquel nous avons apporté

culture, vie et sécurité au prix de nos vies et en versant le sang

des innombrables soldats qui nous ont précédés ; en prévision des

années de paix, nous devons organiser l’économie de ce continent ;

en prévision des guerres et des conflits futurs, nous devons organiser

son armée. A ce sujet notre intelligence des problèmes militaires

et nos connaissances technique nous disent que si les frontières

actuelles sont maintenues, toute guerre à venir sera perdue dès le

départ, un peuple a déjà perdu la prochaine guerre, si ses postes de

détection aérienne ne sont pas placés deux mille kilomètres en avant

de ses frontières.

Le but de cette guerre est en quatrième lieu de repousser les

frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres vers l’Est

au minimum, à partir des frontières de 1939. Il s’agit de peupler

Heinrich Himmler en compagnie de Sepp Dietrich.

Heinrich Himmler en compagnie de Sepp Dietrich.

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cet espace en fils de sang germanique, en familles germaniques, en

fils allemands et en familles allemandes, pour former comme une

pépinière de sang germanique : il faut en effet que nous continuions

à être un peuple de paysans alors que nous avons presque cessé de

l’être : la population rurale n’a cessé de diminuer. J’estime nécessaire

que nous nous fixions dès aujourd’hui en pensée un but à long

terme : ce but est le suivant — je l’ai déjà évoqué : constitution d’un

peuple de Germains de cent vingt millions d’hommes, déplacement

des frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres à l’Est,

poursuite inlassable du peuplement pendant les vingt années qui

suivront la guerre, puis création de points de protection — protection

de notre puissance aussi bien que de notre nationalité — grâce

à des îlots de peuplement aussi loin que s’étende la domination allemande

en Europe, au Sud-est à l’Est et à l’Ouest, préparation intérieure

et extérieure — mais surtout par le sang, par sa qualité et

sa quantité — de notre peuple aux conflits qui viendrons après cette

guerre pour nos descendants et les générations futures : car alors ce

ne seront pas des peuples, mais des races entières qui s’organiseront

et des continents entiers qui marcheront les uns sur les autres et qui

s’affronteront.

C’est à notre génération, à elle surtout, qu’incombe la tâche

d’assurer à notre peuple l’éternité. Et si vous considérez cet espace

de temps, cette éternité, je crois que chacun, à l’heure de la détresse

et du danger, comprendra que la vie de notre génération ne représente

qu’une seconde dans la vie de la terre et dans la vie de notre

peuple. Et c’est pendant cette petite seconde que celui qui vit à ce

moment-là doit faire son devoir. Beaucoup, beaucoup d’entre nous

ne verrons pas la victoire, mais le destin en épargnera aussi un grand

nombre. Après la guerre nous travaillerons pour gagner la paix, ce

qui sera peut-être plus difficile que de gagner la guerre. Nous vivrons

cette époque de paix, et puis un jour notre existence se terminera,

nous devons donc agir dès aujourd’hui de telle sorte que nos enfants

et nos petits-enfants puissent dire de nous : ‘‘ Nos pères, nos ancêtres, se

sont montrés dignes d’être les officiers d’Adolf Hitler, le Führer envoyé par

Heinrich Himmler à Malthusen,en 1941.

Heinrich Himmler à Malthusen,en 1941.

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le Seigneur, en un temps qui fut le plus dur de toute l’histoire du peuple

germanique. ’’

Nous devons remarquer la chose suivante : dans l’histoire, sur

ce globe, sur cette terre, seul notre propre sang peut représenter un

danger pour la nation. C’est pourquoi, en cette époque qui est pour

nous une époque de force, nous devons veiller à ramener tous ceux

de notre sang, ce qui est assurément en notre pouvoir, et également

veiller à ce que jamais notre sang ne nous soit retiré et perdu pour

nous.

Et vous pouvez être certains que nous donnerons à tous les

gens de notre sang véritablement noble la possibilité d’une ascension

en leur permettant de s’incorporer à ce puissant Reich et de

grandir au milieu du peuple allemand. Il y a eu autrefois bien des

frottements — disons les choses comme elles sont — dus à l’ignorance,

à l’injustice et, dans les cercles de conjurés, à la mauvaise volonté

qui opposait l’armée et la SS. Je ne suis pas ici en tant que

Reichsführer SS et, disons, en tant que commandant en chef d’une

partie de la Wehrmacht qui ferait concurrence aux autres, je suis

ici en tant que partisan fidèle au Führer, en tant que soldat, national-

socialiste, en tant qu’allemand et Germain. Pour moi, ma tâche

est d’être votre camarade et votre ami en même temps que votre

commandant suprême, comme je le suis pour mes hommes. Je ne

fais aucune différence, j’accorde mon entière confiance à ce corps

d’officiers et à l’armée allemande, et je sais que la loyauté et l’esprit

chevaleresque sont encore très forts chez l’Allemand de sang germanique.

Et je voudrais vous donner à vous, officiers, un mot d’ordre

qui est un mot d’ordre allemand très ancien. Il y avait au Moyen-

Age une inscription placée au-dessus du comptoir des maisons du

commerce, qui signifie en allemand moderne : ‘‘ L’honneur est une

contrainte suffisante ! ’’ C’est ainsi que nous agirons !

Il faut que vous exerciez votre action sur le coeur de vos officiers,

sur le coeur de vos hommes. Mettez dans ces coeurs le feu

sacré de l’honneur militaire, de la vraie tradition militaire allemande,

emplissez-les de foi et de reconnaissance envers le destin qui nous

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a accordé le Führer, et répétez chaque jour à vos hommes pourquoi

ils combattent, pourquoi ils doivent donner leur sang, souffrir et se

priver. Dites-leur chaque jour de penser à leur enfant, à leur petite

soeur ou à leurs parents, à leur femme, dites-leur qu’ils les protègent,

qu’ils défendent la pureté de notre sang et la beauté de notre pays,

que l’avenir de la nation repose entre les mains de cette division et

de tous ces soldats, entre vos mains à vous.

Ce qui est en jeu dans notre lutte, c’est le national-socialisme,

une idéologie fondée sur la valeur de notre sang germanique, de

notre race nordique.

Ce qui est en jeu, c’est un monde tels que nous l’avons conçu,

beau, honnête, fait d’égalité sociale, un monde riche en joies et en

culture.

Malheur à nous si le peuple germanique ne peut gagner ce

combat ! Ce sera la fin de la beauté, de la culture et de la force

créatrice sur cette terre. Nous luttons pour cet avenir et nous maintenons

l’héritage de nos aïeux. Nous connaissons le visage que nous

donnerons à cet avenir. C’est pour cette raison que nous sommes

plus fanatiques que jamais, plus croyants que jamais, plus obéissants

et plus probes que jamais, car tel est notre devoir.

Justice

Tout peuple, aussi bon qu’il soit, possède sa boue, sa lie. Après

la guerre de Trente ans, il restait quatre millions de personnes en

Allemagne, notre peuple s’est formé à partir de cela en trois siècles,

et lui aussi possède sa boue. Elle n’est certainement pas plus importante

que chez les autres peuples. Elle est parfois très dangereuse

pour un peuple aussi haut placé que nous le sommes parce qu’elle

détonne particulièrement. On comprend son existence et on peut

l’expliquer. Au cours des siècles, toutes sortes de peuples et de races

venus d’Asie, de l’Est et de l’Ouest, ont traversé ce merveilleux pays

avec ses extraordinaires paysages, ce pays si beau, mais si mal placé

géographiquement, avec ses frontières ouvertes à l’Est et à l’Ouest.

L’énigme que sont l’hérédité et le jeu de l’amour provoquerons tou

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jours au sein de notre peuple l’apparition de germes douteux qui

deviendront des hommes. Il ne faut pas que cela nous attriste. Les

lois d’hygiène raciale qui ont été édictées par l’État national-socialiste

amèneront un changement inouï dans l’avenir. Une grande

partie du sang douteux — la plupart du temps donc enclin à faire

des criminels et des êtres asociaux — n’aura plus la possibilité de se

perpétuer : il ne sera plus mis au monde. Nous devons cependant

bien voir que, de la boue de notre peuple et de la rencontre de ces

germes — ce à quoi la loi ne peut remédier — , certains spécimens

de sous-hommes continueront à voir le jour, aussi belles et aussi

riches d’avenir que soient les lois d’hygiène raciale national-socialiste,

et ce dans les siècles et les générations à venir.

Nous devons découvrir ceux qui auront manqué à leur devoir

et les exclure sans pitié, les remettre aux mains des juges et les dénoncer

publiquement. Toute organisation humaine a ses faiblesses

et ses imperfections. Il en sera toujours ainsi. Les organisations ne

se différencient les unes des autres que par leur attitude. L’armée

prussienne jusqu’à l’époque de l’empereur Guillaume Ier en est un

exemple frappant. C’était une grande armée dont le corps des officiers

avait une tenue admirable parce qu’il avait le fanatisme de la

propreté morale et de l’auto-épuration et parce qu’il chassait sans

merci tous ceux qui allaient à l’encontre de son code d’honneur.

Un peuple doit être capable d’exclure de la communauté et sans

aucune charité chrétienne les individus qui nuisent à cette communauté,

mais en même temps il doit respecter les convenances et ne

jamais torturer un homme. Il faut simplement arrêter ces individus

et les tenir à l’écart de tous.

A cette occasion, je me permets de dire en toute sincérité un

mot sur les camps de concentration. Je suis au courant de tous les

mensonges et de toutes les extravagances que l’étranger peut écrire,

raconter et colporter à ce sujet. Comme toute privation de liberté,

le camp de concentration présente assurément une peine dure et sévère.

Un travail rude qui fait surgir de nouvelles valeurs, un mode de

vie réglé, une constante propreté matérielle et corporelle, une nour

18

riture irréprochable, un traitement strict mais juste, le réapprentissage

du travail dont le détenu retire des capacités professionnelles :

telles sont les méthodes d’éducation. La devise placée au-dessus des

camps est la suivante : ‘‘ Il y a un chemin qui conduit à la liberté. Ses

étapes sont : obéissance, assiduité, honnêteté, ordre, propreté, lucidité, sens

du sacrifice et amour de la patrie ’’. Je trouve bizarre que ce soit surtout

les démocraties occidentales qui se préoccupent du problème des

camps allemands, alors que chez elles les camps de concentration

sont presque devenus une institution vénérable, avec comme seule

différence que l’on interne dans ces camps — contrairement à ce

qui se passe en Allemagne — des nationalistes épris de liberté. On

peut sans aucun doute affirmer au surplus que, dans beaucoup de

ces pays où les richesses naturelles sont aussi abondantes que les

chômeurs, ces derniers et un grand nombre de travailleurs n’ont pas

autant à manger que les criminels dans les camps de concentration

allemands.

La question juive a complètement changé en Europe. Le Führer

a dit dans un de ses discours au Reichstag : ‘‘ Si les juifs devaient machiner

une guerre visant à exterminer les peuples aryens, ce sont les juifs

qui seraient exterminés, pas les Aryens ’’. Le juif a émigré hors d’Allemagne,

il vit aujourd’hui dans l’Est et travaille à nos routes, à nos

lignes de chemin de fer etc. Ce processus a été mis en place de manière

logique, mais sans cruauté. Nous ne torturons personne, mais

nous savons que nous combattons pour notre existence même et

pour la survie de notre sang : le sang nordique. Aux termes de la loi

(avant 1933), il était impossible de s’emparer d’un sadique ou d’un

débauché qui violentait les enfants, s’il ne venait pas précisément

d’accomplir un tel crime. Quand les premiers cas se sont présentés

à moi, j’avais trente-quatre ans, j’étais alors chef de la Gestapo, un

tout jeune chef : je me suis mis à la place des parents et je me suis

dit : ‘‘ Que dirais-je si mon enfant, si ma fille avait été violentée par un

tel sous-homme, par un criminel de ce genre, si un tel malheur m’arrivait

?…. ’’ Dans la police, nous savions que dans les prisons et les

pénitenciers, tout les criminels discutaient entre eux ou projetaient

19

les crimes qu’ils accompliraient après leur libération — car ils ne

vivent que de leurs crimes — et je me suis dit : ‘‘ Ce n’est pas possible,

c’est insensé, et de toute façon je ne peux prendre la responsabilité de telles

choses. Un seul de ces précieux enfants allemands, un enfant pur, a plus de

valeur que vingt criminels. A partir du moment où je sais qu’un homme

est une fripouille, je dois l’incarcérer avant que l’enfant ne soit en danger,

avant qu’il ne devienne un grand ou un petit citoyen, un Allemand loyal,

et que sa vie ou ses biens ne soient menacés par un sadique ’’.

Je savais qu’il y avait dans la police beaucoup de gens déplaisants.

Je savais que jamais un homme d’honneur n’entrerait dans la

police si on ne lui redonnait pas son sens, si on ne lui rendait pas son

honneur. Dans ce cas, la police n’avait plus qu’à disparaître. Il en va

de même dans tous les domaines.

Société

A mon avis il y a une trop grande masculinisation de notre

vie : nous allons jusqu’à militariser des choses inimaginables : je le

dis très franchement, rien n’est aussi parfait que notre manière de

faire avancer les hommes en rang et de faire des paquetages. Mais

je trouve catastrophique de voir les filles et les femmes — les jeunes

filles surtout — circuler à travers le pays avec des paquetages parfaits.

Cela donne envie de vomir. Je trouve catastrophique de voir

les organisations féminines, les associations féminines, les communautés

féminines, s’occuper de choses qui détruisent le charme, la

dignité et la grâce de la femme. Nous autres hommes — je parle de

manière générale, cela ne nous concerne pas directement — nous

voulons, dans notre folie, faire de la femme un instrument de pensée

logique, nous lui apprenons tout ce qui est possible, je trouve cela

catastrophique, nous masculinisons les femmes de telle sorte qu’à

la longue la différence sexuelle, la polarité disparaissent. Dès lors, le

chemin qui mène à l’homosexualité n’est pas loin.

Je suis néanmoins convaincu que s’il s’agit de peser lequel est

le plus dangereux, de laisser ce vice se développer dans notre peuple

sans sévir en attendant que les homosexuels aient corrompu des

20

couches entières de notre jeunesse, ou de voir surgir des espions

ou des saboteurs dans ces milieux homosexuels, je considérerai le

premier péril comme le pire et je continuerai de traquer l’homosexualité.

Le flirt, que vous l’appeliez amitié ou liaison, est admis par la

société, l’enfant illégitime, et sa mère par conséquent, ne sont pas

reconnus par la société, je m’élève contre ce système et je crois que

nous nous élevons tous contre lui. Nous n’enterrons pas le mariage,

nous ne pensons pas à le faire : nous sommes suffisamment intelligents

pour savoir que la cellule de base d’un peuple n’est pas le

mariage en lui-même, mais le mariage dans la mesure où il produit

des enfants — je voulais le dire très nettement et corriger les idées

que l’on a à ce sujet. Qu’un couple vive avec l’accord des autorités

civiles et religieuses, ou non, ne changera rien à la perpétuation d’un

peuple. Cela ne représente pour ce couple qu’un avantage social,

dans la mesure où il est alors dans la légalité et mieux considéré

au point de vue social. Un mariage fécond est la cellule de base de

l’État. Nous le savons nous-mêmes et nous l’exigeons. Je crois qu’il

n’y a pas à s’étendre là-dessus : nous devons encourager les mariages

féconds, qui représentent la cellule de base de l’État et qui sont une

chose saine : personne ne doit y toucher, personne ne doit les mètres

en danger, personne ne doit y porter atteinte.

Nous avons d’autre part une certaine tendance à exclure autant

que possible les femmes des fêtes et des cérémonies. Les mêmes

viennent ensuite se plaindre de ce que les femmes restent parfois

fidèles à l’Église, ou bien de ce qu’elles ne sont pas gagnées à cent

pour cent à la cause nationale-socialiste. Ils n’ont pourtant pas à se

plaindre : ils traitent les femmes comme des êtres de second ordre et

les tiennent à l’écart de toute notre vie intérieure. Il ne faut donc pas

s’étonner qu’elles ne soient pas encore tout à fait gagnées à cette vie.

Nous devons bien voir que le mouvement, la conception du monde

national-socialiste, ne peuvent subsister que s’ils sont portés par les

femmes : car les hommes saisissent les choses avec leur entendement,

alors que la femme le saisit avec son cœur.

21

Depuis que notre Reich existe, son histoire et celle des peuples

allemands, avec l’éternel mouvement ascendant et descendant de

la vie, constituent un triste enseignement : grandeur et décadence,

force et puissance, faiblesse et déclin. C’est pourquoi nous ne pouvons

attendre, nous ne pouvons avoir la témérité de penser que dans

les siècles ou les millénaires à venir un autre Adolf Hitler surgira,

qui possédera la même grandeur, la même force et le même coeur

que lui. Et nous n’avons pas le droit de nous soustraire à la difficulté

et à la dureté de ce qui peut être fait aujourd’hui en disant :

‘‘ Ceux qui viendront après le feront ’’. C’est à nous de le faire, c’est à

nous que la victoire a été arrachée, c’est nous qui sommes responsables

de 1918, nous tous, jeunes ou vieux à l’époque, c’est nous

que les comités de soldats ont piétinés, c’est nos drapeaux qu’ils

ont déchirés, et c’est à nous de réparer les tort que nous avons subi.

Autrefois, l’étendard de la victoire nous a été arraché sans pitié, nous

menons aujourd’hui notre combat avec la même absence de pitié.

C’est dur et terriblement difficile pour les troupes qui doivent le

faire, mais elles doivent le faire et elles l’ont fait. Et je peux vous dire

une chose : moi, Reichsführer SS et fondateur de la SS, j’estime que

le fait qu’elles l’aient supporté sans que leur moralité ou leur âme en

soit atteinte a été la chose la plus dure, celle qui pèse le plus lourd

dans la balance.

Traditions

Le fait que la famille et le clan répondent de chacun de leurs

membres est une coutume allemande très ancienne. De la même

manière il est évident que le clan tout entier est honoré quand un de

ses membres s’est particulièrement distingué. Lorsqu’à la fin de la

guerre un soldat entrera en possession de son domaine héréditaire, ce

n’est pas seulement lui qui en bénéficiera, mais également sa femme,

ses enfants, et indirectement ses parents, et à travers les générations

tous ses descendants, aussi longtemps que la famille se perpétuera.

Un grand soldat méritant, décoré de la Croix de Chevalier, a la certitude

qu’après la guerre il recevra de l’État des honneurs particuliers

22

ainsi qu’une dotation : il a la certitude que s’il tombe, le Führer et

chef suprême accordera à sa veuve et à ses enfants la bienveillance

et la faveur particulière de l’État, bien au-delà de toute pension de

guerre. Inversement, il va de soit que si l’un d’eux est infidèle et que

le clan ne peut prouver qu’il l’a rejeté, on demandera des comptes à

ce même clan.

Nous voyons combien un peuple qui ne croit qu’en ses ancêtres

peut se montrer courageux : le Japon. Il est difficile de vaincre un tel

peuple. Il faut que dans les décennies que nous avons encore devant

nous, nous insufflions cette foi et cette force à notre peuple. C’est

pourquoi justement cette foi doit devenir un élément de vie de la SS.

Il est tout à fait indifférent à l’homme qui vit par hasard en

1936 d’avoir des enfants ou non. C’est une question de préférence

personnelle. L’un a un chien, l’autre a un enfant. Ou bien on a un

enfant pour pouvoir léguer à quelqu’un ce qu’on possède, ou bien

pour être soigné quand on sera vieux. Ce sont autant de motifs

égoïstes. Car il en sera toujours ainsi chez l’homme atomisé, chez

l’individu isolé. L’homme libéral est bien le péché mortel du libéralisme

et du christianisme. Ils ont exactement su comment détruire

le passé. Comment était l’homme du passé ? Il était inséré horizontalement

dans un ensemble naturellement constitué de clans, de

communautés villageoises, de régions ; verticalement, il était inséré

dans une longue chaîne dont-il représentait un maillon, soutenu par

la croyance que le clan le remettrait sans cesse au monde — vous

constaterez que chez nos ancêtres, le petit-fils recevait souvent le

nom de son grand-père — et c’est pourquoi l’on priait toujours le

ciel d’avoir un fils, pour ne pas renaître dans un clan étranger, sous

un autre nom.

On peut philosopher pendant des heures pour savoir si l’on renaît

ou pas. C’est un sujet dont on peut discuter pendant des heures.

Je dois dire qu’il y a autant d’arguments en faveur de cette croyance

qu’en faveur d’une autre. Elle est aussi difficile à démonter scientifiquement

que le christianisme, que la doctrine de Zarathoustra, que

celle de Confucius, etc.

23

Mais elle présente un grand avantage : un peuple qui croit à la

renaissance et qui honore ses ancêtres — et s’honore donc lui-même

— a toujours des enfants et vit donc éternellement.

Je ne peux en aucun cas admettre l’opinion du Prof. Dr. B. K.

Schultz. À mes yeux, elle est scientifiquement insoutenable. En effet,

si l’on suit son raisonnement qui consiste à dire qu’à la troisième

génération on ne peut plus compter qu’il reste un seul des chromosomes

provenant du Juif, on arriverait à prétendre que ceux des

autres ancêtres ont également disparu. Alors, je pose la question :

d’où l’homme tient-il son patrimoine génétique si à partir de la troisième

génération aucun chromosome de ses ancêtres ne subsiste ?

Je vous ai dit souvent déjà que les généalogies sont des paperasses

insensées si l’on n’en fait pas quelque chose de vivant : nous

devons inculquer à nos hommes et plus tard à nos enfants le respect

des ancêtres, du passé, et donc de la continuité vers le futur. De cette

manière seulement la généalogie acquiert son sens, elle nous fait

comprendre que nous avons chacun des ancêtres à qui nous devons

manifester notre respect. Elle nous fait également comprendre ceci :

aussi fiers que nous soyons, nous sommes insignifiants, car nous ne

sommes qu’un anneau, qu’un maillon d’une longue chaîne. Et elle

nous fait en même temps comprendre que nous sommes importants

et nécessaires, car si nous disparaissons, tout ce que nos ancêtres ont

fait devient inutile. Telle est la signification que j’attribue au culte

des ancêtres. Et je crois fermement qu’à partir du moment où il

vénérera ses ancêtres, un peuple résoudra le problème de savoir s’il a

suffisamment d’enfants ou non, sans qu’il soit besoin de prendre des

mesures sociales particulières.

Je ne me mêle pas de religion, je laisse à chacun le soin de résoudre

ce problème. Mais je n’ai jamais supporté aucun athée dans

les rangs de la SS. Chacun croit au fond de lui-même au Destin, au

Seigneur, à ce que nos ancêtres appelaient dans leur langue Waralda,

le Très Ancien, à quelque chose de plus fort que nous. Nous savons

très bien que les proverbes qui disent que l’homme domine la nature

ne sont que des proverbes prétentieux et stupides.

S’il venait à la nature l’idée de faire pleuvoir pendant huit ou

dix semaines, ou, disons, de faire neiger jusqu’à fin Juin de cette

année au lieu de Mars à Avril, nous ne parviendrions pas à nous

tirer d’une telle situation. Alors ce serait la fin de ce que dans notre

mégalomanie nous appelons culture, civilisation et niveau de vie :

‘‘L’Humanité affamée devrait lutter

purement et simplement pour survivre et

elle choisirait sans doute le moyen le plus simple ’’

étendard ns


AVIS AUX HONORABLES CENSEURS SIONISTES QUI LIRONT CE LIVRE

Apprenez que nous ne nous adressons qu’à la plèbe, les sans-voix, la masse puante des goym en puissance, qui ne croient plus en rien de ce que peut leur dire les diverses idoles politiques, toutes soumises à Mamon.

Réjouis-toi Juif, tu sembles avoir gagné ton pari de vouer la Nation Blanche à la disparition de sa race, de ses connaissances, de ses religions et de sa volonté à survivre en tuant le premier à naître dans le ventre de sa mère. Réjouis-toi, tu vas pouvoir devenir le Maître du monde ordonné selon les préceptes de ta folie thalmudique. Allumons les cierges et lâchons les démons. Que le sang des enfants innocents coule et abreuve l’azim !

Au fait qui après cela te faudra-t-il réduire en esclavage ? Qui ? Que feras-tu de ton tas d’or ? Saura-t-il te nourrir convenablement, toi qui rechigne à travailler la Terre pour en obtenir courageusement le lait et le miel, au lieu de le voler à l’Akum ?

Ancètres


Réécrire l’histoire: L’holocauste remise en question

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Pendant qu’au Québec ,des djihadistes  rejetés par les États-Unis mais acceptés par  l’immigration canadienne pour nous affaiblir tentent de nous obliger à nous fermer la gueule sur des critiques envers leur religion satanique (loi 59 de Couillard),je me permets d’attaquer la crédibilité de la sacro sainte chapelle de l’Holocauste!

 

Dans ce monde, nous pouvons remettre en question beaucoup de choses intéressantes comme… si Jésus Christ a existé, s’il y a de la vie sur Mars, s’il y a des extraterrestres ou pourquoi le toast tombe toujours le nez au sol par le côté de la confiture. Mais il ne faut surtout pas remettre en cause  que l’Holocauste a eu lieu dans l’Allemagne nazie.

Et le fait pourquoi il est conseillé de ne pas demander beaucoup de choses sur cette question est que, dans plus de 30 pays ,ceci est passible d’amendes ou d’emprisonnement de deux ans au maximum ,simplement en niant qu’un tel événement «historique  soit arrivé ».

  • L’Espagne veut légiférer  sur le fait que nier l’Holocauste est un crime dans le Code pénal.
  • Le ministre Gallardón a  ajouté ce nouveau crime  dans le projet de réforme présenté récemment,en Espagne.
  • Le ministre de la Justice est un  « ami sincère » du peuple juif et d’Israël,un pro-sioniste.
  • Les associations juives en Espagne sont  satisfaites, mais appellent le gouvernement  à la prudence.

Ainsi, à la fin de 2012 l’Espagne a inclus dans son code pénal la  négation de l’Holocauste et fait un  clin d’œil à la communauté juive.
Avec le simple fait de l’observation de ces mesures, cela  donne à réfléchir.

Mais qu’est-il  arrivé au cours de la Seconde Guerre mondiale? Y avait-il  vraiment une persécution et un génocide du peuple juif?

Oui et non.

La théorie officielle incontestable nous dit que 6 millions de Juifs ont été tués dans la manière la plus cruelle, mais si nous commençons à réviser les chiffres, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
Pour commencer, il n’y a jamais eu six millions de juifs dans les pays occupés par les  troupes allemandes  car ils n’ était vraiment  que moins de 4 millions.

Si nous nous référons aux listes des morts dans les camps de concentration, les chiffres changent considérablement, de 370 000 morts.
Mais attention, ces 370.000 juifs n’ont pas été tués ou exterminés, mais  sont  simplement morts, et 62 millions de personnes sont mortes pendant la guerre, les Juifs et les alliés, la famine, le typhus ou la vieillesse. ..

Document très significatif sur les mortalités juives en Allemagne,durant la guerre.

Document très significatif sur les mortalités juives en Allemagne,durant la guerre.

Et si 60 millions de personnes sont mortes et « seulement » 370 000 Juifs, pourquoi qualifier cela  comme une persécution ou d’un plan d’extermination du peuple juif?
Un autre des mythes qui ont été racontés au sujet de ces « camps » est que Juifs ont été gazés dans les chambres à gaz. Mais comme dirait  Jack l’Eventreur:Commencons par commencer!

Soi-disant  que le gaz utilisé pour gazer les juifs était  le « Zyklon B », mais ce gaz avait été utilisé depuis la Première Guerre mondiale, non seulement sur le plan militaire mais aussi civil comme un pesticide puissant et un désinfectant. Et dans les camps de concentration, tous étaient  habitués à ce produit, pour désinfecter certaines zones et éliminer surtout  les poux.

Il est assez ironique puisque beaucoup de personnes sont mortes du typhus, une maladie qui est contagieuse par une mauvaise hygiène et l’accumulation des poux, et dire qu’il est ironique parce que si vraiment les nazis avaient utilisé en grandes quantités le «Zyklon B»  sur de nombreuses personnes ,elles  ne seraient pas mortes du typhus.

En outre, aujourd’hui en 2015,plus de 70 ans après cette Deuxième Guerre Mondiale,il n’y a  pas de survivants des camps de concentration  qui pourraient prétendre avoir vu le  gazage systématique des juifs par les allemands dans tous les camps connus. Et non, il n’a jamais eu un seul allemand qui a  été arrêté et formellement accusé  de gazage des prisonniers dans les camps de concentration.

Il est également précisé que dans les camps de concentration,beaucoup de  personnes   sont venus immédiatement pour les « chambres à gaz » sans aucune protection pour enlever les corps.
Même une récompense $ 50,000  (depuis 1945) n’a apporté aucune preuve que  des caméras existaient vraiment afin de filmer  » les colonnes de condamnés  juifs marchant vers la mort ». L’argent a été déposé dans une banque et est toujours en attente de quelqu’un qui peut fournir une sorte de preuve crédible.

Peut-être il y a des gens à se référer aux documents où quelques soldats nazis disent que si ils avaient des chambres à gaz. Désolé de vous décevoir en vous disant ces quelques documents ont été soient forgé (comme le cas  Poliakov ) ou enlevés et forcés à être signé après de longues séances de torture par les interrogateurs Juifs sauvages à la solde des américains,des soviétiques ou des anglais…les vainqueurs de la guerre!

Et si nous suivons les exterminations …à leur apogée dans les chambres à gaz …sur  la façon dont ils se sont débarrassés de tant de cadavres?

L’histoire nous dit qui a brûlé, et déjà, elle a mis l’enfant avec le  pyjama rayé et  nous demande d’arrêter de poser des questions.

Mais dans toute la criminalistique de cette histoire prouve   que cela prend environ 40 heures pour incinérer un corps humain en utilisant les méthodes  utilisées  à ce moment-là:on utilisait  du bois ou du mazout. Étant donné que les troupes allemandes n’avaient pas de grandes quantités de carburant, ce qui signifie que pour  brûler six millions de corps ,240 millions d’heures de crémation ont été nécessaires .

L'entrée d'un camp bien connu en Allemagne.

L’entrée d’un camp bien connu en Allemagne.

L’IMPOSSIBILITÉ ARITHMÉTIQUE

 

En supposant que  l’on met en crémation simultanément autant de corps  que  1000 personnes, il aurait quand même été nécessaire de prendre  240000 heures pour  brûler  6 millions de corps .
240000 heures font exactement 10000 jours, à savoir: un peu plus de 27 ans. Autrement dit, si les Allemands avaient incinéré 1.000 Juifs, simultanément,de manière  implacable, efficace et sans interruption depuis 1940,ils  auraient  fini d’incinérer le dernier des 6 millions de Juifs en 1967.
Vive la logique!

Et qu’en est-il des restes ,des cendres  après avoir brûlé les cadavres?
Les cendres qui restent après avoir  incinérer un corps humain, pèsent entre 2,5 et 4,5 kg. Pour 6.000.000 de cadavres, cela signifie que, quelque part il devrait y avoir entre 15 à 27.000.000 kilos de cendres sans calculer les déchets de combustible utilisé…un beau monticule!

Le fait est qu’on ne  trouve pas aucun site  où  aurait été déposé ces  énormes quantités de cendres.

Revenant au sujet de certains chiffres, nous voyons que, selon le « World Almanac» de l’American Jewish Committee ,qu’il y  avait, en 1938, environ 15,688.259 Juifs dans le  monde entier.

Selon le New York Times, dans un article de W. Balswin, en 1948, la population juive mondiale se situait à 18.700.00 personnes.
Si nous prenons le chiffre de 15 millions de 1938, nous soustrayons le présumé six millions de l’Hollowcaust, oups, désolé, je voulais dire holocauste, nous sommes seulement à  9 millions de juifs. Il est absolument impossible que ceux-ci ont été en mesure de reproduire 9 millions d’individus pour construire le chiffre de  18 millions de 1948. Il n’y a aucune population dans le monde  qui est capable de doubler leur nombre dans trois ou quatre ans. Même pas  en 10 ans que cette  croissance de la population serait possible.

 

« Une grande partie de la littérature sur la solution finale d’Hitler est sans valeur pour un érudit. Certes, les études de l’Holocauste sont pleins d’absurdités, sinon pure fraude … Voyant les âneries que les sionistes propagent  quotidiennement  sur l’Holocauste, la chose la plus étrange est que il y a si peu de  sceptiques.  » Dr. Norman Finkelstein, un érudit juif et auteur de L’Industrie de l’Holocauste.

 

On sait que, peu de temps après la cessation des hostilités de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs qui ne pouvaient pas être immédiatement situés, ou ne pas être enregistré auprès des autorités alliées, ont été automatiquement considéré comme morts pour l’extermination. Parce que cette procédure  était absolument arbitraire, cela a  produit des cas tout à fait ridicules. L’un de ces cas  est celui  de Simone Veil, ancienne ministre de la Santé publique du gouvernement français d’après-guerre et même devenu président du Parlement européen. Vous pouvez voir son nom sur la page 519 du «Mémoire de la déportation des Juifs de France », où est comptabilisée  cette bonne dame comme personne exécutée dans la chambre à gaz. Sa résurrection reste un mystère.
Le peuple juif a toujours été une victime lorsque a vraiment vu  le contraire.

Il faut remonter quelques années seulement avant la Seconde Guerre mondiale et, en 1932, les Juifs en effet réalisé un génocide d’au moins 6.000.000 de  Gentils dans le Holodomor ukrainien («meurtre par la faim»). 30 millions (plus ou moins) des Gentils ont été fusillés, pendus, affamés et / ou travaillé à la mort dans les camps de travail du Goulag au cours des six décennies du règne judéo-bolchevique de l’Union soviétique.

 

...il y eu 6 morts à un moment donné...personne ne parle d'holocauste ukrainien.

…il y eu 6 millions de morts à un moment donné…personne ne parle d’holocauste ukrainien.

Et si vous  étiez  un juif  ,à ce moment-là,et saviez vraiment que les Juifs étaient exterminés et que leur sort était la chambre à gaz, pourquoi ne pas se battre pour survivre?

Comme pour le simple fait que s’ils n’ont pas  été capturés pour  être exterminés, puisqu’il n’y avait pas eu  un tel génocide,c’est que  tout simplement ils ont été emmenés dans des camps de concentration pour être utilisés comme de simples travailleurs  dans les usines de la région.

Dès lors ,il y a le célèbre panneau à l’entrée du camp de concentration d’Auschwitz  qui se lit: « Le travail vous rendra libres. » Alors si c’étaient des camps d’extermination, que peut bien faire cette  affiche  là-bas?Elle ne signifie rien!

Ce n’est  une petite  partie de la preuve de la grande farce de l’Holocauste que les  groupes extrémistes sionistes ont utilisé dans les petites écoles pour nous laver le cerveau. 

Il ne faut pas négliger  l’aide précieuse de films trash comme Le garçon au pyjama rayé et les autres matériels de propagande d’Hollywood, ou plutôt, JudiWood.

Je pourrais parler pendant des heures du matériel demandé spécifiquement par Eisenhower et Patton à Washington de toute urgence pour les aider:

des caméramen profesionnels  et du personnel  expérimenté d’Hollywood…pour tout filmer!

 

 


D es photos qui expliquent la personne du Führer Adolph Hitler

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Adolf Hitler est certainement l’une des personnes les plus controversées de l’histoire. Certaines personnes disent que si une certaine conversation se poursuit assez longtemps, il est presque certain que quelqu’un va parler de Hitler. Si cela se produit, voici 10 faits que vous ne saviez probablement pas sur Hitler qui rendront la conversation encore plus intéressant.


1-

Médaille du Prix national allemand pour l'art et la science.

Médaille du Prix national allemand pour l’art et la science.

Hitler a créé sa propre version du prix Nobel, après avoir interdit l’officiel. Il a été créé en 1937 et appelé le Prix national allemand pour l’art et la science. L’un des bénéficiaires les plus notables de ce prix était Ferdinand Porsche, qui est responsable de la création de la légendaire voiture Volkswagen Beetle.


 

2-

Le Fûhrer devant la Tour Eiffel,à Paris.

La tour Eiffel est probablement la structure la plus reconnaissable en France. Quand l’Allemagne  a occupé Paris  pendant la Seconde Guerre mondiale, Hitler a décidé de visiter la capitale française. La Résistance française avait  saboté le site en   coupant  les câbles d’ascenseur sur la Tour Eiffel, de sorte qu’il ne pouvait pas arriver au sommet sans avoir à monter plus de 1700 marches. Toutefois, il a décidé de prendre une photo juste en face de la Tour Eiffel, sans réellement l’escalader.


3-

Artéfact juif

La haine d’Hitler pour les juifs est très bien connu, mais saviez-vous qu’il a effectivement recueilli de nombreux artefacts juifs? Son plan était de créer le Musée d’une race éteinte.

 


4-

 

Équipe nationale allemande de soccer

Hitler détestait le football (soccer). La raison? Peu importe comment l’équipe nationale s’était pratiqué (ou comment  ils ont essayé de manipuler les matchs), la victoire allemande n’était pas garanti.


5-

Adolph Hitler....ou Schicklgruber!

Adolph Hitler….ou Schicklgruber!

C’est en  1877 que le père d’Adolph Hitler changea de nom de famille.Il s’appelait Alois Schicklgruber,à l’origine.

 

 

 


6-Dr. Eduard Bloch

 

Il y a un Juif que nous connaissons qu’ Hitler ne détestait pas. Alors qu’il était très jeune, sa famille ne pouvait pas se permettre de payer pour un médecin. Eduard Bloch, un médecin juif-autrichien, a décidé de les aider ,lui et sa famille ,en ne leur  chargeant rien  pour ses services. Quand l’Allemagne nazie est venue au monde , ce médecin a été nommé  «Juif Noble » et n’a jamais été inquiété par aucun nazi ou SS.


7-

Presque 20 ans séparent ces 2 photos du Führer.

Presque 20 ans séparent ces 2 photos du Führer.

 

Il y avait beaucoup d’histoires différentes sur la moustache d’ Hitler. Apparemment, pendant la Première Guerre mondiale, il avait  l’habitude d’avoir ce type de moustache (photo de gauche), qu’il a coupé plus tard. Il  disait  que le nouveau style ,à droite,était  plus facile pour lui pour porter un masque à gaz. D’autres rapports disent qu’ Hitler a choisi le nouveau style, car faisait que  son nez semblait  plus petit.


8-

Geli Raubal: une femme superbe.

Geli Raubal: une femme superbe.

 

Geli Raubal, demi-nièce d’Hitler, restait  dans son appartement à Munich alors qu’elle  étudiait la médecine. Après avoir entendu des rumeurs qu’elle sortait avec son propre pilote, Hitler lui interdit de le voir. Peu de temps après, elle se suicida  d’une balle  dans la tête,en utilisant son arme.


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Dalle funéraire d'Alois Hitler,père du Führer.

Dalle funéraire d’Alois Hitler,père du Führer.

 

Le  « système  politique mensonger » mis en place par les vainqueurs de la  Deuxième Guerre Mondiale ,veut que vous croyez que le corps d’Hitler a été enterré quatre fois(?). Après un certain temps, ses restes auraient été incinérés et les cendres ont été jetées dans le vent.

Franchement quelle foutaise!

L’auteur de ces lignes   vous a  déjà  démontré qu’Hitler avait fuit en Argentine  après son évasion de Berlin,le 26 avril 1945 ,vers 18h00!


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Cette photo non datée des  archives  montre Adolf Hitler  regardant des peintures dans un lieu inconnu. Deux aquarelles signées par Adolfont été vendues ,à Nuremberg en Allemagne du sud, théâtre des nazis de nombreux crimes de guerre, selon le journal ìNurnberger Abendzeitun Hitler gî .

Cette photo non datée des  archives  montre Adolf Hitler  regardant des peintures dans un lieu inconnu. Deux aquarelles signées par Adolfont été vendues ,à Nuremberg en Allemagne du sud, théâtre des nazis de nombreux crimes de guerre, selon le journal ìNurnberger Abendzeitun Hitler .

 

Hitler aimait l’art. Il s’était  même déplacé à Vienne pour poursuivre une carrière artistique. Peu de temps après, il a demandé à suivre des cours  à l’Académie des Beaux-Arts à Vienne, mais avait  été refusé par le  responsable…d’origine juive .

 


À suivre mes ami(e)s!

 

 

 

 

 

 


Première Guerre Mondiale :voici plus de 20 photos spectaculaires certaines inédites de cette époque

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En même temps que je montais mon nouveau site web aujourd’hui,que j’ai continué à écrire mon autobiographie tout en jouant avec Pitchounette,ma petite chienne…j’ai fait d’extraordinaires  découvertes dans mes archives.

Il s’agit d’un groupe de nombreuses photos de la Première Guerre Mondiale,dont certaines inédites et je me suis amusé à vous préparé cet article qui vous en mettra plein la vue,j’en suis certain.

Je suis resté stupéfait devant  deux photos qui nous montrent  les tentatives de  concevoir le « premier drône aéronatique » d’avant le nom!

Bref,je vous laisse juge de ces photos qui sont des pièces d’histoire de notre monde:

 

Ballon d'observation installé par l' US Army sur la frontière mexicaine en 1917.Le contre-espionage américain et britannique savaient que les allemands cherchaient à entraîner les mexicains dans la guerre à leurs côtés...donc les américains les surveillaient particulièrement.

Ballon d’observation installé par l’ US Army sur la frontière mexicaine en 1917.Le contre-espionage américain et britannique savaient que les allemands cherchaient à entraîner les mexicains dans la guerre à leurs côtés…donc les américains les surveillaient particulièrement.

 

 

1914-Une locomotive du dernier modèle du jour sortie tout droit de ses ateliers...aux USA.

1914-Une locomotive du dernier modèle du jour sortie tout droit de ses ateliers…aux USA.

 

 

1914-montage de locomotives et de wagons dans une entreprise américaine.

1914-montage de locomotives et de wagons dans une entreprise américaine.

 

1914-un élévateur à grains à St-Joseph,Missouri aux USA.

1914-un élévateur à grains à St-Joseph,Missouri aux USA.

 

 

1918-une des premières locomotives électriques.

1918-une des premières locomotives électriques.

 

 

 

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes ...ou aériennes.

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes …ou aériennes.

 

1915-photographie d'un site exceptionnel des Montagnes Rocheuses au Canada.Je ne pouvais pas laisser cette remarquable photo de la nature sauvage de cette époque ,au Canada.

1915-photographie d’un site exceptionnel des Montagnes Rocheuses au Canada.Je ne pouvais pas laisser cette remarquable photo de la nature sauvage de cette époque ,au Canada.

 

Durant l'hiver 1916,on coupe la glace sur un lac de Pennsylvanie aux USA.

Durant l’hiver de 1916,on coupe la glace sur un lac de Pennsylvanie aux USA.

 

 

Première Guerre Mondiale -canon de 18 pouces de la défense cotière à Sandy Hook,USA.Les américains "copièrent" la Grosse Bertha allemande dans le but de défendre leurs côtes contre des attaques maritimes.

Première Guerre Mondiale -canon de 18 pouces de la défense côtière à Sandy Hook,USA.Les américains « copièrent » la Grosse Bertha allemande dans le but de défendre leurs côtes contre des attaques maritimes.

 

Première Guerre Mondiale-un employé découpe une pièce de métal dans une entreprise non identifiée à Montréal au Québec. Les commandes de matériel blindé en provenance de l'Empire Britannique montèrent en flèche et de nombreuses améliorations furent faites aux procédés de découpage de l'acier à l'acéthylène,au Canada et aux USA.

Première Guerre Mondiale-un employé découpe une pièce de métal dans une entreprise non identifiée à Montréal au Québec.
Les commandes de matériel blindé en provenance de l’Empire Britannique montèrent en flèche et de nombreuses améliorations furent faites aux procédés de découpage de l’acier à l’acéthylène,au Canada et aux USA.

 

 

1916 - Opération chirurgicale sur le front en Allemagne.

1916 – Opération chirurgicale sur le front en Allemagne.

 

 

 

Première Guerre Mondiale-un hôpital ambulant motorisé. Il s'agit d'une grande nouveauté et d,une formidable adaptation des services de santé durant la Grande Guerre.

Première Guerre Mondiale-un hôpital ambulant motorisé.
Il s’agit d’une grande nouveauté et d’une formidable adaptation des services de santé durant la Grande Guerre.

 

 

 

 

Photo d'un coin de la ville de Jérusalem,en 1917,après l'arrivée du colonel Thomas E. Lawrence (Lawrence d'Arabie) à Akaba,au sud de la Palestine. La prise d'Akaba marque le début de la fin de l'Empire Ottoman que le dictateur Erdogan de Turquie veut venger.

Photo d’un coin de la ville de Jérusalem,en 1917,après l’arrivée du colonel Thomas E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) à Akaba,au sud de la Palestine.
La prise d’Akaba marque le début de la fin de l’Empire Ottoman que le dictateur Erdogan de Turquie veut venger.Nous voyons ici des officiers britanniques faisant leur entrée  par la porte sud de la vieille ville.En agrandissant la photo on voit des soldats arabes à l’arrière et des anglais sur la droite.Il y a 100 ans les musulmans libéraient Jérusalem!

 

 

Photo historique du colonel Thomas E. Lawrence ,plus connu sous le nom de Lawrence d'Arabie.Sa seule existence et les nombreux actes de bravoures qui firent sa renommée prouvent que tous les préjugés des armées britanniques et américaines à l'encontre des gais,des noirs et surtout des femmes étaient sans fondement.De plus,il était un homme de petite taille et d'une grande sensibilité.

Photo historique du colonel Thomas E. Lawrence ,plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie.Sa seule existence et les nombreux actes de bravoures qui firent sa renommée prouvent que tous les préjugés des armées britanniques et américaines à l’encontre des gais,des noirs et surtout des femmes étaient sans fondement.De plus,il était un homme de petite taille et d’une grande sensibilité.

 

 

L'émir Fayçal d'Arabie (ou Fayçal de la Mecque) est celui que l'Empire Britannique choisit pour contrôler cette vaste région.À l'arrivée de Lawrence,il est l'équivalent d'un chef de tribue...parmi tant d'autres en Arabie.

L’émir Fayçal d’Arabie (ou Fayçal de la Mecque) est celui que l’Empire Britannique choisit pour contrôler cette vaste région.À l’arrivée de Lawrence,il est l’équivalent d’un chef de tribu…parmi tant d’autres en Arabie.Pour un homme  très religieux,il montrera une grande ouverture d’esprit et une grande perspicacité lors de sa première rencontre avec Lawrence.

 

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes ...ou aériennes.

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes …ou aériennes.

 

 

Arrestation de Gravilo Princip peu après ses deux coups de feu mortels sur la personne de l'archiduc François-Ferdinand et son épouse,le 26 juin 1914.

Arrestation de Gravilo Princip peu après ses deux coups de feu mortels sur la personne de l’archiduc François-Ferdinand et son épouse,le 26 juin 1914.

 

1918-un rapide bateau motorisé fend l'eau sur le fleuve Hudson près de New York.

1918-un rapide bateau motorisé fend l’eau sur le fleuve Hudson près de New York.

 

 

1917-Début de la pasteurisation du lait à grande échelle. Devant la crise alimentaire qui sévit en europe et l'expansion de diverses épidémies ,dont la grippe espagnole,la pasteurisation du lait rendit un service incalculable à l'humanité,à cette époque.

1917-Début de la pasteurisation du lait à grande échelle.
Devant la crise alimentaire qui sévit en europe et l’expansion de diverses épidémies ,dont la grippe espagnole,la pasteurisation du lait rendit un service incalculable à l’humanité,à cette époque.

 

 

Première Guerre Mondiale-caméra d'observation attachée sur l'aile d'un avion.C'est le début d'une véritable reconnaissance aérienne par les belligérants.

Première Guerre Mondiale-caméra d’observation attachée sur l’aile d’un avion.C’est le début d’une véritable reconnaissance aérienne par les belligérants.

 

Première Guerre Mondiale-cet avion est équipé d'un système de contrôle sans fil.Il s'agit du même appareil que la photo précédente,donc vers 1917-18,les alliés tentèrent de fabriquer un "drône d'avant le nom". Il faudra attendre le début des années 2000 pour les voir véritablement se développer. La pensée est la création en toute chose pour les Humains de la Terre.

Première Guerre Mondiale-cet avion est équipé d’un système de contrôle sans fil.Il s’agit du même appareil que la photo précédente,donc vers 1917-18,les alliés tentèrent de fabriquer un « drône d’avant le nom ».
Il faudra attendre le début des années 2000 pour les voir véritablement se développer.
La pensée est la création en toute chose pour les Humains de la Terre.

 

Première Guerre Mondiale-Inspection des lentille d'un périscope.

Première Guerre Mondiale-Inspection des lentille d’un périscope.

 

 

Première Guerre Mondiale-le premier biplan bimoteur de conception américaine.

Première Guerre Mondiale-le premier biplan bimoteur de conception américaine.

 

Première Guerre Mondiale-le nouveau biplan américain armé d'une torpille aérienne et d'une mitraillette Lewis facilement ajustée pour tirer ver le haut. Le but de la conception de la torpille aérienne et du biplan bimoteur américain était d'attaquer les dirigeables zeppelins allemands.Il s'agissait de larguer la torpille en survolant le zeppelin et en piquant sur lui...comme les stukas de 1939-45.

Première Guerre Mondiale-le nouveau biplan américain armé d’une torpille aérienne et d’une mitraillette Lewis facilement ajustée pour tirer ver le haut.
Le but de la conception de la torpille aérienne et du biplan bimoteur américain était d’attaquer les dirigeables zeppelins allemands.Il s’agissait de larguer la torpille en survolant le zeppelin et en piquant sur lui…comme les stukas de 1939-45.

 

Première Guerre mondiale-La fameuse torpille aérienne conçue pour abattre les dirigeables Zeppelins...telle que décrite sur la photo précédente. Il s'agit d'un document ultrat-secret non-déclassifié de l'US Army.Je risque la prison?:)

Première Guerre mondiale-La fameuse torpille aérienne conçue pour abattre les dirigeables Zeppelins…telle que décrite sur la photo précédente.
Il s’agit d’un document ultrat-secret non-déclassifié de l’US Army.Je risque la prison?:)

 

Première Guerre Mondiale-Périscope de surveillance territoriale de l'US Army en 1917.

Première Guerre Mondiale-Périscope de surveillance territoriale de l’US Army en 1917.

 

Première Guerre Mondiale-Poste de radio sans fil de l'US Army.

Première Guerre Mondiale-Poste de radio sans fil de l’US Army.

 

1917-Hydravion de surveillance maritime de la Marine Américaine.

1917-Hydravion de surveillance maritime de la Marine Américaine.

 

Première Guerre Mondiale-Un rapide monoplan de conception allemande. En Agrandissant la photo ,nous pouvons voir les détails des cocardes françaises sur l'avion.Il s'agit donc d'une prise de guerre.

Première Guerre Mondiale-Un rapide monoplan de conception allemande.
En Agrandissant la photo ,nous pouvons voir les détails des cocardes françaises sur l’avion.Il s’agit donc d’une prise de guerre.

 

Première Guerre Mondiale-un des premiers u-boats de la Kriegsmarine allemande.

Première Guerre Mondiale-un des premiers u-boats de la Kriegsmarine allemande.

 

Première Guerre Mondiale-le premier sousmarin américain,le Merchantman.

Première Guerre Mondiale-le premier sous-marin américain,le Merchantman.

 

Première Guerre Mondiale-un puissant  buldozer venant du génie de l'US Army.

Première Guerre Mondiale-un puissant buldozer venant du génie de l’US Army.

 

 

J’ai accumulé un nombre considérables de photos au fil des années,vous aurez deviné que certaines des photos  de cet article sont inédites et appartiennent à ma collection.

Je vais vous  faire cadeau d’un nombre beaucoup plus considérable au fil des mois à venir…et ce sera un grand plaisir!

Votre humble serviteur,

le Défenseur de la Terre,

Miochel Duchaine

 

 

 

 

 


D’extraordinaires cartes postales de la Première Guerre Mondiale

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Du au nombre élevé de cartes postales  de la Grande Guerre en ma possession,cet article sera constamment  remis à jour.Donc en revenant souvent,vous découvrirez de nouvelles photos constamment!

 

Carte postale allemande artillerie

Carte postale allemande artillerie

 

 

Carte postale allemande artillerie

Carte postale allemande artillerie

 

Carte postale  allemande montrant des prisonniers français divers  bilingue

Carte postale allemande montrant des prisonniers français divers bilingue

 

Carte postale  britannique enfant recrutant

Carte postale britannique enfant recrutant

 

Carte postale  française  1917 Camp américain

Carte postale française 1917 Camp américain

 

 

Carte postale  française  Autos  mitrailleuses

Carte postale française Autos mitrailleuses

 

Carte postale  française  Avion

Carte postale française Avion

 

Carte postale  française  Avion Brequet en pilone

Carte postale française Avion Brequet en pilone

 

 

Carte postale  française  canon

Carte postale française canon

 

 

arte postale  française  autre canon

carte postale française autre canon

 

 

Carte postale  française  Hopital

Carte postale française Hôpital

 

Carte postale  française 1914 bataille de la Marne

Carte postale française 1914 bataille de la Marne

 

 

Carte postale  française 1916 Hopital auxilliaire

Carte postale française 1916 Hopital auxilliaire

 

Carte postale  française 1916 manoeuvre de pontage

Carte postale française 1916 manoeuvre de pontage

 

Carte postale  française 1918-1958  commémoration de l'armistice

Carte postale française 1918-1958 commémoration de l’armistice

 

Carte postale  française Arrivée des blessés anglais

Carte postale française Arrivée des blessés anglais

 

 

Carte postale  française Artillerie

Carte postale française Artillerie

 

 

Carte postale  française Artillerie

Carte postale française Artillerie

 

 

Carte postale  française Assaut de Vermelles

Carte postale française Assaut de Vermelles

 

 

Carte postale  française blessés allemands

Carte postale française blessés allemands

 

Carte postale  française Croix Rouge  française

Carte postale française Croix Rouge française

 

Carte postale  française Croix Rouge britannique

Carte postale française Croix Rouge britannique

 

 

Carte postale  française Meilleurs voeux fêtes

Carte postale française Meilleurs voeux fêtes

 

 

Carte postale  française tranchée du Champignon

Carte postale française tranchée du Champignon

 

 

Carte postale  serbe hopital en hiver

Carte postale serbe hopital en hiver

 

Carte postale allemande  d'Alsace occupée

Carte postale allemande d’Alsace occupée

 

 

Carte postale allemande aigle impérial victorieux

Carte postale allemande aigle impérial victorieux

 

Carte postale allemande soldats derrière des barils

Carte postale allemande soldats derrière des barils fortification ou barricade

 

arte postale belge portrait du roi Albert I

carte postale belge portrait du roi Albert I

 

Carte postale française Souhaits

Carte postale française Souhaits

 

 

 

 

 

 

 

 


Événement exceptionnel:Émission de télévision avec Michel Duchaine et Richard Glenn sur Orandia tv


Vidéo importante à voir:Un Juif français dit la vérité sur Hitler et l’Allemagne «nazie»

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Ernst Zündel à l’époque où il vivait encore au Canada (il vit aujourd’hui en Allemagne) s’est vu offrir une aide juridique par un Juif de France, dans son combat de 9 ans contre la justice canadienne.

 


Première Guerre Mondiale: Photos extraordinaires d’un U-Boat allemand

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uboat-interieur-controles électriques -sousmarin-21

 

Le SM UB-110 était un sous-marin de Type UB III utilisé par la marine Allemande à la fin de la Première Guerre Mondiale.

Il entre en service actif au printemps 1918, armé de 10 torpilles et d’une mitrailleuse sur sa tour. Il pouvait accueillir une trentaine d’officiers, matelots et soldats sur un rayon d’action de presque 14 000km à 15km/h submergé.

Le 19 juillet 1918 le SM UB-110 fut coulé à proximité de la Tyne dans le nord de l’Angleterre par le HMS Garry.

Le 4 octobre il fut renfloué pour être démantelé et ses matériaux réutilisés.

Ces photos ont été retrouvé par hasard dans un album se trouvant dans les archives du chantier naval où a eu lieu l’opération.

 

Le sous-marin en cale sèche après son renflouage.

Le sous-marin en cale sèche après son renflouage.

 

poste de pilotage vers la tour

poste de pilotage vers la tour

 

poste de pilotage vers l'arrière côté babord

poste de pilotage vers l’arrière côté babord

 

poste de pilotage vers l'arrière côté tribord

poste de pilotage vers l’arrière côté tribord

 

poste de pilotage vers l'arrière,vue générale.

poste de pilotage vers l’arrière,vue générale.

 

poste de pilotage vers l'avant,vue générale.

poste de pilotage vers l’avant,vue générale.

 

 

poste de pilotage vers l'avant 002

poste de pilotage vers l’avant 002

 

 

poste de pilotage vers l'avant 003

poste de pilotage vers l’avant 003

 

 

Quartiers de l'équipage

Quartiers de l’équipage

 

Quartier de l'équipage :salle du dortoir

Quartier de l’équipage :salle du dortoir

 

Salle des machines avec le moteur diésel

Salle des machines avec le moteur diésel

 

salle des moteurs

salle des moteurs

 

salle des torpilles vers l'arrière

salle des torpilles vers l’arrière

 

Salle des torpilles vers l'avant

Salle des torpilles vers l’avant

 

controles électriques vers l'arrière du sousmarin

controles électriques vers l’arrière du sousmarin

 

 

Autres contrôles électriques.

Autres contrôles électriques.

 

 

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Entrée d'un tube lance torpilles.

Entrée d’un tube lance torpilles.

 

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Intérieur:tubes lance torpilles à l'avant.

Intérieur:tubes lance torpilles à l’avant.

 

Vue arrière du sous-marin.

Vue arrière du sous-marin.

 

Vue de la cale sèche.

Vue de la cale sèche.

 

Autre angle de la cale sèche.

Autre angle de la cale sèche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La Conspiration nazie:un événement en hommage à l’évasion du Führer Adolph Hitler,le 26 avril 1945

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Photo de notre événement en français.

Photo de notre événement en français.

 

Je  vous invite tous à partager mes innombrables dossiers provenant  souvent des archives secrètes d’un gouvernement européen.

Je ne peux donner des noms,mais je peux facilement partager ces informations qui appartiennent à toute l’humanité.

Les Défenseurs de la terre sont d’avis que la connaissance doit être partagée également et gratuitement entre tous les Héritiers de l’Ère Nouvelle…et chaque humain vivant actuellement sur cette planète ,en est un.

Donc voici  le résultat  de plusieurs années de recherches que je vais me permettre de divulguer afin de contrebalancer les mensonges propagés depuis 1945.

Je vous invite è partager cet événement ,ces articles et ces vidéos qui,je le sais,vont probablement m’attirer  des poursuites judiciaires et faire de moi,davantage,un ennemi de l’état…pour ne pas dire:un ennemi de tous les états  vassaux du Nouvel Ordre Mondial.

Même si ces vérités vous dérangent,je vous les laisse en héritage et vous m’excuserez ,car dans ma vie,j’avais une Révolution Mondiale à proposer.

À ceux et celles que mes propos choqueront,essayez de vous adapter car nous ne sommes qu’au début du Grand Changement rendu nécessaire par  plus d’un siècle de négligence et de passivité.

Donc,voici le lien de l’événement Facebook  qui je l’espère,vous donnera le goût de changer vos mauvaises habitudes ,comme croire tout ce que vos gouvernements corrompus vous disent!

Événement Facebook en français: En hommage à l’évasion du Führer Adolph Hitler ,le 26 avril 1945


Adolph Hitler:le Führer et les sociétés secrètes partie 1de 10

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Une belle photo du Fûhrer Adolph Hitler

Une belle photo du Führer Adolph Hitler

AVANT  PROPOS

Le  but de cette série d’articles est de donner l’heure juste  sur la personne d’Adolph Hitler,ses relations,le développement de sa pensée politique,même après  la victoire des alliés et des sionistes bolchéviques.

Il restera à jamais,l’homme politique le plus marquant  du vingtième siècle.

Dans cette série d’article,vous apprendrez ce que le système politique du Nouvel Ordre Mondial,le néolibéralisme et ses partenaires d’oppression,ne veut pas que vous sachiez un jour,car vous risqueriez de vous éveiller et de vouloir votre liberté!Si vous voulez éviter  de devenir un ennemi de l’état,rendormez vous aussitôt que vous aurez terminé  la lecture du dernier article!


Le samedi 24 juin 1922, vers onze heures moins le quart, une petite auto décapotable rouge foncé, conduite par un chauffeur en uniforme, descendait à allure modérée la Königsallee à Berlin, dans le quartier résidentiel du Grünenwald. Sur la banquette arrière était assis un homme élégant au costume strict, dont les yeux sombres ressortaient, étrangement vivants et intelligents, dans un visage fin et mince, mais au front volontaire. Une seconde voiture, gris foncé, plus grande mais également découverte, rejoignit la décapotable. A son bord, deux hommes en manteaux de caoutchouc noir, la tête recouverte d’un capuchon qui laissait tout juste entrevoir l’ovale de leur visage entièrement rasé.

La petite auto rouge roulait à ce moment au milieu de la rue, presque sur les rails du tramway, comme si elle s’apprêtait à tourner. Le grand cabriolet gris, après l’avoir doublée sur la droite, lui fit une queue de poisson, la serrant contre le trottoir opposé. L’un des deux hommes en noir sortit alors un pistolet, visa le passager assis à l’arrière de la voiture rouge et fit feu à plusieurs reprises. Puis son complice se leva et, brandissant une grenade citron, la lança dans l’auto. Mais déjà, l’homme au fin visage s’était écroulé sur son siège et restait étendu sur le côté. Tandis que la voiture des assassins démarrait en trombe et filait par la Wallot Strasse, le chauffeur de la décapotable rouge avait bondi sur le trottoir et appelait à l’aide. C’est alors que la grenade explosa. L’homme étendu sur la banquette arrière fut littéralement soulevé par le souffle et la voiture elle-même eut comme un haut-le-corps dérisoire. Après quelques secondes de stupeur, des passants se précipitèrent, parmi lesquels une jeune fille qui monta dans la voiture et soutint le blessé, sans connaissance. Le chauffeur parvint à remettre son moteur en marche et, faisant demi-tour dans un crissement de pneus, remonta à toute allure la Königsallee jusqu’au commissariat tout proche.

Première victime juive du nazisme, le ministre allemand des Affaires étrangères. Walther Rathenau, devait mourir après une courte agonie, veillé par sa fidèle compagne et collaboratrice, l’Autrichienne Irma Staub, qui put recueillir ses ultimes paroles : « Les Soixante-Douze qui mènent le monde… » Il désignait par là les commanditaires de ses assassins, deux jeunes pangermanistes nommés Kern et Fischer. Le premier avait déclaré à quelques compagnons dans les minutes précédant le crime : « Si Hitler comprend que son heure est arrivée, il est bien l’homme que je crois. »

Photo datant du 29 juin 1934,à Berlin...juste un peu avant la décision d'éliminer Ernst Rohm,le chef des SA. Dans ce que nous appellerons:la Nuit des Longs Couteaux!

Photo datant du 29 juin 1934,à Berlin…juste un peu avant la décision d’éliminer Ernst Rohm,le chef des SA.
Dans ce que nous appellerons:la Nuit des Longs Couteaux!

 

Il fut le lieu de passage des forces de l’histoire, « le catalyseur de ces forces qui se sont déjà dressées devant vous ; et, après cela, vous pouvez le supprimer sans rien détruire de ce gui s’est fait par lui… Qu’il y ait dans ces temps aveugles à toute réalité non numérable le « fait » qu’il faut bien nommer « Adolf Hitler », c’est une effrayante ironie machinée par la Providence…

« Ah ! Vous ne croyez plus au mystère ? Eh bien ! Je pose ce fait dans votre histoire : Expliquez-le, si vous pensez encore que cela suffit à vous en protéger… »

Ainsi parlait Denis de Rougemont. Et là, tout est dit, ou presque. Il ne reste plus, pour cerner notre propos, qu’à compléter cette citation par celle du journaliste Jacques Nobécourt qui écrivait dans l’hebdomadaire Carrefour en date du 6 janvier 1960 :

« L’hypothèse d’une communauté initiatique, sous-jacente au nationalsocialisme, s’est imposée peu à peu. Une communauté véritablement démoniaque, régie par des dogmes cachés, bien plus élaborés que les doctrines élémentaires de Mein Kampf ou du Mythe du XXe siècle, et servie par des rites dont les traces isolées ne se remarquent pas, mais dont l’existence semble indubitable pour les analystes (et redisons qu’il s’agit de savants et de médecins) de la pathologie nazie. »

L’irréductibilité manifeste du nazisme aux critères « officiels » a il est vrai incité certains historiens — dont le plus remarquable demeure René Alleau — à rechercher dans les structures de l’imaginaire une explication à ce ténébreux surgissement, en plein XXe siècle, de forces que l’on croyait à jamais bannies de l’univers de l’homme civilisé. L’horreur dont l’Allemagne envoûtée revêtit le masque excédait par trop, en effet, les limites étouffantes imposées par les seules analyses économiques, sociales et politiques qui sont généralement censées rendre compte de la genèse du IIIe Reich.

Adolph Hitler à une ouverture de seesion du Parti nazi.Il est ici entouré de hauts dignitaires du parti.

Adolph Hitler à une ouverture de session du Parti nazi.Il est ici entouré de hauts dignitaires du parti.

La thèse la plus communément admise selon laquelle Adolf Hitler n’aurait été que le produit et l’instrument (finalement incontrôlé…) du grand capital allemand, ignore délibérément les aspects fondamentaux du nazisme. Hitler lui-même en avait prévenu dans Mein Kampf (Nouvelles Éditions Latines) : « L’État n’a absolument rien de commun avec une conception ou un développement économique quelconque, (…) La force essentielle d’un État ne coïncide que très rarement avec ce qu’on appelle la prospérité économique, (…) La Prusse démontre avec une admirable netteté que ce ne sont pas les qualités matérielles, mais les vertus idéales qui, seules, rendent possible la formation d’un État. » Il allait, ce faisant, sur les brisées de Schiller : « Une nation prend naissance avec sa mythologie… L’unité de sa pensée, qui correspond à une philosophie collective, [est] offerte par sa mythologie ; c’est donc celle-ci qui contient le destin de la nation. » Ajoutons sans plus tarder que les tragiques contrefaçons et les dérisoires ersatz d’une mythologie à laquelle, nous le verrons. Hitler lui-même ne croyait pas mais qu’il utilisa, nous situent d’emblée dans une perspective inversée, parodique, dirait Guénon, et donc diabolique stricto sensu (j’adore le latin!).

Si la conjoncture économique joua néanmoins son rôle, ce ne fut qu’à titre subalterne, contingent. Simple terrain infectieux propice à l’apparition de cette maladie de l’âme allemande. Et puis, n’oublions pas que, comme l’écrit William L. Shirer (le Troisième Reich, t. I, éd. Stock, 1959) : « …sans Hitler — doué d’une personnalité diabolique, d’une intuition surnaturelle, d’une intelligence hors ligne, d’une détermination inébranlable et impitoyable (…), d’une stupéfiante aptitude à peser les hommes et les situations — il est presque certain qu’il n’y aurait jamais eu de Troisième Reich. »

La voie est étroite, certes, entre une histoire officielle délibérément sourde aux revendications d’un arrière-monde grimaçant, et une littérature de vulgarisation pseudo-ésotérique exploitant un marché apparemment fructueux. Si nous nous sommes résolu à braver à la fois les foudres des doctes et la colère des trafiquants de swastikas, c’est que nous pensons bien détenir la « clef » qui ouvre la porte des coulisses interdites du nazisme. Et cette clef, c’est Rathenau, et lui seul, qui nous l’a donnée.

Puisque nous répudions le primat de l’économique, est-ce donc dans les « structures de l’imaginaire » évoquées tout à l’heure que nous commencerons notre descente aux enfers ? Non pas si l’on entend ces structures au sens « nominaliste », c’est-à-dire comme de commodes abstractions. Ce qui n’est guère plus satisfaisant que la plate explication économico-politique, cette dernière fût-elle agrémentée d’un zeste d’« irrationalisme germanique », fourre-tout où l’on jette les éléments inclassables du dossier. Que dit donc René Alleau ?

« L’angoisse allemande devant l’absence d’un statut légitime international, devant la misère, la honte, l’inflation, le chômage, la contraignait à lutter contre cette aliénation réelle en lui opposant une concentration, et pour ainsi dire, une récapitulation des ressources mythiques les plus lointaines et les plus constantes de son passé. » (Hitler et les Sociétés secrètes, éd. Grasset, 1969.)

Il y a quelque ambiguïté dans cette formulation, qui peut sous-entendre en somme que les Allemands de la défaite et de l’humiliation se seraient volontairement réfugiés dans un univers imaginaire, pour échapper à la cruelle réalité quotidienne. Il convient donc de préciser ce qu’il faut entendre par « ressources mythiques », et de mesurer leur pouvoir d’intervention dans ce qu’il est convenu d’appeler la vie ordinaire.

Une première approche du subconscient met en valeur la puissance potentielle des pulsions qui, plus ou moins clairement, visent à renverser les obstacles s’opposant à un retour instinctif à l’origine, à ce non-temps mythique assimilé par la métaphysique hindoue à l’éternel présent. Sur le plan individuel, ce processus ramène à l’enfance, et sur le plan collectif, à l’Âge d’Or. Mais chez Hitler, la démarche est parfaitement consciente, si l’on en juge d’après cette déclaration à Rauschning (Hitler m’a dit, éd. Aimery Somogy, 1979) :

« Naturellement, je sais aussi bien que tous vos intellectuels, vos puits de science, qu’il n’y a pas de race au sens scientifique du mot… Eh bien, moi qui suis un homme politique, j’ai besoin aussi d’une notion qui me permette de dissoudre l’ordre établi dans le monde et d’opposer à l’histoire la destruction de l’histoire. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Il faut que je libère le monde de son passé historique. (…) Pour accomplir cette tâche, la notion de race est tout à fait utilisable. Elle bouleverse les vieilles idées et ouvre des possibilités de combinaisons nouvelles. »

Ces propos recoupent étrangement ceux d’un maître hindou contemporain. Uppalari Gopala Krishnamurti — dit « U.G. » — qui déclare quant à lui : « L’état naturel [c’est-à-dire l’état originel] ne survient qu’à la faveur d’une mutation biologique ». Ce qui n’est contradictoire qu’en apparence car cette mutation a en fait pour objectif, non un progrès, mais l’« atomisation » de superstructures mentales réputées aliénantes. Et « U.G. » de préciser : « Ce qui est nécessaire pour l’homme, c’est de se libérer de la totalité du passé de l’espèce humaine et pas seulement de son passé individuel. Autrement dit, vous avez à vous libérer de ce que chaque homme avant vous a pensé, ressenti et expérimenté : C’est, pour vous, la seule possibilité d’être vous-même. Tous mes propos n’ont d’autre but que de mettre en lumière l’unicité de chaque individu. La culture, la civilisation (quel que soit le nom que vous lui donniez) a toujours essayé de nous enfermer dans un certain cadre ; l’homme n’est pas du tout un homme : Il est à mon sens un animal unique et il demeurera un animal unique aussi longtemps qu’il subira le fardeau de la culture. » (C’est la première fois, ce n’est pas la dernière, que nous voyons un certain hindouisme « subversif » rejoindre l’essence pseudo-philosophique du national-socialisme.)

Le retour aux origines constitue donc un aspect de ce que les Grecs nommaient la catharsis, c’est-à-dire une voie de purgation des passions, le mot étant pris au sens étymologique d’angoisse et de souffrance. Mais il convient d’élargir le champ de nos investigations au sein de la sphère mythique où s’alimente le phénomène hitlérien.

Les mythes et archétypes socio-historiques sont en effet au principe de toute civilisation, en qualité de supports des valeurs morales et philosophiques. A commencer par le Mythe majeur et multiforme du destin véritable de l’homme : mythe du « bon sauvage », parent de celui du Paradis perdu ; mythe du changement et du Progrès illimité — ou de son antithèse par arrêt catastrophique de l’Histoire ; mythe de la supériorité aristocratique due à la race, à la faveur divine ou au destin ; mythe de la « Civilisation » opposée à la « Barbarie » ; Etc.

La seconde catégorie mythique est constituée par les prototypes des conquérants,des saints, des chevaliers, des martyrs de toutes les causes — et a contrario par ceux des traîtres et des maudits. Mais le type primordial reste celui des « grands monarques », des « empereurs endormis » et des « imâms cachés » parousiques, promis à la restauration des empires et des paradis perdus, à la fin des temps…

Très souvent, nous venons de le voir, chaque mythe sécrète son antithèse, son double inversé, son ombre portée — engendrant ainsi un affrontement de valeurs tout aussi important que le mythe lui-même, et qui lui confère de puissantes résonances. Il s’agit là d’un aspect particulier de l’ambivalence des symboles.

Voulons-nous un premier indice de ce « pouvoir d’intervention » des mythes civilisateurs évoqué tout à l’heure ? L’Histoire elle-même nous le fournit, qui fermente au sein des empires, vifs ou morts, comme pour conforter la perspective archétype. En Europe, le limes romain n’a-t-il pas laissé une marque indélébile ? Est-ce un hasard si le tracé actuel du rideau de fer correspond à peu près aux limites de l’expansion romaine en Occident ?

La psychanalyse, quant à elle, ne converge que partiellement avec l’Histoire, relativement à ce climat fondamental. Ainsi, pour Jung, il existe trois couches psychiques : la conscience, l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Ce dernier niveau, de tous le moins rationnel, contiendrait la totalité du passé des sociétés à l’état latent mais agissant, formant un inépuisable réservoir de griefs et de revendications qui alimente toutes les formes d’agressivité collective, « L’inconscient collectif, dit Jung, compte une forte précipitation de tout le vécu humain, jusqu’en ses débuts les plus sombres. Mais ce n’est pas une précipitation morte ; ce sont des systèmes de réactions vivantes. »

Toutefois, comme l’a bien vu le regretté Éric Muraise, à qui il nous plaît ici de rendre hommage, l’incapacité où se trouve la psychanalyse de distinguer nettement entre différentes catégories de mythes et d’archétypes — certains « complexes » n’ayant rien d’universel — nous renvoie à la problématique médiévale des universaux, qui va nous servir de critère insurpassable pour apprécier la qualité objective des mythes.

Le problème des universaux, aussi antique qu’inépuisable, connaît trois solutions, qui n’ont jamais varié :

— Celle des idéalistes avec Platon, pour qui les individus ne sont que les ombres d’archétypes réels, autonomes, qui leur préexistent. C’est la position Universalia ante rein.

— Celle des réalistes avec Aristote, pour qui les individus seuls ont une pleine réalité, les archétypes trouvant en eux l’unique possibilité de se réaliser. C’est la position Universalia in re.

— Celle des nominalistes avec Guillaume d’Occam, pour qui les individus sont seuls réels, les archétypes n’étant que des abstractions, un simple système de classement. C’est la position Universalia post rem.

La position idéaliste autorisera l’hypothèse selon laquelle il existe des mythes et archétypes ayant au moins une apparence de vie autonome et capables de s’emparer périodiquement des groupes. Ce qui, répétons-le, n’a rien à voir avec l’inconscient collectif jungien, simple accumulation de « strates géologiques » dépourvues de toute autonomie, et dont les réactions seraient purement instinctives

et en quelque sorte « mécaniques ». Selon l’adaptation de la position idéaliste que nous envisageons ici, nous aurions au contraire affaire à des idées et des passions contagieuses, indépendantes des moyens techniques de diffusion qui ne font qu’exciter le phénomène sans en être le premier moteur. Ces passions, douées d’une vie propre et supposée consciente, engendreraient des comportements « sauvages et déraisonnables » chaque fois que l’humanité traverse une crise, et susciteraient des mouvements qualifiés par H. Kahn, de « romanesques, implicitement messianiques et totalitaires », Et cela d’une manière d’autant plus efficace qu’ils trouvent pour les incarner en termes incandescents des personnages eux-mêmes romanesques et passionnés. Raymond Abellio, dans Heureux les Pacifiques, en a esquissé la typologie par la bouche d’un de ses héros : « …La vérité ne s’incarne pas aujourd’hui au niveau de la politique, elle le fait bien plus haut. Ce n’est pas un Parti qu’il faut créer, mais un Ordre. (…) » Et encore : « Pour qu’une telle société fonctionne, il suffira d’un homme. L’épicentre n’est pas un lieu, c’est un homme qui est en communication avec les forces cosmiques et divines et les transmet aux autres. (…) »

Comme l’avoue très significativement Ernst von Salomon dans les Réprouvés (éd. Christian Bourgois) : « Nous n’agissions pas, les choses agissaient en nous… Lorsqu’on nous demandait : que voulez-vous au juste ? nous ne pouvions pas répondre, (…) Ce que nous espérions s’exprimait en un langage muet… Nous cherchions autour de nous l’homme capable de prononcer le mot libérateur… » (Ainsi le mythe du « destin véritable » attendait-il son héros archétype.)

Il existerait donc des « universaux mentaux » susceptibles d’expliquer la « météorologie » politique et la psychologie des peuples. Le mécanisme des grandes peurs historiques, les états d’âme propres aux tenants des causes pour lesquelles on se fait égorger, selon la formule pascalienne, l’explosion des révolutions et violences généralisées (l’Europe de 1848 ou de 1917) relèveraient alors de la puissance de certains courants, de certaines ondes psychiques. Léon Daudet devait les caractériser de manière quasi platonicienne : « Ils sont chargés de vie, pensée, émotions… Ils sont latents, mais nous constatons leurs effets… Ils relient les humains les uns aux autres et leur course incessante de l’animé vers l’inanimé, nous permet de nous comprendre les uns les autres à l’aide du langage, de comprendre les animaux, les végétaux, les minéraux eux-mêmes et les hiérarchies et les lois qui régissent l’univers. »

Ces universaux mentaux tenteraient leur percée dans notre monde à la manière des gaz et liquides sous pression, recherchant une issue. Toutefois, selon René Guénon, « (…) les courants mentaux sont soumis à des lois, parfaitement définies, et la connaissance de ces lois permet une action bien autrement efficace que l’usage de moyens tout empiriques ». Cette possibilité de manipulation nous renvoie — bien au-delà des lois censées régir la psychologie des profondeurs — à cette perspective satanique dans laquelle se situe le phénomène nazi.

Considérés ainsi, les universaux mentaux sembleront peut-être à certains par trop magiques ; mais il se trouve que le professeur A. Ratzler, de l’Institut universitaire d’Études européennes de Genève, évoquant la crise de la conscience européenne et les mythes du Barbare et du Bon Sauvage, adopte des expressions parentes de celles du polémiste Léon Daudet. Il parle en effet d’une « tradition latente souterraine…douée d’une force d’expansion quasi autonome… [d’un] parti pris viscéral… et qui surgit dans les crises depuis la fin de la Renaissance ». C’est donc bien de nos universaux qu’il est question. S’ils se manifestent de façon particulièrement éclatante depuis la fin de la Renaissance, c’est parce que la civilisation médiévale, comme la chinoise, l’égyptienne ou la romaine, s’estimait « arrivée » et avait décidé, ainsi que l’écrit Toynbee, d’« arrêter l’Histoire ». Nous dirons plus précisément que la dimension temporelle n’était encore que rythme harmonieux et prévisible au sein d’une infinitude spatiale, et l’espace — ou la simultanéité — prédominait sur l’expérience de la durée et du changement. Tandis que depuis la Renaissance, la civilisation européenne, tout en « rapetissant » la planète, s’est identifiée au Progrès, au Devenir, dans une sorte de fuite en avant qui suscite périodiquement de graves inquiétudes, elles-mêmes génératrices d’accès de fièvre.

La solution idéaliste revêt donc décidément un intérêt certain, en expliquant ces crises cycliques directement inspirées par les mythes majeurs de la civilisation : Et d’abord par celui du destin véritable, qui conditionne ce que le professeur Ratzler traduit par l’hypostase du Barbare, opposé au Civilisé, et quel que soit le niveau culturel de celui qui ne s’intègre pas à la définition du destin véritable. Celui-ci partage l’humanité en deux groupes : Ceux qui relèvent de cette définition et les autres » qui en sont exclus. Ces autres sont les Barbares, quel que soit, redisons-le, le degré de raffinement de leur civilisation, qui ne saurait en aucun cas compenser leur aliénation ontologique. Par définition, ce sont des pervers ou des déshérités, infirmes mentaux ou machiavéliques tireurs de ficelles, païens ou pécheurs qu’il faudra réduire ou séduire pour leur bien. Ainsi se justifie la farouche profession de foi du Schatov de Dostoïevski :

« Un peuple ne reste un peuple qu’aussi longtemps qu’il a son dieu propre et qu’il réprouve avec une énergie sauvage tous les autres dieux du monde ; aussi longtemps qu’il croira à son dieu, il pourra vaincre et chasser les autres dieux. Dès qu’un grand peuple cesse de croire qu’il est l’unique détenteur de la vérité — son unique et exclusif détenteur — dès qu’il ne croit plus qu’il est le seul appelé, le seul capable de ressusciter et sauver le monde par sa vérité, il cesse immédiatement d’être un grand peuple et n’est plus qu’une expression géographique. »

Dans cette logique, toute civilisation « totalitaire » implique la présence du Barbare à ses portes, voire même au sein de la cité, à l’état de « 5e colonne ».

Pour Hitler, le Barbare était le Juif, et la Civilisation était aryenne :

« Ce serait une vaine entreprise que de discuter sur le point de savoir quelle race ou quelles races ont primitivement été dépositaires de la civilisation humaine et ont, par suite, réellement fondé ce que nous entendons par humanité. Il est plus simple de se poser la question en ce qui concerne le présent et, sur ce point, la réponse est facile et claire. Tout ce que nous avons aujourd’hui devant nous de civilisation humaine, de produits de l’art, de la science et de la technique est presque exclusivement le fruit de l’activité créatrice des Aryens. Ce fait permet de conclure par réciproque, et non sans raison, qu’ils ont été seuls les fondateurs d’une humanité supérieure et, par suite, qu’ils représentent le type primitif de ce que nous entendons sous le nom d’« homme ». L’Aryen est le Prométhée de l’humanité, (…) Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la terre ; en quelques siècles la civilisation humaine s’évanouirait et le monde deviendrait un désert. » (Mein Kampf.)

Hitler, de surcroît, était obsédé par l’idée d’un tournant de l’Histoire, et ce n’est pas par hasard que l’expression suprême de l’Opéra était à ses yeux le final du Crépuscule des Dieux. « Lorsque sur la scène de Bayreuth, le château des Dieux s’effondrait au milieu du tumulte de la musique, il saisissait toujours dans l’obscurité de la loge la main de Winifred [Wagner] assise à côté de lui pour y déposer un baiser ému. » (Joachim Fest, le Führer, t. II, éd. Gallimard, 1973.)

De fait, selon Rauschning, il prophétisait un bouleversement de la planète « que nous autres, non-initiés, ne pouvions comprendre dans son ampleur. Acquérir la « vision magique » lui apparaissait comme le but de l’évolution humaine, (…) Une espèce nouvelle s’annonçait, qui allait refouler l’ancienne humanité. De même que, suivant l’immortelle sagesse des vieux peuples nordiques, le monde devait continuellement se rajeunir par l’écroulement des âges périmés et le crépuscule des dieux, de même que les solstices représentaient, dans les vieilles mythologies, le symbole du rythme vital, non pas en ligne droite et continue, mais en ligne spirale, de même l’humanité progressait par une série de bonds et de retours. (Hermann Rauschning, op. cit.)

S’opposant directement à l’eschatologie judéo-chrétienne, qui postule une « assomption » de l’Histoire, il s’inscrivait ainsi de plein droit dans une perspective antéchristique. Que si l’on préférait accorder désormais au seul marxisme ce statut infamant, au double titre de sa persistance hic et nunc et de son athéisme militant, nous rétorquerions que le nazisme lui aussi, dans ses structures d’action vivantes et agissantes, continue d’étendre son ombre sur le monde — nous l’allons montrer contre les sceptiques — et que pour être antéchristique, une doctrine (ou plutôt, en l’occurrence, un courant mental) se doit précisément de n’être point matérialiste, mais pseudo-spiritualiste. Ce que n’est pas le marxisme (au moins officiellement…), mais ce qu’est le nazisme.

Car comme l’écrivait René Guénon dans le Règne de la Quantité et les Signes des Temps (éd. Gallimard), les représentants du « Satellite sombre », ou si l’on préfère les serviteurs de l’Antéchrist, « ne peuvent jamais être des mécanistes ni des matérialistes ». En effet, après avoir enfermé l’homme dans une sorte de coquille étanche qui lui procurait une relative impression de sécurité, lui interdisant toute communication avec des domaines supérieurs mais le protégeant d’une certaine façon des influences dissolvantes du psychisme inférieur et de ses courants mentaux, le matérialisme passe le relais au néo-spiritualisme, dont le rôle est de percer par le bas la coquille, permettant ainsi aux puissances de dissolution assimilées symboliquement aux hordes de Gog et de Magog, de pénétrer dans notre monde. Cette seconde phase est d’autant plus dangereuse qu’elle donne à certains l’illusion de s’opposer au matérialisme (voir la croisade antibolchevique d’Hitler) et de réintroduire la spiritualité, alors qu’il s’agit d’une spiritualité à rebours qui ne peut aboutir qu’à une communication avec les états inférieurs de l’être.

Entendons-nous bien : notre propos n’est évidemment pas d’assimiler Hitler purement et simplement à l’Antéchrist, mais de le désigner comme un précurseur,récapitulant en lui certains thèmes mythiques qui appartiennent en propre à l’eschatologie démoniaque. Nous pourrions dire, en usant de la terminologie hindoue, qu’il fut un avatar partiel de l’archétype antéchristique. Néanmoins, ce livre montrera clairement, du moins nous l’espérons, qu’il s’agissait bien d’une préfiguration directe.

Si l’on assimile le déroulement de l’Histoire au processus du Grand OEuvre alchimique, on pourra risquer une analogie entre la tragédie hitlérienne et la phase de l’oeuvre au jaune — la xanthosis des Grecs et le citredo des Occidentaux. Comme le dit Jean Parvulesco dans un entretien accordé à Arnold Waldstein, « son vécu est celui d’une sorte de long rêve éveillé, d’un sommeil vertigineusement limpide où ce qui doit venir se trouve comme déjà donné, mais donné comme dans un miroir (…). » Cependant, il est trop évident que ce n’est pas de rêve mais de cauchemar qu’il est ici question, et que le passage « de l’autre côté de la ligne fatale », ainsi préfiguré, ne peut s’assimiler qu’à l’ultime saut dans le vide, au terme d’un processus de désintégration satanique.

Et comme il est bien connu que le diable n’invente rien mais qu’il imite, cette contrefaçon de spiritualité que fut le nazisme utilisa à des fins ténébreuses les immenses « ressources mythiques » véhiculées par la Queste du Graal. Celle-ci ne constitue-t-elle pas le terreau où s’enracina la plus haute spiritualité de l’Occident chrétien ? Il était donc logique, selon l’adage latin corruptio option pessima, qu’elle servît de support à la négation la plus absolue des valeurs spirituelles. Cette tragique collision entre la sphère des archétypes platoniciens — récupérés à des fins inavouables — et la réalité politique du XXe siècle, fut suscitée de façon quasi mathématique, à l’image du mouvement des corps célestes dont les rencontres sont programmées, du coeur ténébreux de l’espace, par d’infinies et rigoureuses ellipses. Si l’on se souvient des possibilités de manipulation évoquées plus haut, est-on habilité à parler de « plan diabolique » ? Sans ignorer les dangers de l’« Histoire conspirationnelle », nous sommes contraint de répondre par l’affirmative. Les faits sont suffisamment éloquents et, bien loin de vouloir les exploiter abusivement a priori, nous nous sommes cru obligé dans ce préambule de fournir quelques grilles de lecture, faute de quoi la charge explosive qu’ils recèlent risquerait d’en désorienter plus d’un. Et puis, il est toujours dangereux d’ouvrir une trappe sur les abysses infernaux, sans quelques précautions préalables…

Avant qu’Hitler ne fût…

Dans le livre assurément le plus estimable qui ait jamais été écrit sur la ténébreuse alliance nouée entre Adolf Hitler et l’arrière-monde de l’ésotérisme (Hitler et les Sociétés secrètes), René Alleau se laissait inspirer une prophétie dont il était loin alors de mesurer la terrible portée. Son importance — puisque aussi bien notre livre se propose d’en prouver l’hallucinante exactitude — requiert que nous la citions tout au long

« En fait, le pangermanisme possède une supériorité considérable sur ses adversaires : il les connaît alors qu’ils l’ignorent parce qu’ils sont incapables d’imaginer ce qu’il leur réserve. Ce serait, en effet, une lourde erreur de croire qu’un plan de cette envergure (et qui a coûté d’énormes investissements depuis la fin du xixe siècle) n’ait pas prévu de modifications stratégiques, dans le cas de situations nouvelles déterminées et étudiées longtemps à l’avance. Le passage d’une guerre nationale à une guerre raciale, par exemple, permet de déplacer le théâtre des opérations sans perdre vraiment le terrain conquis, lequel devient alors plutôt psychologique que militaire. Pour peu que l’on réfléchisse à l’extension prodigieuse de la puissance de destruction de l’armement depuis 1945, on en arrive à penser que les véritables vainqueurs d’un nouveau conflit seraient ceux qui auraient gagné la guerre, sans l’avoir faite — ou, en d’autres termes, les survivants. Il faut donc en inférer qu’un plan de survie, dans toutes les circonstances possibles, d’un noyau germanique fondamental, s’est imposé logiquement aux racistes hitlériens, à la fois en fonction de leurs doctrines et de leurs buts permanents d’hégémonie mondiale. On peut le nommer le plan de 1945.

On nous comprendrait très mal si l’on ne voyait ici que les prémisses d’une pieuse mise en garde contre une certaine « extrême droite », qui n’entretient de complicité avec le national-socialisme que dans l’imaginaire perturbé de quelques gardiens du Temple démocratique. Rien de tel. Soucieux du sens des mots et terrorisme intellectuel qui faussent toute réflexion, nous n’attribuons la « qualité » de nazis qu’à ceux qui la revendiquent hautement — et qui de surcroît peuvent se réclamer d’une filiation directe, d’une transmission sans solution de continuité, bref d’une participation consciente et active au Plan de 1945. Qui lui-même s’enracine très loin dans le passé mytho-politique de l’Allemagne. Mais ces artisans-là de la « renaissance germanique » sont un peu plus difficiles à découvrir que les habituels boucs émissaires plus ou moins manipulés par l’Est (la Fédération de Russie,en particulier) et livrés à une vindicte médiatique qui se nourrit rarement de craintes justifiées.

C’est à André Chéradame, ancien élève d’Albert Sorel à l’École des Sciences politiques, que nous nous référerons d’abord. Vers 1894, il se lança à corps perdu dans une tâche immense à laquelle il sacrifia 22 années de sa vie : l’étude du plan pangermaniste politique et militaire à l’échelle internationale. Sillonnant le globe pour réunir des preuves, il commença en janvier 1898 à publier le fruit de ses recherches, dans des articles puis dans des livres. Il y définissait en ces termes l’esprit du « pangermanisme universel » : « Les Allemands sont des gens méthodiques. Leurs plans d’action, dans tous les domaines, reposent toujours sur une doctrine, vraie ou fausse, qu’ils se sont faite. En partant de cette conception, ils marchent ensuite avec une tenace résolution. »

André Chéradame

André Chéradame

A ceux qui estimeraient les assertions de Chéradame par trop tributaires du contexte antiprussien de l’époque, nous signalerons un livre publié en 1895 à Berlin par Thormann et Goetsch et qui, sous l’égide de la Ligue pangermaniste, annonçait tout bonnement le programme nazi. Son titre ? Grossdeutschland und Mitteleuropa um das Jahr 1950 La Grande Allemagne et l’Europe centrale en 1950 »). On y pouvait lire entre autres à la page 48 ces lignes si opportunément exhumées, là encore, par René Alleau :

« Sans doute, des Allemands ne peupleront-ils pas seuls le nouvel Empire allemand ainsi constitué ; mais, seuls, ils gouverneront ; seuls, ils exerceront les droits politiques, serviront dans la marine et dans l’armée ; seuls, ils pourront acquérir la terre. Ils auront alors, comme au Moyen Age, le sentiment d’être un peuple de maîtres ; toutefois, ils condescendront à ce que les travaux inférieurs soient exécutés par des étrangers soumis à leur domination. »

Mais à tout seigneur tout honneur ; voyons, maintenant que nous sommes un peu rassurés (si l’on peut dire !) sur l’« incontournable » actualité de son sujet, comment Chéradame lui-même décrivait ce plan qu’il avait si talentueusement et obstinément mis au jour :

LE-PLAN-PANGERMANISTE-SON-BUT-LES-ETAPES-DE-SA-REALISATION-(1915)-_-LES-INTRIGUES&HELLIP-

« Le plan pangermaniste a été établi sur ses bases fondamentales dès 1895. En 1898, eut lieu Fachoda qui semblait devoir creuser un abîme entre la France et l’Angleterre. En 1905, la Russie dut signer la paix avec le Japon après une longue guerre ayant vidé tous ses magasins militaires et par suite détruit pour longtemps, au profit de l’Allemagne, l’équilibre des forces en Europe. [Notons à titre anecdotique que durant la Deuxième Guerre mondiale, le Japon, allié de l’Allemagne, offrit d’accueillir en Mandchourie les Juifs d’Europe centrale, en souvenir reconnaissant de l’aide que lui avait apportée la banque juive Schiff-Kuhn-Loeb, durant sa guerre victorieuse contre la Russie.] En 1909, le gouvernement de Vienne, à la faveur de l’ultimatum discret mais formel que Berlin adressa au Tsar, put réaliser l’annexion de la Bosnie et de l’Herzégovine, peuplées presque totalement de Serbes. Cette mainmise sur un énorme territoire slave constitua un succès considérable pour le germanisme. Le 3 novembre 1910, lors de l’entrevue de Potsdam, le Kaiser obtint du gouvernement du Tsar que la Russie abandonnât toute opposition à l’achèvement du chemin de fer de Bagdad. L’Angleterre et la France adoptèrent ensuite la même attitude à ce sujet. Le 1er juillet 1911, le Kaiser risque le « coup d’Agadir ». Celui-ci aboutit au traité franco-allemand du 4 novembre 1911, cédant à l’Allemagne 275 000 kilomètres carrés du Congo français, alors que cependant des hypothèques économiques extrêmement lourdes continuent à peser sur le Maroc en faveur du commerce allemand.

LE-PLAN-PANGERMANISTE-SON-BUT-LES-ETAPES-DE-SA-REALISATION-(1915)002

« Ces divers événements lésèrent profondément les intérêts de la France, de l’Angleterre et de la Russie ; mais ces puissances préféraient consentir les plus pénibles sacrifices plutôt que de prendre l’effroyable responsabilité de déchaîner une guerre atroce sur l’Europe. Cette attitude fut interprétée bien à tort par les pangermanistes comme une preuve de faiblesse de ces trois puissances et de leur volonté de paix à tout prix. Les pangermanistes en conclurent que l’espoir des réalisations les plus énormes dans un avenir prochain leur était permis. C’est pourquoi, le plan pangermaniste fondamental de 1895 considérablement remanié, devint le plan de 1911.

PLAN-PANGERMANISTE_-«LA-VOLONTE-D-AGRESSION-DE-L-ALLEMAGNE-EST-ETABLIE&HELLIP-

« Ce plan de 1911 prévoyait en Europe et en Asie occidentale :

« 1. L’établissement sous la direction de l’Allemagne d’une vaste confédération de l’Europe centrale comprenant, à l’ouest, la Hollande, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, les départements français situés au nord-est d’une ligne tirée du sud de Belfort à l’embouchure de la Somme. A l’est, le plan prévoyait la domination de la Pologne russe, des provinces haltes, des gouvernements de Kovno. Vilna et Grovno, et, au sud-est, l’Autriche-Hongrie.

« Cette confédération devait ainsi grouper sous l’hégémonie immédiate de l’Allemagne 77 millions d’Allemands et 85 millions de non-Allemands.

La subordination absolue à la Grande Confédération de l’Europe centrale, de tous les pays des Balkans réduits à l’état de satellites de Berlin, soit 22 millions de non-Allemands.

La mainmise politique et militaire de l’Allemagne sur la Turquie qu’on s’efforcerait ensuite d’accroître de l’Égypte et de l’Iran. L’indépendance de la Turquie, d’ailleurs liée à l’Allemagne par un traité d’alliance militaire, eût subsisté en apparence. Elle eût permis de placer de nombreux fonctionnaires allemands à la tête de toutes les administrations ottomanes sous couleur de les réformer. Ainsi passait sous le protectorat étroit de l’Allemagne la Turquie avec ses 20 millions d’habitants non-allemands, sans compter les dépendances : Égypte et Iran.

« La Confédération germanique de l’Europe centrale devait former un immense Zollverein ou Union douanière. Des traités de commerce spéciaux imposés aux États balkaniques et à la Turquie asservie auraient eu pour résultat de réserver ces vastes régions exclusivement à la Grande Allemagne comme débouchés économiques.

« En somme, le plan pangermaniste de 1911 se résume dans les quatre formules :

Berlin-Calais ;

Berlin-Riga ;

Hambourg-Salonique ;

Hambourg-Golfe Persique.

« La réunion des trois groupements : Europe centrale. Balkans et Turquie, devait placer finalement sous l・influence prédominante de Berlin 204 millions d’habitants dont 127 eussent été obligés de subir la domination directe ou indirecte de 77 millions d’Allemands seulement.

Ce plan pangermaniste continental de 1911 devait être complété par des acquisitions coloniales considérables. « Guillaume II savait fort bien qu’un pareil programme ne pourrait devenir réalité durable qu’à la suite de la disparition de toutes les grandes puissances. Le Kaiser, en établissant son plan pangermaniste, avait donc formellement résolu l’anéantissement de cinq grandes puissances. La disparition de l’Autriche-Hongrie était prévue par son absorption, déguisée par son entrée dans l’Union douanière allemande. L’anéantissement de la France et de la Russie devait résulter de la destruction totale de leurs forces militaires au moyen d’une guerre préventive foudroyante. La mise hors de cause de l’Angleterre devait se produire par l’effet d’une opération ultérieure qui fût devenue très aisée une fois la France et la Russie démembrées et réduites à une complète impuissance. Quant à l’Italie, destinée à devenir un simple État satellite, elle n’était pas considérée comme capable d’offrir la moindre résistance aux ambitions pangermanistes.

« Le plan pangermaniste est fondé sur la connaissance très exacte acquise par les Allemands au prix d’un travail intense, de tous les problèmes politiques, ethnographiques, économiques, sociaux, militaires et navals, non seulement de l’Europe, mais du monde entier. Or, ce travail formidable n・a pas été fait par la diplomatie officielle allemande : il a été effectué soit par des adhérents de l’Alldeutscher Verband ou Union pangermaniste, soit par des agents du service allemand secret, lequel a reçu un développement extraordinaire. Ce sont ces divers agents, rouages intermédiaires entre les espions classiques et les diplomates officiels — le baron de Schenk qui a opéré à Athènes en 1915-1916 est le type d’une catégorie de ces agents — qui ont étudié méthodiquement tous les problèmes-bases du plan pangermaniste, qui ont préparé les moyens de fausser l’opinion des neutres, de paralyser la révolte des Slaves de l’Autriche-Hongrie, de corrompre ceux des neutres (personnes ou journaux) qui pourraient l’être, etc. Les rapports de ces multiples agents, une fois contrôlés et résumés, ont été envoyés à la fois à la Wilhelmstrasse, au grand état-major allemand — dont les opérations d・ensemble sont toujours combinées de façon à correspondre aussi bien aux nécessités politiques qu・aux nécessités militaires. »

Les axes Hambourg-Salonique (turque en 1911) et Hambourg-Golfe Persique attestent assez l’étroitesse des liens entre l’Allemagne et le monde islamique, que symbolise la déclaration de Guillaume II à Damas, le 8 novembre 1898 : « Puisse Sa Majesté le Sultan, ainsi que les trois cents millions de mahométans qui vénèrent en lui leur Calife, être assurés que l’Empereur allemand est leur ami pour toujours ! »

Guillaume II, rêvant de réunir les empires de Charlemagne et d’Haroun alRachid, ne pouvait ignorer, ce faisant, le mythe du Mahdi — le « messie subversif  de l’Islam » — qui commençait d’enflammer les foules musulmanes et qui permet d’expliquer, aujourd’hui, en profondeur, un Khomeiny ,un Kadhafi,un Saddam Hussein,un Ossama ben Laden ou un Al Baghdaddy. Ainsi, le dessein impérial du dernier Hohenzollern, utilisant cette fièvre messianique, relève moins de la mégalomanie que d’une manoeuvre géopolitique qu’Hitler fera sienne. John Buchan, baron Tweedsmuir of Elsfield. Adeptus Exemptus de cette puissante société secrète qu’était l’Hermetic Brotherhood of the Golden Dawn in the Outer, et accessoirement directeur des services stratégiques et de la propagande dans le cabinet Lloyd George et Gouverneur général du Canada, connaissait lui aussi la légende de l’Imâm caché — le Mahdi — destiné à réapparaître à la fin des temps pour la plus grande gloire temporelle et spirituelle d’un Islam régénéré dans le sang… juif. Ainsi écrivait-il dès 1916, dans le Manteau vert : « L’Orient attend une révélation qui lui a été promise, un avènement. Il attend une étoile, un homme, une prophétie nouvelle (…) ; Et l’Occident n’en sait rien. Alors que les Allemands, eux, ne l’ignorent pas. »

Représentation du Mahdi:plusieurs communautés musulmanes attendent que le Mahdi dévoile son visage.Selon la prophécie,le Mahdi apparaîtrait avant la venue du Djahal,le démon.

Représentation du Mahdi:plusieurs communautés musulmanes attendent que le Mahdi dévoile son visage.Selon la prophécie,le Mahdi apparaîtrait avant la venue du Djahal,le démon.

Et encore : « L’Islam connaît en ce moment les états d’une immense agitation intérieure. Quelque chose le bouleverse dans les tréfonds. Il se trouve en pleine crise cyclique, vous savez, ces crises, ces montées de mysticisme qui le font flamber périodiquement. D’ailleurs les gens du peuple ne dissimulent rien de ce projet. Ils sont tous d’accord pour annoncer l’apparition prochaine d’un sauveur, qui restituera le califat dans toute sa gloire et l’Islam dans toute sa pureté initiale. Cette promesse court de bouche à oreille dans tout le monde musulman et chacun la chérit en son coeur comme une espérance nouvelle. » Et enfin : « Les musulmans d’Iran fomentent des troubles. Un vent sec souffle à travers l’Est, et l’herbe desséchée n’attend plus qu’une étincelle. » Nous verrons plus loin pourquoi l’appartenance de John Buchan à la Golden Dawn était de nature à lui inspirer de telles prophéties relativement à l’Islam, et une telle connaissance des plans allemands.

Quoi qu’il en soit. Guillaume II savait ce qu’il faisait en prenant le titre de Hadj — accordé à tout pèlerin qui s’est rendu à la Mecque — et en ajoutant même pour faire bonne mesure que les Hohenzollern descendaient du Prophète. Quant au nazisme, loin d’être cette monstruosité irréductible à toutes les normes civilisées, et qu’on a voulu « évacuer » en arguant de son irrationalité même, on le voit s’inscrire dans un plan à très vaste échelle — dont Chéradame avait parfaitement discerné les premières étapes.

A la ténébreuse lumière de ce qui précède, il importe d’ores et déjà de savoir que Rudolf von Sebottendorf, le fondateur de la société Thulé dans laquelle se retrouvèrent les principaux dignitaires du nazisme, à commencer par Hitler. Hess et Rosenberg, avait été initié en Turquie au sein de la confrérie musulmane des Bektashî, et qu’il écrivit un opuscule — Die Praxis der alten Türkischen Freirnaurerei (« La Pratique opérative de l’ancienne Franc-Maçonnerie turque ») — mettant la quête de la pierre philosophale en parallèle avec l’exégèse ésotérique des 29 lettres isolées que l’on rencontre dans les sourates du Coran. Nous y reviendrons.

Fort instructive aussi, cette dévolution forcée du destin impérial austro-hongrois à la Prusse puis au Reich hitlérien — ombre portée d’un mythe dont la prégnance dans l’âme allemande ne fut pas pour rien dans le succès du nazisme. Ce dernier profita en quelque sorte, comme nous le disions plus haut, de l’ambivalence du symbole graalique — Coupe de la Cène mais aussi émeraude tombée du front de Lucifer — pour préparer un crépuscule des dieux à sa mesure. Le Reich et l’Italie fasciste ne furent-ils pas, mille ans après, des contrefaçons du Saint-Empire romain germanique ; et ne profitèrent-ils pas de la nostalgie séculaire d’un ordre temporel sacralisé ? N’oublions pas que, non seulement la Papauté mais les plus grands esprits, à diverses époques, demanderont aux empereurs de venir rétablir l’ordre en Italie et y reprendre l’oeuvre d’Othon le Grand. Tels Dante s’adressant à Henri VII de Luxembourg et Pétrarque à Charles IV.

 

Représentation de l'empereur Napoléon I.

Représentation de l’empereur Napoléon I.

 

 

En 1806, Napoléon, en contraignant l’empereur d’Autriche François II à abandonner les titres du Saint-Empire, rendait un immense service aux Hohenzollern de Prusse, tout en s’appropriant la grande idée magnifiquement incarnée par Othon… et qui ne demandait qu’à « informer » de nouveau l’Europe en une structure unitaire. Mais il était trop tard — ou trop tôt — à l’horloge de l’Histoire ; l’heure des contrefaçons avait sonné, en place de la résurrection de l’unité européenne de l’an mille qui, si elle s’était continuée, eût permis d’annihiler dès ses commencements la tragique aventure des patries, fragments séparés, rapidement et stupidement opposés, d’un même ensemble.

Napoléon, dès lors, ne pouvait que préfigurer le messianisme inversé d’Hitler, qui de fait sut reconnaître et honorer son précurseur. Il souhaita même, en 1945, que Berlin tînt assez longtemps pour qu’il pût mourir le 5 mai, comme l’Empereur…

Un distinguo s’impose, cependant, qui est plus qu’une nuance : Napoléon usurpa un héritage impérial germanique dont Hitler incarna la face obscure. Quoi qu’il en soit, l’« air du temps », au lendemain de la Grande Guerre, est rempli de cette analogie mytho-politique qui fait vaticiner les folliculaires et transforme en visionnaire un jeune élève-officier. Ernst von Salomon, qui rapporte dans les Réprouvés cette singulière prémonition, en pleine révolution spartakiste :

« Après cette révolution viendra l’usurpateur », lit-il dans le Generalanzeiger, évoquant Napoléon, « Dans une armoire, j’avais encore un portrait du Corse que j’avais décroché au début de la guerre. J’allai le chercher, (…) Ce regard fougueux n’avait-il pas vu tout sombrer autour de lui, n’avait-il pas endigué les forces qui allaient s’écouler comme une écume que le vent disperse ; la France et le monde entier n’avaient-ils pas été sous la menace directe de ce regard ? Si à cette époque une chose nouvelle était née, c’était parce que derrière ce front, dans le tourbillon d’un dédain suprême, les vaillants désirs de justice des hommes, les désirs de gloire et d’amour avaient été ramassés, concentrés, transformés en énergie fulgurante (…). Nous prendrions les armes et nous les porterions avec la passion de la victoire qui nous promettait davantage que la pure et simple sauvegarde de l’état existant, qui nous rendrait dignes de notre mission, qui ôterait au désespoir sa morne tristesse, qui ferait jaillir de chaque touffe d’herbe, de chaque muraille, de chaque fenêtre, de chaque porte, notre haine et notre foi. »

La légende germanique de l'empereur endormi.

La légende germanique de l’empereur endormi.

L’homme qu’attendait von Salomon, et que pourtant il ne voulut jamais reconnaître, était revenu avec ces soldats qu’il avait vus défiler, de retour du front : « La guerre les tenait, la guerre les dominait, la guerre ne les laisserait jamais échapper, (…) Ils auront toujours la guerre dans le sang, la mort toute proche, l’horreur, l’ivresse et le fer. Ce qui se passait maintenant, ce retour, cette rentrée dans le monde, paisible, ordonné, bourgeois, c’était une transplantation, une fraude et qui ne pouvait pas réussir. » Eux aussi, ils attendaient celui qui leur rendrait l’honneur. Et là nous en avons trop dit pour ne pas éclairer brièvement le personnage mythique tapi dans l’ombre, qui hantait leurs rêves de revanche : l’Empereur endormi — équivalent germanique du Mahdi, de l’Imâm caché — ce IIIe Frédéric sous l’identité duquel se dissimula Hitler et qui explique que pour l’Allemand moyen, en plein XXe siècle, le Führer ait été un surhomme, un être quasi surnaturel que l’on croyait invulnérable. Au point, comme le rappelle John Toland dans son excellent Hitler (éd. Pygmalion, 1978), « que des esprits crédules avaient affiché son portrait sur leurs murs pour les préserver des bombes ».

Massif de l'Unterberg...près de Bertersgaden

Massif de l’Unterberg…près de Bertersgaden

Le Führer lui-même, au Berghof, pouvait contempler le massif de l’Unterberg où, « selon la légende, dormait l’empereur Frédéric qui devait un jour revenir disperser ses ennemis et retrouver son peuple opprimé. Hitler voyait avec émotion un indice significatif dans le fait que sa résidence privée fît face à cette montagne : «Ce n’est pas un hasard. J’y vois un appel». » (Joachim Fest, Hitler, t. I), D’autre part, dans un discours qu’il prononça en 1940 après la victoire sur la France. Alfred Rosenberg déclara expressément aux soldats de la Wehrmacht qu’Hitler devait être considéré comme le Fredericus Rex attendu depuis des siècles.

Le Berghof,résidence du Führer

Le Berghof,résidence du Führer

Il fallait bien que l’idée du IIIe Frédéric, pour jouer un tel rôle, fût tout autre chose qu’une pieuse légende n’ayant de valeur qu’emblématique ou simplement historique. De fait, il s’agissait non d’une chimère mais bel et bien d’une représentation dynamique vivant de sa vie propre. Et qui venait de fort loin, de beaucoup plus loin encore que le pangermanisme, même si elle intégra celui-ci… ou même si celui-ci l’utilisa à ses fins.

Dans les traditions de tous les peuples, il est question d’un roi ou d’un empereur qui « dort » aujourd’hui, caché dans une île lointaine ou une profonde caverne, mais qui surgira à la fin des temps pour faire triompher la justice et la vérité, rétablir l’ordre et préparer ainsi le cadre temporel de l’ultime descente du Divin, en anéantissant les puissances de la matière et des ténèbres. Il peut être aidé dans son entreprise par un trésor fabuleux ou un objet miraculeux.

Or cette soudaine et providentielle manifestation d’un chef temporel entretient avec la légende du Graal, pivot de cette eschatologie, des liens que, par-delà les contingences historiques, le mythe, dans sa secrète vitalité, s’ingénie à renforcer. De temps à autre, des événements s’affirment décidément rebelles aux grilles interprétatives classiques, et semblent prédéterminés par des forces en apparence irrationnelles En fait, nous savons déjà qu’ils répondent à une mystérieuse et millénaire nécessité, directement induite par le monde des archétypes. Comme l’écrit très justement René Alleau (op. cit.) : « Le temps mythique coule parallèlement au temps historique mais à un autre rythme. Ce que nous nommons des « événements » ne sont peut-être que de multiples avènements, intérieurs et obscurs, qui se renversent, soudain cristallisés et pris en masse, au grand jour. »

Ainsi seulement peut s’expliquer la résurgence abrupte, en plein XXe siècle, de thèmes messianiques hérités en droite ligne des spéculations médiévales ou même préchrétiennes. Un des aspects « cycliques » de la légende de l’Empereur endormi — sa barbe qui continue de pousser et fait le tour de la table — n’est-il pas préfiguré dès le IIIe siècle avant Jésus-Christ à Pessinonte, où l’on montrait le tombeau du dieu Attis dont les cheveux poussaient toujours, symbole de la végétation qui renaît à chaque printemps.

L’eschatologie impériale, en effet, regroupe nombre d’éléments païens, à commencer, on s’en serait douté, par celui de… l’Imperium universel. La romanité païenne, déjà, fut identifiée à un retour de l’Age d’Or et — fait significatif — Saturne n’était qu’endormi dans les régions hyperboréennes. Sous Auguste, les prophéties sibyllines annonçaient un roi venu du ciel, ou du soleil, et Horace (Carm, I, II, 30 sq.), tout comme Virgile (Églogues, IV, 5-10, 15 sq.), espérait en la proche venue de l’Apollon hyperboréen.

La période byzantine voit Méthode reprendre certains de ces thèmes : Là encore, un roi qu’on croyait mort se réveille et rétablit Rome dans sa puissance première, mais pour une courte période (il s’agit là d’une constante puisque le règne du Mahdi dure seulement sept ans). C’est qu’il ne fait que préfigurer le Millenium… Un apocryphe chrétien, l’Apocalypse de Pierre, évoque de son côté un redoutable « Fils du Lion » qui lui aussi s’éveille d’un long sommeil pour vaincre tous les rois. Thème repris dans une prophétie du XVIe siècle attribuée à Paracelse (que nous retrouverons) et annonçant le « Lion du Septentrion » victorieux de la « cléricaille ».

Il est très troublant, a contrario, que tous les prophètes de l’Ancien Testament aient annoncé pour les derniers temps de terribles menaces venant du Nord :

« J’amène du Nord une grande calamité et une grande dévastation.

Le destructeur des peuples s’est mis en marche. » (Jérémie, 4, 6-7.)

« Je te mettrai en marche depuis l’extrême Nord et je t’amènerai sur les montagnes d’Israël. » (Ezéchiel, 39, 2.)

Ainsi assiste-t-on au heurt de thèmes païens et judéochrétiens, symbolisé par la bataille finale contre les armées « orientales » de Gog et Magog commandées par un roi venu du Nord, (Il n’est pas sans intérêt de noter, à ce propos, que l’actuel roi de Shambhala, le royaume secret de la mythologie tibétaine, a nom Magag. pa. Aniruddha, [Cf. Jean Marquès-Rivière. Kâlachakra. Initiation tantrique du Dalaï-Lama, éd. Robert Laffont, 1985].)

Le « IIIe Frédéric » tant attendu par la tradition germanique eut en effet, quant à lui, des précurseurs dont les liens furent historiquement attestés avec l’Orient — confortant ainsi le thème eschatologique de l’alliance du Nord et de l’Est contre l’Occident. Un vieux conte italien cité par Julius Evola dans le Mystère du Graal et l’Idée impériale gibeline (éd. Traditionnelles, 1967), dit que le « prêtre Jean, très noble seigneur indien », délégua une ambassade auprès de l’empereur Frédéric (selon toute vraisemblance Frédéric II) « qui était vraiment le miroir du monde, pour se rendre compte si c’était un sage en paroles et en actions ». Pour en juger, les mystérieux émissaires confièrent de la part du Prêtre Jean trois pierres à Frédéric, sans que ce dernier s’enquît de leurs vertus. En même temps, on lui demanda quelle était selon lui la meilleure chose au monde. A quoi il répondit que c’était « la mesure », dont le Prêtre Jean conclut que « l’empereur était un sage en paroles, mais non dans les faits, parce qu’il n’avait pas demandé quelles étaient les vertus de ces pierres qui étaient d’une si grande noblesse », Il estima que, le temps passant, elles « perdraient leurs vertus, puisque l’empereur ne les connaissait pas », et décida de les lui reprendre. On retrouve ici, réunis, le thème du chevalier qui, au château du Graal, omet de poser la question salvatrice, et celui du Roi Méhaigné qui n’est plus digne du pouvoir qu’il incarne. Une autre légende, rapportée par Oswald der Schreiber, raconte que le Prêtre Jean donna à Frédéric II un vêtement incombustible en peau de salamandre, l’eau de l’éternelle jeunesse et un anneau orné de trois pierres grâce auxquelles on pouvait vivre sous l’eau, devenir invulnérable et se rendre invisible à volonté. On sait que selon Guénon, le Prêtre Jean, incarnant à la fois l’essence du sacerdoce et de la royauté, l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel, s’assimila, aux yeux des clercs médiévaux, au mythe pérenne du « Roi du Monde » siégeant dans l’Agarttha (autre nom de Shambhala), et que certains catholiques identifièrent comme étant le « Prince de ce Monde » dont il est question dans l’Évangile. Son royaume, dans l’imaginaire du temps, se situait tantôt en Inde, tantôt en Asie Centrale, tantôt en Mongolie, quand ce n’était pas en Éthiopie, (Quoi qu’il en fût de la localisation assez fluctuante de cette dernière contrée, qui devait surtout s’entendre symboliquement.)

Représentation du prêtre Jean et de son royaume.

Représentation du prêtre Jean et de son royaume.

Les cadeaux merveilleux du Prêtre Jean au représentant du Saint Empire (plus germanique que romain…) constituaient une sorte de « mandat » légitimant et authentifiant sa fonction. Mais, nous venons de le voir, les incarnations historiques de l’Empereur universel se révélèrent décevantes. Les temps n’étaient pas mûrs. Le représentant véritable de l’Imperium païen, hypostasié par « Fredericus Rex » ou le IIIe Frédéric, était encore à venir, puisqu’il doit s’identifier au Roi du Graal qui régnera avant la dissolution finale… Nul ne sait le jour et l’heure, mais il se trouve qu’au lendemain de la Grande Guerre, toute l’Allemagne attend « quelque chose ».

Allemagne aussi insaisissable que son rêve : Où était-elle ? « A Weimar ? A Berlin ? Autrefois elle avait été au front, mais le front s’était désagrégé. Puis nous avions cru la trouver à l’intérieur du pays, mais le pays nous trompait. — Il était plein de chants et de paroles, mais cela sonnait faux. Où était l’Allemagne ? Était-elle chez le peuple ? Mais le peuple réclamait du pain et il ne lui importait que d’avoir le ventre rempli. Était-ce l’État ? Mais l’État bavard cherchait son chemin parmi les mots et le trouvait dans la résignation. » (Les Réprouvés.) Alors on se lançait dans d’impossibles quêtes

« A cette époque les associations patriotiques sortaient de terre comme des champignons. Des fidèles appartenant à toutes les classes de la société bouleversée s’y réunissaient. Partout c’était le même tohu-bohu d’opinions et de gens. Tous les lambeaux et les débris des valeurs d’autrefois, des idéologies, des confessions et sentiments qui avaient été sauvés du naufrage, se mêlaient aux mots d’ordre attrayants, aux demi-vérités du jour, aux aperçus imprécis, aux divinations exactes et tout cela formait une pelote, perpétuellement en rotation et d’où s’échappait un fil dont mille mains empressées s’emparaient pour en tisser une tapisserie d’une diversité de couleurs déroutante. Sur un fond gris de théories s’épanouissaient des discours fleuris de vieux barbons loquaces, et toute une jeunesse déçue et avide de lumière y jetait une éclatante bigarrure parmi les entrelacs des vertus féminines allemandes. Dans le monde des patrons et des travailleurs chacun croyait posséder la solution des problèmes sociaux actuels et toutes ces théories énoncées à grand fracas ne faisaient qu’embrouiller davantage la situation véritable. Des chefs de partis au crâne chauve trouvaient des accents aussi mélodieux que l’appel des sirènes pour attirer les jeunes générations, et les intérêts des professions les plus diverses savaient habilement mêler leurs voix à ce concert. Partout on voyait un Bismarck en plâtre, au milieu de lauriers et de généraux décorés, qui se dressait menaçant et soulevait l’enthousiasme. Sous un curieux mélange d’odeur de bière, de mythe solaire, de musique militaire on essayait d’étouffer la peur de la vie qui vous serrait la gorge. Cette tapisserie multicolore était bordée d’une frange burlesque de sectes et de communautés, de prophètes et d’apôtres. Le romantisme le plus tarabiscoté signait des pactes avec l’américanisme le plus intégral. Et partout des rêves s’agitaient, tourbillonnaient dans les cerveaux et dans les coeurs. » (Ibid.)

LE FÜHRER,UNE PROPHÉCIE ANNONCÉE!

Oui, décidément, ce chaos attendait qu’on l’organisât, ce terreau pseudo-religieux aspirait à recevoir la Parole prophétique qui l’ensemencerait. Le mythe du Destin véridique allait susciter le prototype héroïque censé conduire l’Allemagne au château du Graal, mais qui la mènerait en fait au plus profond des abysses infernaux. Ernst Jünger, voyant défiler la jeunesse idéaliste des Wandervögel, les « Oiseaux migrateurs », proclame : « Voici l’Homme nouveau, le soldat de choc, l’élite de la Mitteleuropa. Une race entièrement nouvelle, astucieuse, forte et résolue. » (Der Kampf als inneres Erlebnis. Berlin, 1933.) Et encore : « Les formes neuves se façonnent dans le sang, et le pouvoir se saisit d’une poigne dure. » Quant à Spengler, invoquant lui aussi les mânes de Napoléon, il écrivait à un ami : « Comme les Français en 1793, nous devons boire la coupe jusqu’à la lie, il nous faut un châtiment en comparaison de quoi les quatre années de guerre ne sont rien, jusqu’à ce qu’enfin la Terreur soit parvenue à un tel degré d’excitation et de désespoir qu’une dictature, semblable à celle de Napoléon, soit considérée universellement comme le salut. » Drexler aussi — le fondateur du D.A.P. — attendait, rêvant d’un chef capable de donner vie aux maigres idées qu’il avait publiées dans Mon éveil politique. Extraits du journal d’un travailleur. « En tout cas, ne serait-ce que pour tenter la chance, il fallait que ce fût une personnalité exceptionnelle, un homme aux convictions intenses, tout d’une pièce, et sans la moindre crainte. » Mais le plus « prophétique », comme par hasard, était Heinrich Class, président de la Ligue pangermaniste, qui déclarait dès 1913 qu’un homme prendrait la tête de la croisade contre la juiverie : « Nous attendons le Führer ! Patience, patience, il viendra. Persévérez, travaillez et unissez-vous ! »

Walter Rathenau en 1922,peu avant son assassinat.

Walter Rathenau en 1922,peu avant son assassinat.

En 1922, enfin, l’année même de l’assassinat de Rathenau, paraissait un roman de K. Hesse intitulé Feldherr Psychologos, et prophétisant la venue d’un Messie allemand : « Ainsi, un jour viendra où il s’annoncera. Lui, que nous tous attendons pleins d’espoir : des millions de voix l’invoquent incessamment, l’âme allemande tout entière le cherche… Chacun l’acclamera, chacun lui obéira. Et pourquoi ? Parce qu’une puissance extraordinaire émane de sa personne : il est le directeur des âmes. C’est pourquoi son nom sera : le maréchal Psychologos. »

Représentation de l'attentat contre Walter Rathenau.

Représentation de l’attentat contre Walter Rathenau.

Deux au moins des personnages majeurs du nazisme eurent, bien avant leur rencontre avec Hitler, une stupéfiante prémonition de « Celui » qu’ils attendaient. Nous voulons parler de Hess et de Goebbels. Le futur ministre de la Propagande du Reich, qui ne devait entendre Hitler prononcer un discours qu’en 1922 à Munich,avait écrit en 1920, alors qu’il étudiait la philosophie à l’université de Heidelberg, un roman intitulé Michael, dans lequel on pouvait lire ce passage :

« Je m’assieds dans une salle où je ne suis jamais venu avant. Au milieu de gens qui me sont totalement étrangers. Pauvres et mal habillés pour la plupart. Des ouvriers, des soldats, des fonctionnaires, des étudiants. Je fais à peine attention à l’homme là-bas qui commence à parler, lentement, en hésitant.

« Et puis, soudain, c’est un flot de paroles. Une lumière brille au-dessus de lui. J’écoute. Je suis captivé. L’honneur ! le travail ! Le drapeau ! Ces mots ont-ils encore un sens pour un peuple dont Dieu semble s’être tout à coup désintéressé ?

« L’auditoire est enflammé. L’espoir illumine les visages gris. Quelqu’un serre le poing. Un autre essuie la sueur de son front. Un vieil officier pleure comme un enfant.

« J’ai chaud, et puis j’ai froid. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Il me semble entendre tonner des canons. Quelques militaires se lèvent en criant : « Hourrah ! », et personne n’a l’air de le remarquer.

« L’homme continue de parler, et tout ce qui en moi était à l’état d’embryon prend forme. Un miracle !

« Au milieu des ruines, quelqu’un nous montre le drapeau.

« Ceux qui m’entourent ne sont plus des étrangers. Ce sont mes frères. Je me dirige vers la tribune pour voir l’homme de plus près.

« Plus qu’un orateur, un prophète !

« La sueur inonde son visage. Un visage pâle où brillent deux yeux fiévreux. Et comme à l’heure du jugement dernier, les mots tonnent, phrase après phrase.

« Je ne sais plus quoi faire. J’ai l’impression d’être fou, « Je me mets à applaudir. Et personne ne semble surpris, « Lui, du haut de sa tribune, me lance un regard. Ses yeux bleus me transpercent comme une flamme, et c’est un ordre.

« J’ai l’impression de naître une seconde fois. Je sais maintenant où me conduit mon chemin. Le chemin de la maturité. On dirait que je suis ivre. Tout ce dont je me souviens, c’est de la main de l’homme étreignant la mienne. Un serment à vie. Et mes yeux rencontrent deux grandes étoiles bleues. »

Rudolph Hess en compagnie du Führer.

Rudolph Hess en compagnie du Führer.

Quant à Rudolf Hess, il avait rédigé, alors qu’il était lui aussi étudiant, une dissertation sur le thème : « Comment doit être constitué l’homme qui rendra à l’Allemagne son ancienne grandeur ». (Cf. Konrad Heiden. Der Führer. Boston. Houghton Mifflin, 1944.) Ce devait être, écrivait-il, un dictateur qui ne dédaignerait pas l’usage des défilés dans les rues, des slogans et de la démagogie. Homme du peuple n’ayant cependant rien de commun avec la masse, il aurait « une énorme personnalité » et ne craindrait pas le sang répandu. Pour atteindre son but, il devrait être prêt à « piétiner ses amis les plus proches », à légiférer « avec une terrible rigueur », à manier individus et nations « avec des doigts prudents et sensibles » ou, en cas de nécessité, « à les fouler avec des bottes de grenadier ».

Dans un tel contexte « prémonitoire », et qui suffirait à accréditer les hypothèses les plus fantastiques sur la manipulation des « courants mentaux », le Führer attendu se devait de recevoir sa mission par des voies… et en l’occurrence des voix, dignes de l’épopée de Jeanne d’Arc.

Plongé une seconde fois dans les ténèbres à l’annonce de l’armistice du 11 novembre 1918, après qu’il eut déjà perdu la vue lors d’un bombardement anglais au gaz moutarde. Hitler, dans sa chambre d’hôpital de Pasewalk, en Poméranie, est l’objet d’un « miracle » dans la nuit du 11 au 12 novembre. Des voix lui enjoignent de sauver l’Allemagne, et la vue lui est rendue. Il promet alors solennellement « de devenir un politicien, et de consacrer toutes ses énergies à exécuter l’ordre qu’il avait reçu », (Cf. John Toland, op. cit.)

Mais, avant même cette « nuit du miracle », le terrible destin du Fredericeas Rex semble s’être manifesté à Hitler, attentif à la voix intérieure qui lui permit, pendant la guerre, d’échapper à la mort un grand nombre de fois. Ainsi de cet épisode (cf. G. Ward Price. I know these dictators. Londres. Harrap, 1937) : « J’étais en train de dîner dans la tranchée avec plusieurs camarades. Soudain, j’eus l’impression qu’une voix me disait : «Lève-toi, et va là-bas.» La voix était si nette, si insistante, que j’obéis mécaniquement comme s’il se fût agi d’un ordre militaire. Je me levai aussitôt en emportant mon dîner dans la gamelle. Puis je m’assis pour continuer mon repas ; mon esprit s’était calmé. A peine avais-je fait cela qu’un éclair et une assourdissante détonation me parvinrent de l’endroit de la tranchée que je venais de quitter. Un obus égaré avait éclaté au-dessus du groupe, tuant tout le monde. »

Quelque temps après, il déclarerait à ses compagnons : « Vous entendrez beaucoup parler de moi. Attendez seulement que mon heure ait sonné. »

Redisons-le, cette « voix » lui était depuis longtemps familière. Son ami Kubizek rapporte en effet la métamorphose d’Adolf, âgé de dix-sept ans, au sortir d’une représentation du Rienzi de Wagner, à Linz : exalté par la geste du tribun romain, son état extatique l’amena à vaticiner, possédé « d’une mission spéciale qui lui serait un jour confiée ».

Ce fut là apparemment la première manifestation de cette emprise consciente du Destin qui allait le conduire, en présence de témoins interloqués, à réaffirmer périodiquement, et son invulnérabilité, et l’appel intérieur qui lui dictait sa voie. Ainsi, avant le putsch manqué de 1923, un de ces témoins rapporte qu’« Hitler avait alors des idées napoléoniennes et messianiques très nettes. Il déclara qu’il se sentait intérieurement appelé à sauver l’Allemagne, et que ce rôle lui incomberait tôt ou tard. Il fit ensuite un certain nombre de parallèles avec Napoléon, en particulier avec le retour de l’île d’Elbe. »

Au-delà des témoins évoqués. C.G. Jung — avec qui nous sommes ici d’accord — livre ce pénétrant diagnostic « Hitler appartient à la catégorie des sorciers guérisseurs authentiquement mystiques. Son corps n’évoque pas la force. Le trait le plus remarquable de sa physionomie est son regard rêveur, (…) Il avait dans les yeux une expression de prophète. » Par conséquent : « …Le pouvoir de Hitler n’est point politique ; il est magique. » Certes, nous le prouverons. Et Jung comprend aussi qu’Hitler se laisse diriger par des forces mystérieuses : « Hitler, lui, écoute et obéit. Le vrai meneur est toujours mené. » C’est d’autant plus vrai que le Messie de l’Islam, le Mahdi, est littéralement le « Bien Dirigé »…

Cette adéquation étrange de l’homme Hitler à un destin mythique nous enjoint décidément d’aborder ce destin en « idéaliste » et non en « nominaliste », Encore une fois, ce serait une grave erreur que de considérer la légende du IIIe Frédéric, du Roi du Graal, comme un simple monument littéraire, vénérable certes, poétique ô combien, mais essentiellement tributaire des phantasmes de son époque, et dont il serait illusoire de vouloir attendre autre chose que des émotions esthétiques. Pour l’intellectualité médiévale, les légendes, loin de s’assimiler à des fictions gratuites nées de la seule imagination, étaient au contraire, selon l’étymologie mime du mot, ce qu’on devait lire. Incitation, en somme, à explorer la sphère des archétypes platoniciens.

Nous l’avons vu : Dans l’Allemagne de l’immédiat après-guerre, le mythe qui « informe » la psyché collective et unifie des légendes disparates, agit de façon quasi autonome et imprime son sceau aux événements, en dehors de la volonté consciente d’acteurs « possédés » par des dieux — ou si l’on préfère des courants mentaux — surgis d’un arrière-monde trop longtemps ignoré par le scientisme et le rationalisme triomphants. Fascinant spectacle — et combien terrible — que celui de ces personnages totalement ignorants, parfois, des thèmes mythiques qu’ils mettent en action, et qui n’en reproduisent pas moins, jusque dans les détails les plus inattendus, le modèle archétype formulé in illo tempore.

Il y a eu, surtout en ces dernières années, d’intéressantes « lectures » du Cycle du Graal — en rapport avec la queste initiatique, l’alchimie, etc. — mais à notre connaissance, l’aspect prophétique et politico-mystique qu’il renferme a été négligé. Pourtant, l’archéologue Louis CharbonneauLassay — qui appartint à la » Fraternité des Chevaliers du Divin Paraclet », une organisation initiatique chrétienne dont la fondation remontait au XVe siècle — concluait en ces termes un article sur le « Saint Graal » paru dans une revue catholique des années trente, le Rayonnement intellectuel : « La légende du Saint Graal fut donc pour nos pères un ferment efficace d’inspiration. On peut dire qu’elle reste, après l’Imitation de Jésus-Christ, le chef-d’oeuvre littéraire le plus prestigieux, le plus fécond que la société médiévale nous ait laissé. Qu’on en soit bien assuré, sa gloire et son rôle actif ne sont pas morts. » Il s’agit en effet d’un thème pérenne qui, sous-jacent à la structure religieuse de l’Occident, donne naissance à tout un courant politico-mystique à l’ombre duquel surgira le phénomène hitlérien, telle une plante parasite. Est-ce un hasard si le prix Goncourt Alphonse de Chateaubriant, initié de « l’Estoile Internelle », le cercle intérieur du « Paraclet », écrivait d’Hitler, en 1937, dans la Gerbe des forces : « Ses yeux sont du bleu profond des eaux de son lac de Königssee… Son corps vibre, son mouvement de tête est juvénile, sa nuque est chaude. Ce dos-là n’a pas été cabossé par les sales passions de la politique : il est plein et pur comme un tuyau d’orgue. L’une de ses caractéristiques est une immense bonté. Oui. Hitler est bon. Il est immensément bon. »

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.

L’image du chevalier du Graal était à ce point prégnante que l’hebdomadaire satirique allemand Simplicissimus publiait dès 1924, en première page, une caricature d’Hitler en armure, « faisant son entrée à Berlin sur un blanc destrier comme s’il eût été messire Galaad en personne » (cf. John Toland, op. cit.), En fait, ce n’était pas de Galaad qu’il s’agissait, ni même de Parsifal, mais de Klingsor, le mage noir. Et pourtant, du héros, il eut les captieuses apparences, au point qu’un groupe d’extrémistes juifs de Palestine déclarait en 1932 que, mis à part son antisémitisme (!), le mouvement N.S.D.A.P. était acceptable et qu’il sauverait l’Allemagne. De surcroît, l’Association des Juifs de la Nation allemande lançait en 1933 un appel en sa faveur. Ses membres appartenaient aux 90 % d’Allemands qui le 19 août 1933 votèrent librement pour Adolf Hitler, successeur de Hindenburg… Un tel plébiscite n’était réservé qu’à un héros désigné par le Destin.


HORS TEXTE

himmler-et-le-saint-graal

En 1933, un écrivain et archéologue allemand reçoit un étrange télégramme anonyme. La lettre lui promet une forte somme d’argent s’il continue sa quête. L’écrivain s’appelle Otto Rahn. Passionné d’ésotérisme, il recherche depuis des années le Saint Graal. L’expéditeur n’est autre que Heinrich Himmler. Le chef de la SS est obsédé par le mysticisme et se persuade à la lecture d’un livre de Rahn que le calice du Christ est à sa portée !Himmler souhaitait créer une nouvelle religion païenne. Il finança plusieurs expéditions d’Otto Rahn au château de Montségur,en France, lieu supposé du trésor cathare. Revenu bredouille, Rahn fut muté gardien aux camps de  Dachau et de Buchenwald. Il finit par se suicider dans les Alpes autrichiennes. Il était juif et homosexuel…Himmler était  homophobe!

 

 

 

 


N’avait-il pas fait preuve pendant la Grande Guerre d’un courage exceptionnel ? Lui, l’« intellectuel » qui transportait toujours des livres, dont un Schopenhauer, dans son paquetage, était devenu dès la fin de 1915 indispensable à l’état-major du régiment, car les tirs d’artillerie coupaient fréquemment les lignes téléphoniques entre les postes de commandement des bataillons et des compagnies, et seuls les agents de liaison pouvaient porter les messages, « Nous ne fûmes pas longs à savoir à quels messagers nous pouvions nous fier le plus », devait écrire Fritz Wiedemann dans Der Mann, der Feldherr werden wollte. Constamment sur la brèche, admiré par les autres soldats pour son intrépidité, « Adi », nous dit John Toland, « était en général aimé parce qu’on pouvait se fier à lui en cas de coup dur. Jamais il n’abandonnait un camarade blessé damais il ne se prétendait malade en cas de missions dangereuses. En outre, c’était un bon compagnon durant les longues et fastidieuses périodes où l’on attendait le combat. Sa qualité de peintre le rapprochait de ses camarades : Il faisait des dessins humoristiques illustrant des moments comiques de leur existence. »

Son colonel devait déclarer : « Aucune circonstance, aucune situation ne l’auraient empêché de se porter volontaire pour les tâches les plus délicates, les plus difficiles et les plus dangereuses, et il était toujours prêt à sacrifier sa vie et sa tranquillité à sa patrie et à ses camarades. » Hugo Gutmann, un Juif, capitaine adjoint du bataillon d’Hitler, demanda pour ce dernier la croix de fer de première classe, qu’il lui remit le 4 août 1918.

Alphonse de Chateaubriant, quant à lui, qui aurait dû pourtant savoir que viendrait un temps « où les élus eux-mêmes seraient séduits », pensait sans doute déjà à Hitler en commentant en 1933 dans la Réponse du Seigneur, la célèbre gravure de Dürer, le Chevalier et la Mort :

« …. Le chevalier apparaît, casqué, lacé dans sa cuirasse, la lance sur l’épaule, à cheval.

« Ce n’est pas un jouvenceau, c’est un homme d’âge mûr, qui porte sur ses os durcis la trace de ses combats, (…)

« Il remonte des bas-fonds de sa vie, son âme médite. Il passe droit son chemin. (…)

« Redoutable chemin, plongé dans les ténèbres des plus basses nuées, hérissé des terribles pierres de l’angoisse et du doute, hanté par les bêtes les plus immondes, les abominations, les terreurs, les trahisons, les haines. Des rochers effroyables essayent d’écraser l’homme et le cheval ; des bas-fonds de cendre, des marais pestilentiels s’ouvrent sous leurs pas pour les engloutir. Véritable sentier de Trophonius, où ceux qui y entraient ne riaient de toute leur vie ! (…)

« Et le voici maintenant qui a engendré l’oeuvre de sa délivrance, et qui passe, ferme comme celui qui a vu l’Invisible. Un immense oubli recouvre comme un tombeau tout ce qui l’a fait souffrir ; il est rendu au confluent de cette heure, où l’homme sous le balancier de l’Éternel peut-être dit : un jour qui s’avance et une nuit qui se retire. »

Et les deux sacripants apocalyptiques, le vieillard à la clepsydre comminatoire et la mâle bête aux longues oreilles d’âne porcien, la Mort et Belzébuth, il ne les voit plus — ces formes obsolètes du vieux monde.

Mais que voit-il alors, de ce regard fixe et perçant qu’il dirige droit devant lui ?

— Ce qu’il voit, répondit ce vieux fils des Templiers, ce qu’il voit, est l’épanouissement de la vision qui ne fut au départ qu’une tremblante ébauche, et qui, à force d’être contemplée, est devenue la glorieuse cité de marbre où il mettra bientôt pied à terre, en enlevant son casque ! » C’était le château du Graal que décrivait ainsi Chateaubriant. Et Hitler lui faisait sinistrement écho : « L’oeuvre que le Christ a entreprise mais n’a pu achever, moi — Adolf Hitler — je la mènerai à terme. »

Adolph Hitler,le guide du Peuple allemand.

Adolph Hitler,le guide du Peuple allemand.

 

 

 

 

 

 


Adolph Hitler:le Führer et les sociétés secrètes partie 2 de 10

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La profanation du Saint-Graal

 

Le Saint-Graal ,d'après une ancienne gravure féodale:la Table Ronde entourée des Chevaliers.

Le Saint-Graal ,d’après une ancienne gravure féodale:la Table Ronde entourée des Chevaliers.

 

Il fallait bien que le faux Roi du Graal s’aidât d’une chevalerie noire, parodiant les preux de la Table Ronde. Le soin de la réunir fut confié à Himmler, ancien éleveur de volailles aux allures d’instituteur de village, et qui, féru d’astrologie et d’occultisme, se croyait la réincarnation du grand roi saxon Henri Ier l’Oiseleur. Car, comme le souligne très justement Joachim C. Fest dans son introduction aux Discours secrets du Reichsführer S.S. (éd. Gallimard, 1978), celui‑ci « prenait au pied de la lettre ces articles de foi et les transformait en une mission historique concrète (…) ».

De nombreux membres des SA saluent leur Führer au sortir d'une assemblée.Les SA ,dirigés par Ernst Rohm,sont à l'origine de la grande révolution nationale-socialiste allemande. Cette révolution du peuple sera écrasée par la sanglante nuit des Longs Couteaux,un coup d'état orchestré par les sociétés secrètes allemandes.

De nombreux membres des SA saluent leur Führer au sortir d’une assemblée.Les SA ,dirigés par Ernst Rohm,sont à l’origine de la grande révolution nationale-socialiste allemande.
Cette révolution du peuple sera écrasée par la sanglante nuit des Longs Couteaux,un coup d’état orchestré par les sociétés secrètes allemandes.


« Je fonde un Ordre », avait confié Hitler à Rauschning, en évoquant la création de Burgs où se forgerait la nouvelle élite aryenne, « C’est de là que sortira le produit final de la mutation humaine — l’Homme-Dieu ! Cet Être splendide deviendra l’objet d’un culte universel ! » Himmler, pédagogue falot, mais infatigable, se consacra à cette tâche avec l’ardeur que commandait son monoïdéisme : « Nous devons éduquer, éduquer, éduquer. »
Il dirigea les quatre châteaux de l’Ordre ou Ordensburger, abritant les plus fanatiques des jeunes nazis, déjà « filtrés » au sein des écoles spéciales Adolf Hitler — dirigées par les Jeunesses Hitlériennes — et des Instituts politiques nationaux d’Éducation. Le « cursus » de l’élite comprenait d’abord un passage dans le château spécialisé dans les « sciences raciales » et l’idéologie, où la formation intellectuelle (si l’on ose dire !) était privilégiée. La seconde année était consacrée à la formation physique. Dans le troisième château, où ils restaient 18 mois, les « chevaliers noirs » s’initiaient à la politique et à l’art militaire. Enfin, les 18 derniers mois d’étude se passaient à l’Ordensburg de Marienburg, en Prusse Orientale, près de la frontière polonaise. Dans ce château qui cinq siècles plus tôt avait été un bastion des Chevaliers Teutoniques, on développait tout naturellement le concept de Lebensraum, cet espace vital, à l’est, que l’Allemagne revendiquait comme un droit imprescriptible… Voilà ce que visait cette parodie de la Queste arthurienne. Mais la contrefaçon ne s’arrêterait pas là.

Les trois écoles hitlériennes prennent leur origine dans l'organisation initiatique d'une très anciennes loge germanique fondée en 1740 par Frédérick II,dit l'Oiseleur. Himmler se disait la réincarnation du puissant empereur allemand.

Les trois écoles hitlériennes prennent leur origine dans l’organisation initiatique d’une très anciennes loge germanique fondée en 1740 par Frédérick II,dit l’Oiseleur.
Himmler se disait la réincarnation du puissant empereur allemand.


Le symbole du Graal par excellence est la coupe, le vase, ou encore la yoni, le sexe féminin. Ainsi se trouve posé le rapport direct entre la Queste du Graal et la Femme, dont il convient de préserver la pureté. (Hitler semblait précisément avoir de la femme une conception romantique, lui qui, adolescent, renverse un pot de lait dans sa fuite, lorsqu’une jeune fermière veut pousser l’idylle plus loin, et qui s’évanouit presque en entendant — alors qu’il est blessé — la voix d’une infirmière, la première voix féminine depuis des mois. De fait. Martha Dodd, fille de l’ambassadeur américain à Berlin, devait le juger, plus tard, « étrangement tendre et d’une séduisante faiblesse ». La « face obscure » de cette attitude chevaleresque se manifestait entre autres par la contemplation des illustrations « suggestives » de la revue Ostara, dirigée par le cistercien défroqué Lanz von Liebenfels, qui montraient de blondes Aryennes succombant à la séduction des Untermenschen sémites, velus et simiesques…)

Lanz von Liebenfeld

Lanz von Liebenfels


Le rôle de la Femme, dans la Queste graalique, s’explique au plan microcosmique par le fait que le symbolisme de la pierre cachée dans laquelle est taillée la coupe — émeraude qui ornait le front de Lucifer et qui est aussi le troisième oeil de Shiva — réfère à la Kundulini hindoue, hypostase de la Déesse, serpent subtil lové chez le profane au bas de la colonne vertébrale et qui doit être éveillé par des techniques appropriées. Dans l’hermétisme occidental, par cc processus, la « lune » doit devenir « soleil ». Gichtel, disciple de Jacob Boehme, l’illustre dans sa Theosophia Practica (1696) par le dessin d’un corps humain où le « feu serpentin » est représenté par un dragon, à la hase de l’épine dorsale. Et c’est la libération de ce dragon, symbole de l’énergie spirituelle, qui permet la transformation de la conscience.
Mais cette hypostase de la Sophia renvoie aussi au Roi du Monde qui règne dans la « Demeure de Shiva (Shambala) à l’intérieur de la terre. C’est le « Mahachohan », le Seigneur du Feu de la Création. C’est encore l’Homme Cosmique qui dort « comme en un sépulcre » en attendant d’être éveillé par l’Art, et dont la légende de l’Empereur endormi, du Fredericus Rex, n’est que l’expression en mode temporel, ou « historique ».
Cette féminisation « hérétique » de l’Esprit, dans une perspective eschatologique, trouve son fondement à la fois métaphysique et sémantique dans le fait que Buddhi — équivalent hindou de l’Esprit Saint — est féminin, ce qui réfère directement à la Saint-Esprit, la Sophia des gnostiques et des courants médiévaux hétérodoxes. C’est ce que rappelait en 1908 le patriarche néo-gnostique Synesius, en même temps qu’il annonçait, quoique involontairement, ce 3e Règne auquel voulut s’assimiler le IIIe Reich : « Il est un de nos dogmes sur lequel je veux insister. C’est le dogme de la salvation féminine. L’oeuvre du Père a été accomplie, celle du Fils également. Reste celle de l’Esprit qui seule peut déterminer le salut définitif de l’humanité terrestre et préparer, par ainsi, la reconstitution de l’Esprit. Or, l’Esprit, le Paraclet, comme le nommaient les cathares, correspond à ce qu’il y a de féminin dans la divinité, et nos enseignements précisent que c’est la seule face de Dieu qui soit vraiment accessible à notre raison. Quelle sera au juste la nature de ce nouveau et prochain messie ? »

Timbre allemand de 1933,lors  de l'arrivée du Führer au pouvoir,illustrant la quête du Saint-Graal.

Timbre allemand de 1933,lors de l’arrivée du Führer au pouvoir,illustrant la quête du Saint-Graal.


L’Esprit lui-même, en effet, considéré du côté de la Création, devient nécessairement partie intégrante de celle-ci, et apparaît alors comme une production tirée de la Materia prima. Ce qui peut constituer, si l’on a le goût du paradoxe, un pont inattendu entre la métaphysique traditionnelle et la philosophie du P. Teilhard de Chardin, qui apparaissent complémentaires — celle-ci envisageant en somme toutes choses du coeur de la Matière, en gésine d’un Esprit qui en fait la précède ontologiquement, celle-là considérant le cosmos sub specie aeternitatis, autrement dit à partir du Principe. Cette dualité de perspectives peut être illustrée au plan microcosmique par l’affirmation de Leucippe et Démocrite, selon qui l’âme peut être acquise (équivalent de la noogenèse teilhardienne), à quoi la pensée traditionnelle répond : que pourrait-on acquérir que l’on ne possédât déjà ?
Mais après cet aperçu sur le symbolisme féminin de la Coupe du Graal, il convient d’examiner son complémentaire : l’Axe du Monde qui traverse la Coupe paradisiaque sera, dans la légende du Graal, représenté par la lance, symbole viril qui, bien loin d’apparaître seulement avec le centurion Longin, se perd dans la nuit des temps. On la trouve déjà, en tout cas, dans les vieilles traditions celtiques où il est question de la lance magique de Lug et du bassin ou chaudron sacré de Doria, qui allait devenir le calice de la Cène…
Auparavant, nos premiers parents, comme chacun sait, goûtèrent au fruit défendu et pour cela furent chassés du Paradis par l’ange à l’épée flamboyante, sans pouvoir emporter la coupe du Graal puisque aussi bien ils étaient désormais soumis à la mort. En d’autres termes, l’homme, écarté de son centre originel, était enfermé dans la sphère temporelle, ayant perdu le « sens de l’éternité » que manifestait justement le Graal.
Toutefois. Seth, le fils d’Adam et Ève, obtint de venir prendre dans l’Eden déserté le Saint Graal. Lors du Déluge, la Coupe disparut, et la légende ne dit ni où ni par qui elle fut conservée jusqu’à l’époque du Christ ; mais le fonds celtique se manifesta par l’intermédiaire des Druides qui, selon une singulière tradition, envoyèrent à Jérusalem sous le coup d’une inspiration divine le bassin sacré de Dona (sous le nom de Vase Azewladour) et la lance de Lug. Ce qui explique que l’on retrouve la Sainte Coupe la veille de la mort du Christ, lorsqu’il rassemble ses disciples dans le Cénacle pour la dernière Cène. Le lendemain, le centurion Longin voulant s’assurer de sa mort, sur la croix, le frappa au côté avec sa lance, et de la blessure s’échappèrent du sang et de l’eau que Joseph d’Arimathie recueillit pieusement dans la Coupe.

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.

La vision du Saint-Graal retrouvé au Moyen Âge.


Le Graal, toujours selon la légende, fut alors transporté en Grande-Bretagne par Joseph d’Arimathie et Nicodème, (Selon une autre version, c’est son fils Josephè, que saint Pierre avait sacré évêque, et son neveu Alain, qui accompagnent Joseph d’Arimathie.) Peu après leur arrivée, ils furent jetés en prison par Crudel, le roi du pays, sans que ce dernier les dépossédât toutefois de leur trésor. Mais le roi Mordrain ayant vaincu Crudel, les délivra bientôt et ils se retirèrent dans un endroit isolé, où ils vécurent en paix.
Alors commença la geste du Roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, destinée à l’origine à recevoir le Graal lorsqu’un des preux l’aurait conquis et ramené de Grande-Bretagne en Armorique. Les chevaliers étaient douze, à l’image des douze apôtres et des douze signes du zodiaque, l’aspect circulaire de la Table renforçant quant à lui ce symbolisme du cycle zodiacal.


HORS TEXTE

Le Saint Graal en Espagne? Des experts doutent

Ces pierres précieuses et tout cet or aurait été ajouté au Moyen Âge .

Ces pierres précieuses et tout cet or aurait été ajouté au Moyen Âge .

 

La basilique de San Isidro de Leon, dans le nord de l’Espagne, abrite-t-elle depuis dix siècles, à l’ombre de ses voûtes romanes, le légendaire Saint Graal? La spectaculaire révélation de deux chercheurs espagnols, digne d’un roman médiéval, était balayée mardi par plusieurs experts.

Face à l’afflux de curieux qui se sont précipités dans le musée de la Basilique, où la coupe était exposée sous une vitrine de verre, la direction l’a retirée et les visiteurs devront provisoirement se contenter d’admirer une copie.

A l’origine de cette fébrilité, les travaux de deux historiens espagnols affirmant que la basilique San Isidro abrite depuis dix siècles le calice dans lequel le Christ a bu lors de son dernier repas et qui a ensuite recueilli son sang, un objet de légende porteur de l’un des grands mythes de l’Histoire.

« La légende du Graal est une invention littéraire du 12-ème siècle, sans aucun fondement historique », tranche Carlos de Ayala, professeur d’Histoire médiévale à l’Université autonome de Madrid.

« On ne peut pas trouver ce qui n’existe pas », ajoute-t-il.

Therese Martin, historienne médiévale au Centre national de recherches scientifiques, relève elle aussi que « parmi les spécialistes du Moyen Age, il est d’usage de comprendre les légendes du Graal de manière plus symbolique qu’historique ».

Orné d’or et de pierres précieuses, formé de deux coupes réunies par le pied, le calice de la basilique San Isidro était connu depuis des siècles comme celui de Doña Urraca, fille de Ferdinand 1er le Grand, roi de Leon de 1037 à 1065.

Mais la découverte en 2011 de deux parchemins égyptiens, suivie de trois années de recherches, ont conduit Margarita Torres, professeur d’histoire médiévale à l’université de Leon, et José Miguel Ortega del Rio, historien de l’art, à affirmer que le calice de la princesse espagnole était bien celui de la Cène.

Depuis les années 1050, la basilique San Isidro abrite « le calice qui, depuis les quatrième ou cinquième siècle, est considéré par les communautés chrétiennes de Jérusalem comme celui du dernier repas », déclarait à l’AFP Margarita Torres.

– Cadeau d’un émir –

Seule sa partie supérieure, une coupe en agate, expliquait l’historienne, constitue la relique légendaire, restée durant sept siècles dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et finalement offerte à Ferdinand 1er, alors l’un des plus puissants souverains de la chrétienté espagnole, par un émir arabe d’Espagne qui voulait sceller la paix avec lui.

Selon les historiens, qui viennent de publier un livre, « Les rois du Graal », il existe, en Europe seulement, environ 200 coupes supposées être le Saint Graal, dont une est conservée à Valence, dans l’est de l’Espagne.

Affirmant se fonder sur des recherches d’une grande rigueur, les deux historiens expliquent que, selon les parchemins égyptiens, il manque un éclat sur le calice du Christ, tout comme sur celui de Doña Urraca.

C’est la princesse espagnole qui, au onzième siècle, aurait donné son visage actuel à la coupe, à l’origine un simple récipient de pierre, en l’ornant avec les pierres précieuses de ses propres bijoux, raconte Margarita Torres.

« Si les rois de Leon avaient cru détenir le Saint Graal, il devrait exister des documents datant de la seconde moitié du 11-ème siècle, contemporains de la fabrication de l’armature d’or et de pierres », souligne Therese Martin.

« Le livre nous révèlera peut-être de nouvelles sources passées inaperçues jusqu’à présent. Mais même si l’infante Urraca a cru que l’un des gobelets formant le calice était le Graal, un tel concept serait difficile à soutenir de nos jours », ajoute-t-elle.

Le musée, quoi qu’il en soit, va devoir trouver une place plus adaptée pour le calice. « Il se trouvait dans une très petite salle et il n’était pas possible de l’admirer pleinement », explique sa directrice, Raquel Jaen.

« Certains des visiteurs sont sceptiques, d’autres viennent par curiosité et d’autres encore envisagent la possibilité » que le calice soit authentique, raconte-t-elle.

Néanmoins, selon elle, l’annonce est d’une grande importance, « pour le musée comme pour la ville ». « La recherche s’est basée pour beaucoup sur des méthodes scientifiques. Il appartiendra aux autres d’évaluer ces conclusions, et de dire si elles sont valides ou non ».

Une coupe qui continuera à alimenter les discussions,les théories et les enquêtes...pour des siècles.

Une coupe qui continuera à alimenter les discussions,les théories et les enquêtes…pour des siècles.

 



Les chevaliers se mirent donc en quête et, après avoir dit surmonter toutes les épreuves initiatiques, trois d’entre eux seulement. Galaad. Perceval et Bohors, parvinrent au château du Graal, chez Pellès, le « Roi Méhaigné qu’Alhrecht von Scharffenberg, dans son Titurel, appelle Pérelhe (cf. René Nelli, préface à la Croisade contre le Graal, d’Otto Rahn, éd. Stock). Ce qui est assez singulier si l’on sait que ce nom était celui du baron à qui appartenait le château de Montségur. Galaad prit la lance qui saignait et en toucha le Roi, le guérissant immédiatement. Ainsi s’achevait l’itinéraire légendaire qui, du Paradis terrestre, avait conduit le Graal jusqu’en ce château que certains — parmi lesquels Otto Rahn… et aussi Himmler et Rosenberg — ont voulu assimiler à Montségur. Quoi qu’il en soit, que faut-il retenir de la légende — brossée à grands traits — sinon que le Graal, contenant le sang sacré, est le symbole d’une puissance perdue, et que sa quête sera « héroïque », prométhéenne par certains aspects, et trouvera dans l’Imperium parousique son cadre temporel approprié.
On ne s’étonnera donc pas, encore une fois, que cette hiérophanie récapitulative intègre une multitude de mythes relatifs au « IIIe Frédéric » retiré en un lieu inaccessible et qui « dort », ou encore « qui vit et ne vit pas », en attendant le jour de la dernière bataille contre les « êtres élémentaires », Arthur. Charlemagne. Frédéric Ier» et Frédéric II hypostasièrent cette attente eschatologique de l’Imperium pérenne. Ce retour à l’origine qui commande évidemment une conception cyclique de l’Histoire (nous l’avons vu à propos du symbolisme de la Table Ronde) implique en outre une redoutable ambiguïté. S’agit-il du retour à l’ordre édénique ou au chaos des Eaux primordiales représentées par la Grande Déesse et, lato sensu, par l’aspect féminin du mythe ? Le nazisme a largement profité de cette ambiguïté et, chose plus curieuse, nous verrons à quel point Hitler lui-même était… dominé par cet aspect féminin du mythe qu’il incarnait. En tout cas, l’ambivalence des symboles du Grand Retour parousique et de l’Endkampf, explique la dangereuse dualité propre aux projets politiques qui, au temporel, revendiquent cette Renovatio.
Pour le IIIe Reich explicitement millénariste, le Graal revêtait une importance primordiale. Il appartenait donc aux « savants » nazis, aux spécialistes de l’« écriture païenne enchevêtrée », comme disait Wolfram von Eschenbach, de redécouvrir ce trésor spirituel que les Cathares étaient censés avoir caché à Montségur, et, en traduisant en clair la susdite écriture, de donner au nazisme la clef de la genèse du monde, que, selon la légende, elle renfermait.
C’est à ce titre qu’Otto Rahn, considéré comme un spécialiste du Catharisme, fut envoyé en Occitanie pour y chercher le Saint Vesse!. Mais nous croyons savoir que sa mission ne concerna pas seulement le Graal, et qu’elle comportait un aspect beaucoup plus secret encore, comme en témoignent à nos yeux les contacts qu’il établit et les investigations qu’il mena dans la région de Carcassonne. Cette mission était directement liée, en l’occurrence, à l’antagonisme entre les eschatologies païenne et judéo-chrétienne, auquel nous faisions allusion tout à l’heure. Expliquons-nous :
Le thème de l’Empereur endormi germanique s’oppose directement à celui du Grand Monarque ou du « Roy perdu » français. Ce dernier — remis en lumière par une actualité récente — trouve son fondement historico-légendaire dans le « Testament de saint Remy », ce « nouveau Moïse » qui aurait prophétisé en ces termes lors du baptême de Clovis à Reims, dans la nuit de Noël 496 : « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Église romaine, qui est la seule véritable Église du Christ. Ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes. Et il soumettra tous les autres peuples à son sceptre. Il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » Ce mythe du Grand Monarque régnant sur une France « élargie » aux dimensions de l’ancien Empire romain, et dont on retrouve la trace jusque dans l’antique liturgie gallicane, fut accrédité, de siècle en siècle, par un nombre respectable de saints. Or, ce courant prophétique s’est « condensé » en deux hauts lieux géographiques : Stenay, dans les Ardennes, et Rennes-le-Château, au sud de Carcassonne.
De quoi s’agit-il, exactement ? D’authentifier la survivance du sang de la première dynastie française, celle des Mérovingiens. Car contrairement à ce que prétend l’Histoire officielle, elle ne se serait pas éteinte et, par l’intermédiaire de Sigebert IV (« Plant-Ard » ou « le Rejeton Ardent ») — miraculeusement sauvé d’un régicide pippinide — aurait fait souche dans le Razès, et très précisément à Rhedae, aujourd’hui Rennes-le-Château.
Mais, non moins intéressant sur le plan mythique, ce sang sacré est juif. Les Francs mérovingiens, en effet, seraient des Juifs exilés, appartenant à la tribu de Benjamin, et qui auraient émigré à travers l’Arcadie, puis la Sicile, pour arriver finalement sur le Rhin. Et la ville de Stenay, en Lorraine, fut donc le point de chute principal des Benjaminites, devenus les Sicambres. Cette tradition, conservée au cours des âges dans des milieux très restreints, avait bien sûr fort inquiété les pangermanistes d’abord, et Hitler ensuite. Cette inquiétude coûta la vie, durant la Première Guerre mondiale, à Mgr Pierre Mangin, curé-doyen et maire provisoire de Stenay, torturé par les Allemands qui voulaient lui extorquer son secret. Car, selon certains. Mgr Mangin, protonotaire apostolique à la cour pontificale de Pie X (autre victime expiatoire), n’ignorait rien de saint Dagobert II, assassiné le 23 décembre 679 à environ 5 km de Stenay, et surtout de son fils Sigebert IV, recueilli dans le monastère d’OErren par sa demi-soeur sainte Irmine et qui, accompagné de Mérovée Lévi, gagnera Rhedae (Rennes-le-Château) le 17 janvier 681.
Voilà pourquoi c’est en cette petite ville de Stenay — et bien que selon un officier allemand « rien dans son passé ne dût la signaler à une attention particulière » — que le Kronprinz en personne, le fils de Guillaume I1, établit sa résidence. Et c’est Frédéric-Guillaume lui-même qui fit subir à Mgr Mangin un interrogatoire en règle, le 9 septembre 1914. Mais devant la résistance imprévue du prélat, « touchant à des points historiques capitaux », le Kronprinz « entre dans une rage soudaine et ordonne de maintenir le prisonnier dehors en plein soleil afin de le faire parler. Durant toute la journée. Mgr Mangin, privé de boisson, garde obstinément le silence. A bout de force, victime d’insolation, il rend le dernier soupir en cette soirée du 9 septembre 1914. » (Louis Vazart. Dagobert II et le mystère de la cité royale de Stenay. Paris, 1983.)
On peut se demander si le Kronprinz ne cherchait pas surtout le reliquaire de saint Dagobert, confié à la garde des Saurs noires de Mons, en Belgique, ou plutôt le précieux parchemin qu’il contenait — rédigé par sainte Irmine en 708. Or, le bruit courait à Stenay en 1914, que Mgr Mangin avait obtenu ce parchemin, qui, selon l’abbé Vigneron, retraçait « l’assassinat de son père Dagobert Il, le séjour de son frère Sigebert IV au monastère d’OErren, puis son refuge, le 17 janvier 681, à Rhedae, capitale du Razès ».
En fait, il s’avéra que l’inestimable document était toujours à Mons, enroulé dans le pied du reliquaire. Mais pas pour très longtemps puisqu’en 1943, lorsque deux officiers du Sicherheitsdienst ou S.D. (le service de renseignement allemand) se présentèrent au couvent des Soeurs noires pour inspecter le reliquaire, il était vide… Une lettre de la supérieure. Mère Bernadette Dehaye, semble indiquer que le prince de Croÿ, curé doyen de Sainte-Waudru à Mons, et protonotaire apostolique comme l’avait été Mgr Mangin, l’avait soustrait le 31 décembre 1941, Les Allemands, une nouvelle fois, étaient bredouilles. Heydrich, le maître des renseignements S.S., avait échoué, comme le Kronprinz 29 ans plus tôt, dans sa recherche des preuves — à faire disparaître… — de la perpétuation du sang juif de la première dynastie française. Et cela d’autant plus que l’Allemagne nazie nourrissait le projet, dans les années 1942-1943, de remplacer Pétain par un descendant de Naundorff — que certains supposent être Louis XVII, l’évadé du Temple… Rien ne dit qu’Otto Rahn, de son côté, ait réussi à retrouver la piste de Sigebert IV, à l’autre pôle de la Geste mérovingienne.

Otto Rahn

Otto Rahn


Ce n’est pas ici le lieu de trancher la question de l’authenticité historique de cette tradition du sang sacré. Ce qui compte, c’est la puissance du mythe, et l’importance qu’il revêtait aux yeux des pangermanistes et des nazis. Rosenberg ne déclarait-il pas avec emphase : « Aujourd’hui s’éveille une nouvelle fois le mythe du sang, la foi de défendre avec le sang, également, l’essence divine de l’homme en général. » Comment la tradition du « sang juif » de la royauté française — reprise entre autres par le marquis de La Franquerie — aurait-elle pu le laisser indifférent ? Que dire enfin du jugement révélateur porté par un autre philosophe en vue du national-socialisme, A. Baumler, qui écrivait en pensant au mythe du Graal : « (…) Le mythe du sang n’est pas une mythologie à côté d’autres mythologies ; il ne pose pas une nouvelle religion à côté d’anciennes religions. Il a pour structure le tréfonds mystérieux de la formation mythifiante elle-même. Toutes les mythologies procèdent de son principe structurant ; la connaissance de ce principe structurant n’est pas à son tour une mythologie, mais elle est le mythe lui-même, en tant que vie contemplée avec vénération. Le développement de sa réalité cachée est le tournant de notre temps.
Cette mythologie pseudo-graalique du « sang pur » — sur laquelle nous aurons à revenir — informait les structures du phénomène nazi selon des modalités explicitement gnostiques. En effet, la sociologie hitlérienne reproduit la hiérarchie des trois ordres : les purs, les initiés et la masse. Au sommet : la caste des seigneurs, au-dessous, les membres du Parti, en bas, le peuple des anonymes. Les S.S, seront une ébauche de cet Ordre néo-gnostique auquel rêvait Hitler. Ordre noir dont la couleur même évoque les purs et les « revêtus » cathares. Mais surtout, il s’agissait d’un « Ordre du Sang », extériorisation plus ou moins consciente de l’Ordre secret qui, comme nous le verrons, avait présidé à la naissance du nazisme. Himmler devait d’ailleurs déclarer aux soldats de la Leibstandarte S.S, « Adolf Hitler » en 1940, à Metz « Pour moi, le but final depuis onze ans, à partir du moment où je suis devenu Reichsführer S.S., est toujours resté le même : construire un Ordre du sang pur pour servir l’Allemagne. »
Cette nouvelle gnose qui s’opposait — « sang pur » contre Précieux Sang — à la foi chrétienne, avait son prophète : Wagner, bien que celui-ci, comme l’on sait, eût exalté une certaine forme de Christianisme ! Elle avait aussi son signe de reconnaissance, le swastika — qui est pour René Guénon le « signe du Pôle », et dont tous les commentateurs sérieux sont d’accord pour dire qu’en dehors même de son utilisation « occulte » il était très répandu en Allemagne. Son choix — quelles qu’en soient les circonstances précises (assez obscures et d’ailleurs sans grand intérêt en elles-mêmes) — était donc dans la logique des choses. Guillaume II, déjà, en avait fait son emblème personnel. Peut-être n’ignorait-il pas qu’il reprenait ainsi le symbole des « Frères initiés de l’Asie » — ordre rosicrucien du XVIIIe siècle dont nous aurons à reparler — et qu’il imitait de surcroît le légendaire « Roi du Monde » régnant sur l’Agarttha, dont Saint-Yves d’Alveydre nous dit justement qu’il possédait un sceau marqué du swastika…

Otto Rahn en pleine recherche.

Otto Rahn en pleine recherche.


Quoi qu’il en soit — et au-delà de ses localisations « historiques » — Montsalvat, la montagne du Graal, assimilée au Paradeshâ hindou, la « contrée suprême » polaire, n’est autre que la fameuse Hyperborée, et il y a donc identité symbolique entre la Montagne « graalique » et le Pôle. Selon Guénon (Le Roi du Monde, éd. Gallimard), « il s’agit toujours d’une région qui, comme le paradis terrestre, est devenue inaccessible à l’humanité ordinaire, et qui est située hors de l’atteinte de tous les cataclysmes qui bouleversent le monde humain à la fin de certaines périodes cycliques. »
Rien ne manquait désormais à la nouvelle religion nazie : le mythe du sang comme ersatz de doctrine, des prophètes comme Wagner ou Houston Stewart Chamberlain, annonçant Hitler-le-Messie, le swastika comme emblème et un sanctuaire sacré préservé de la corruption temporelle et perdu dans les brumes hyperboréennes. L’ensemble étant noyé dans la musique « liturgique » de Wagner. Louis Bertrand, académicien français converti, comme A. de Chateaubriant, à cette « religion » (il fit le salut hitlérien sous la coupole lors d’une séance de l’Académie), nous a décrit une de ces manifestations religieuses du IIIe Reich à Nuremberg :
« Au centre de cette esplanade géante, entièrement recouverte par des troupes en armes, une avenue large comme le lit d’un fleuve qui se perd dans les lointains de l’horizon. Tout à coup, un orchestre wagnérien invisible remplit tout l’espace de sonorités triomphales : C’est la marche des Niebelungen… Et voici que, du fond de la prairie, tout au bout de l’avenue qui conduit à la tribune du Führer, une bande pourpre se lève, comme celle qui annonce le soleil dans un ciel matinal. Ce sont les vingt mille étendards qui s’ébranlent. Rythmé par la musique triomphale, le flot monte, déferle, s’étale en une vaste nappe rouge, s’arrête brusquement d’un seul mouvement. Et, d’un seul mouvement, les vingt mille étendards se dressent, grandes fleurs de pourpre, et s’abaissent en une salutation unanime devant la minuscule silhouette en chemise brune, à peine discernable là-haut, au sommet de la tribune, et qui représente le maître de la Troisième Allemagne… Et je me demande quel souverain, quel héros national a été acclamé, adulé, chéri et idolâtré autant que cet homme, ce petit homme en chemise brune qui, suivi de son cortège, comme un souverain, a toujours l’air d’un ouvrier. C’est bien autre chose que de la popularité, c’est de la religion. Hitler, aux yeux de ses admirateurs, est un prophète, il participe de la divinité.»

Marie Madeleine ,l'épouse de Jésus Christ ,aurait fuit la Palestine et aurait accostée dans le sud de la France (en compagnie de Joseph d'Arimatie). Elle aurait donné naissance au premier roi de la dynastie mérovingienne. Sigibert IV aurait été le dernier en tître. La couronne de France est issue de la descendance du Christ ...

Marie Madeleine ,l’épouse de Jésus Christ ,aurait fuit la Palestine et aurait accostée dans le sud de la France (en compagnie de Joseph d’Arimatie).
Elle aurait donné naissance au premier roi de la dynastie mérovingienne.
Sigibert IV aurait été le dernier en tître.
La couronne de France est issue de la descendance du Christ …



Les mystères de l’histoire:le Débarquement de Normandie,le 6 juin 1944

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De jeunes soldats américains sur une plage de Normandie,le 6 juin 1944.

De jeunes soldats américains sur une plage de Normandie,le 6 juin 1944.

OPÉRATION OVERLORD

On croit tout savoir de l’opération Overlord, l’une des batailles les plus célèbres de l’histoire. Chacun se souvient de ces jeunes soldats jetés sur les plages de Normandie par une matinée grise et venteuse sous le feu meurtrier des bunkers allemands. Chacun vénère leur héroïsme et leur sacrifice, longuement célébrés par le cinéma. Pourtant, soixante-dix ans après, cette croisade de la liberté recèle encore des mystères, des zones d’ombre, des épisodes ignorés, mal connus ou volontairement occultés.

Contrairement à ce qu’on pense souvent et malgré l’énormité des moyens déployés – 5.000 navires, 10.000 avions, quelque 155.000 hommes -, l’assaut du 6 juin 1944 fut à deux doigts d’échouer. Dans les semaines qui suivirent le jour J, la bataille de Normandie fut l’une des plus dures de la guerre, et les Alliés rencontrèrent des difficultés qu’ils avaient largement sous-estimées. C’est le hasard de la météorologie qui a le mieux servi les assaillants le 6 juin. C’est l’initiative de quelques hommes qui a sauvé la situation au moment crucial. C’est l’opération de désinformation la plus importante du siècle, menée par un groupe d’espions baroques, qui a permis la victoire finale.

Le 6 juin 1944,c'est le Jour J:le débarquement en Normandie.

Le 6 juin 1944,c’est le Jour J:le débarquement en Normandie.

Nourrie par les commémorations officielles, la légende a transfiguré la réalité du combat pour en donner une image à la fois héroïque et édulcorée. En fait, les défaillances furent fréquentes, la violence mise en œuvre effrayante, et les exactions commises envers les civils nombreuses, à commencer par des bombardements massifs à l’utilité contestée. En s’appuyant sur le travail des meilleurs historiens, notamment Olivier Wieviorka et Antony Beevor (« D-Day et la bataille de Normandie », Calmann-Lévy), qui ont brisé les tabous et mis au jour les réalités cachées, « l’Obs » vous livre les derniers secrets du jour le plus long.

      1. La bataille des glaces

L’opération Overlord a peut-être commencé trois années avant le 6 juin, dans les solitudes gelées du Spitzberg, de l’Islande et du Groenland. Dans ces contrées de neige et de froid, des commandos britanniques et américains ont été débarqués discrètement pour une guerre dans la guerre : celle de la météo. Il s’agissait de prendre d’assaut les stations d’observation établies par les Allemands à partir de 1940 dans l’Atlantique Nord, ce que ces soldats venus dans le froid réussirent sans coup férir.

L’enjeu semblait mineur. Il était décisif. Grâce à ce réseau de stations conquis par les armes, loin à l’ouest de l’Europe, les Alliés disposèrent en 1944 d’informations interdites aux météorologistes allemands. C’est ainsi que James Martin Stagg, conseiller de l’état-major allié, put fournir à Dwight Eisenhower, commandant suprême du corps expéditionnaire, des prévisions exclusives qui lui donnèrent un avantage stratégique.

Le 4 juin, Stagg fut l’oiseau de mauvais augure. Une tempête se préparait dans l’Atlantique, qui rendrait dangereuse la navigation des péniches de débarquement, disperserait les parachutistes et provoquerait le naufrage des chars amphibies prévus pour l’assaut. La mort dans l’âme, Eisenhower dut reporter l’opération Overlord, alors même que plus de 150 000 soldats s’étaient mis en route pour le combat suprême.

Ce contretemps fut une bénédiction pour les Alliés. Privés des précieuses stations, les Allemands ne virent pas que la tempête se calmerait pour trente-six heures à partir du 6 juin. Pour eux, le mauvais temps continuerait, empêchant tout débarquement pour les quatre ou cinq jours à venir. Commandant en chef des troupes de Normandie, Rommel décida de partir pour l’Allemagne, où il voulait fêter l’anniversaire de sa femme. A Rennes, l’état-major convoqua les principaux officiers de la région pour un exercice de simulation. Au jour J, le commandement allemand était absent.

Au même moment, Stagg, fort des bulletins envoyés des stations nordiques, pouvait annoncer à Eisenhower que le vent s’apaiserait pour un jour et demi le long des côtes normandes, avant de souffler de nouveau en tempête. Cette pause dans la dépression venue de l’Atlantique rendait possible l’opération prévue. Eisenhower écouta Stagg, le regarda droit dans les yeux, garda le silence trente secondes, puis, devant son état-major interdit, laissa tomber son verdict : « Let’s go. »

     2. Le héros inconnu

Il fut un des hommes clés de l’opération. Pourtant, parce qu’il était homosexuel, il fallut attendre plus de soixante ans pour qu’on lui rende justice.

Alan Turing était sans doute le mathématicien le plus doué de sa génération. Chercheur à Cambridge, c’était un jeune homme excentrique qui était saisi par des obsessions infantiles. Il avait par exemple vu quarante fois « Blanche-Neige et les sept nains », dont il connaissait chaque plan et chaque réplique par coeur. En dépit de ses névroses, il s’était rendu célèbre dans les cercles académiques en imaginant le principe d’une machine universelle, qu’on appellerait bien plus tard un ordinateur.

Quand la guerre commença, Turing fut engagé dans une équipe bizarre, composée de mathématiciens, de germanisants, de linguistes, de spécialistes des codes et d’amateurs de mots croisés. Réunie dans des huttes en tôle élevées dans le parc du manoir de Bletchley non loin de Londres, elle avait pour but de décrypter les communications secrètes de la Wehrmacht. Ces messages radio étaient cryptés par un appareil compliqué appelé Enigma, une sorte de machine à écrire à laquelle on avait ajouté trois rouleaux de métal qui tournaient dès qu’on tapait une lettre. Ces trois rotors garantissaient le secret : grâce à la rotation automatique, les lettres n’étaient jamais codées de la même manière, ce qui rendait les messages indéchiffrables par les crypto-analystes.

La machine allemande Enigma cryptait les messages radio. Son code a été découvert par Alan Turing. (DR)

La machine allemande Enigma cryptait les messages radio. Son code a été découvert par Alan Turing. (DR)

La machine recelait une faille, et c’est là qu’Alan Turing entra en jeu. Les services secrets britanniques avaient réussi à se procurer un exemplaire d’Enigma, ainsi que plusieurs manuels de codage saisis dans des bateaux ou sur des sous-marins coulés par la Navy. Les crypto-analystes détectèrent quelques régularités dans le codage des messages et comprirent qu’en mettant en oeuvre le principe de Turing, et donc en construisant grâce à lui l’un des premiers ordinateurs de l’histoire, capable de tester des milliers de combinaisons en quelques minutes, on pouvait déchiffrer en temps réel des messages qu’on aurait normalement mis des semaines à comprendre.

Dès 1940, les équipes de Bletchley Park furent en mesure de transmettre chaque jour à Churchill le texte en clair des communications allemandes les plus confidentielles. Turing et ses crypto-analystes apportèrent une aide décisive à la victoire dans plusieurs batailles, notamment celle d’ElAlamein et celle de l’Atlantique. Ils firent arrêter tous les espions envoyés en Grande-Bretagne par les nazis. Pendant la préparation d’Overlord, ils surveillèrent jour après jour les efForts de défense déployés par la Wehrmacht. Grâce à eux, enfIn, les Britanniques purent vérifIer la bonne marche de l’opération Fortitude, destinée à tromper Hitler sur le lieu et la date du Débarquement. Turing avait donné à Churchill l’un de ses atouts maîtres.

Son aventure se termina en tragédie. Turing était homosexuel dans une Grande-Bretagne où les relations intimes entre personnes du même sexe étaient réprimées par la loi. La paix revenue, sa maison fut un jour cambriolée, et la police vint enquêter chez lui. Elle constata qu’il avait des relations avec un homme. Il fut arrêté, jugé et condamné à subir un traitement médical à base d’œstrogènes. Cette médication forcée aggrava ses névroses. Martyrisé par le pays qu’il avait contribué à sauver, il devint dépressif. Un jour, il prit une pomme et, comme l’avait fait la sorcière de Blanche-Neige, l’enduisit de poison. Puis il la croqua.

Sa mort passa inaperçue. Il fallut attendre soixante ans pour que la reine consente à le gracier à titre posthume et que le gouvernement britannique, par la voix du Premier ministre Gordon Brown, reconnaisse sa dette envers lui. Aujourd’hui, le prix le plus prestigieux en science de l’informatique s’appelle le prix Turing.

     3. Le mystère du « Daily Telegraph »

Au mois de mai 1944, les services de sécurité britanniques furent pris de panique. Ils venaient de constater que les mots croisés du quotidien conservateur « The Daily Telegraph » avaient donné depuis quelques jours, comme solution à des définitions, les mots de « Omaha », « Overlord », « Neptune » ou « Sword ». Autrement dit, les noms de code attribués aux plages normandes ou bien aux opérations destinées à établir une tête de pont en France, toutes choses évidemment ultra secrètes.

Le nom de code ultrasecret "Overlord" apparaît avant l'opération dans les mots croisés du Daily Telegraph".

Le nom de code ultrasecret « Overlord » apparaît avant l’opération dans les mots croisés du Daily Telegraph ».

 

 

L’auteur des mots croisés, un professeur respectable et connu du public, fut interrogé. Il plaida la coïncidence. Depuis la guerre, des amateurs de statistiques ont calculé que la probabilité de voir apparaître dans ces grilles les quatre ou cinq mots en question par le seul jeu du hasard était inférieure à une chance sur plusieurs millions.

Aujourd’hui encore le mystère reste entier. On suppose que l’auteur des grilles s’était adressé à ses étudiants pour trouver des mots et des définitions nouvelles. Ces étudiants fréquentaient des militaires stationnés en Grande-Bretagne : ils auraient entendu les noms de code au cours de conversations sans savoir ce qu’ils désignaient. Mais c’est une hypothèse…

     4 . Les comanches attaquent à l’aube

Comment se parler par radio quand les Allemands sont à l’écoute ? Pour assurer la sécurité des communications, il fallait surmonter un dilemme. Si les opérateurs radio intégrés aux troupes d’assaut se parlaient en clair, pour orienter l’attaque ou guider l’aviation, par exemple, il suffisait à un Allemand parlant anglais de se mettre sur la même longueur d’onde. Mais s’ils se parlaient en code, les communications s’en trouvaient fortement ralenties : il fallait à chaque fois crypter et décrypter les messages.

A ce problème classique dans les armées, les Américains ont trouvé une solution originale. Sur Utah Beach, treize Indiens comanches enrôlés dans l’US Army et formés à la radio figurèrent parmi les premiers attaquants. C’est l’un d’entre eux qui envoya le premier message, en langue comanche, à son correspondant en mer, qui le traduisit immédiatement pour le commandement : « Le Débarquement a réussi mais nous sommes au mauvais endroit. »

Sécurité totale : l’armée américaine s’était assurée au préalable que personne en dehors des Etats-Unis ne comprenait la langue comanche. Comme certains termes techniques n’existaient pas dans cette langue, il fallut recourir à des métaphores. « Char d’assaut » fut traduit par « tortue de fer ». Pour le mot « Hitler », les Comanches avaient trouvé une locution expressive : « le Blanc fou ».

      5. Le débarquement va échouer !

Le 5 juin dans l’après-midi, Dwight Eisenhower écrit ces lignes : « Les forces que nous avons débarquées en Normandie n’ont pas réussi à établir une tête de pont suffisante. J’ai donné l’ordre de les retirer. [ …] Si des erreurs ou des fautes ont été commises, j’en porte seul la responsabilité. » Le commandant en chef du corps expéditionnaire allié n’eut pas à publier cette lettre, écrite en prévision d’un éventuel échec. Mais il avait bien mesuré les risques que comportait l’opération Overlord. Un film comme « le Jour le plus long » donne l’image d’un assaut irrésistible, appuyé sur une machine de guerre américaine invincible. En fait, tout fut infiniment plus dur.

 

Des soldats dans une barge des garde-côte américains, à l'approche des plages de Normandie, le 6 juin 1944.  (Anonymous/AP/Sipa)

Des soldats dans une barge des garde-côte américains, à l’approche des plages de Normandie, le 6 juin 1944. (Anonymous/AP/Sipa)

 

Le mur de l’Atlantique opposait des obstacles redoutables à l’invasion. Il fallait débarquer en une journée quelque 150 000 hommes et leur matériel, sous le feu des mortiers, des canons et des mitrailleuses. Pour y parvenir, il fallait réduire au silence, par des bombardements puis par un assaut de vive force, les batteries et les défenseurs des plages. Il fallait en même temps, par un lâchage massif de parachutistes, sécuriser les abords d’une zone immense, située entre l’Orne et le Cotentin, pour prévenir l’inévitable contre-offensive des blindés allemands.

Sur quatre des cinq plages choisies, Utah, Gold, Juno et Sword, l’attaque fut une réussite. Mais sur la cinquième, Omaha, dans le secteur américain, les Alliés frôlèrent la catastrophe. Ce fut le résultat d’une succession d’erreurs. L’aviation manqua son but, et les bombes lancées contre les bunkers allemands tombèrent dans la campagne. Le bombardement naval rata sa cible, et les obus de marine se perdirent à l’intérieur des terres. Les chars amphibies nécessaires à la destruction des défenses allemandes furent mis à l’eau trop tôt, dans une mer encore secouée par la tempête de la veille. La plupart coulèrent sur le trajet. Si bien que les premières vagues d’assaut, débarquées vers 6h30 du matin, durent affronter avec des armes légères des lignes de défense pratiquement intactes.

Le résultat fut un massacre effrayant, bien reconstitué par Steven Spielberg dans « Il faut sauver le soldat Ryan ». Les rares survivants se retrouvèrent cloués au sol pendant des heures, terrorisés et paralysés, au milieu des cadavres et des hurlements des blessés, à court de munitions et privés de commandement, à quelques mètres d’une eau rouge de sang. A midi, le général Bradley qui commandait le secteur américain, faillit donner l’ordre de rembarquement.

Les survivants d’Omaha durent leur salut à quelques individus d’exception, comme le général Norman Cota, qui les rassembla sous le feu et les convainquit par l’exemple d’avancer vers l’ennemi. A force d’héroïsme individuel, la plage fut conquise dans l’après-midi. Mais ce fut au prix de 1 500 morts et 2 000 blessés chez les assaillants. Sans Cota et les autres, les Allemands auraient pu revenir en force sur le rivage et couper en deux le corps expéditionnaire, compromettant toute l’opération…

     6. Stalingrad dans le bocage

La bataille de Normandie, qui suivit l’assaut des plages, fut bien plus cruelle que prévu. Les Alliés échouèrent à prendre Caen et son aéroport le premier jour. Il fallut attendre un mois pour s’emparer de la ville après deux opérations sanglantes, et ratées pour l’essentiel, Goodwood et Epsom.

Plus à l’ouest, la difficulté de la guerre dans le bocage avait été sous-estimée. Les Allemands possédaient des armes plus perfectionnées que celles des Alliés, notamment les canons de 88 millimètres et les chars Tigre, plus puissants que les Sherman américains. Ils se battaient avec acharnement, protégés par des haies innombrables et épaisses, embusqués dans les clochers et les fermes face à une infanterie qui devait avancer à découvert. On a calculé que la concentration des divisions blindées et les pertes en hommes furent comparables à celles qu’on rencontrait sur le front de l’Est.

C’est seulement au mois d’août, grâce à leur supériorité aérienne écrasante et à l’arrivée de renforts massifs que les divisions américaines du général Patton purent percer le front vers l’ouest et déborder les défenses allemandes.

     7. La Wehrmacht contre Hitler

C’est l’un des aspects souvent méconnus de la bataille de Normandie : pendant qu’ils se battaient contre les Alliés, de nombreux officiers allemands complotaient aussi contre Hitler. Hans Speidel, par exemple, chef d’état-major de Rommel, était l’un des principaux conjurés. Ces généraux et colonels avaient des itinéraires variés. Certains, plutôt rares, étaient opposants au nazisme depuis toujours ; d’autres, plus nombreux, n’avaient jamais été gênés par la nature du régime, jusqu’au moment où la Wehrmacht subit de graves revers en Russie.

Après Stalingrad, une partie du commandement estima que Hitler menait l’Allemagne à la catastrophe et qu’il fallait s’en débarrasser. Effrayés à l’idée de voir l’Armée rouge occuper leur pays, ils voulaient renverser le régime et conclure une paix séparée avec les Alliés. Ils comptaient se tourner ensuite contre les armées de Staline avec l’approbation sinon la participation des Anglo-Saxons.

La conspiration atteignit son paroxysme le 20 juillet 1944, quand le colonel Claus von Staufenberg, convié à une réunion d’état-major, réussit à poser une bombe dissimulée dans une serviette de cuir à quelques mètres du Führer. Comme on sait, l’explosion épargna Hitler et le complot fut ensuite réprimé avec une cruauté inouïe. Plusieurs officiers généraux combattant en Normandie furent arrêtés ou contraints de se suicider. Le complot, toutefois, n’eut guère d’influence sur la bataille : les conjurés estimaient qu’il fallait de toute manière se battre le mieux possible pour inciter les Alliés à traiter.

     8. La sale guerre

La violence des combats provoqua l’apparition d’atrocités dont les Alliés n’avaient pas l’idée en débarquant. Des parachutistes pendus dans les arbres furent émasculés. Plusieurs fois, les SS exécutèrent leurs prisonniers. Ils fusillèrent nombre de résistants, tout en épargnant relativement la population civile pour éviter d’avoir à combattre une insurrection en plus des forces alliées. Sur les plages, des prisonniers allemands furent exécutés, d’autres furent contraints de pénétrer en tête sur les champs de mines pour ouvrir la voie.

Les Allemands laissaient derrière eux toutes sortes de pièges destinés à tuer ou à mutiler leurs adversaires – cadavres cachant des explosifs, mines antipersonnel qui explosaient à la hauteur de l’entrejambe, bombes dissimulées dans les maisons ou dans le matériel abandonné. En représailles, les soldats alliés ne ménageaient pas leurs ennemis, usant de lance-fammes pour les débusquer ou bien disséminant des tireurs d’élite munis de fusils à lunette dans la campagne. Les chasseurs-bombardiers étaient omniprésents et s’attaquaient systématiquement aux véhicules isolés.

Plusieurs généraux furent tués ou blessés par ces attaques aériennes ciblées. Au total, la bataille de Normandie fit quelque 30 000 morts chez les Alliés et autant chez les Allemands.

     9. La mort dans la tête

Beaucoup d’hommes ne purent pas supporter la dureté de la bataille. Olivier Wieviorka a décrit le calvaire moral enduré par les combattants. Les jours étaient longs, les combats sans fin, le sommeil rare. Les abris étaient précaires, les rations froides, l’habillement insuffisant. Les pluies de l’été 1944 furent les plus fortes du siècle. La couverture aérienne fut intermittente, et les trous où l’on se terrait pour la nuit étaient souvent inondés. L’abondance des haies et des chemins creux renforçait le sentiment de vulnérabilité. Les embuscades étaient fréquentes et meurtrières. Faute d’effectifs, les unités étaient rarement relevées, et beaucoup de soldats débarqués au début de juin combattirent sans trêve jusqu’au mois d’août.

Des soldats américains aident leurs camarades épuisés pendant le débarquement à Utah Beach, le 6 juin 1944.  (AFP)

Des soldats américains aident leurs camarades épuisés pendant le débarquement à Utah Beach, le 6 juin 1944. (AFP)

 

 

Ces conditions terribles mirent à l’épreuve les nerfs des fantassins. Les désertions et les mutilations volontaires furent nombreuses. Plusieurs milliers de soldats furent victimes de troubles psychiatriques qui les empêchèrent de continuer la guerre. Un tiers des blessés environ n’étaient pas touchés physiquement, mais atteints de psychonévrose ou d’épuisement au combat. Le commandement allié dut admettre la réalité de ces maladies traumatiques et hospitaliser ceux qui craquaient. Les mêmes phénomènes frappèrent évidemment les combattants allemands. Mais la Wehrmacht ne reconnaissait pas ces troubles mentaux. Ceux qui craquaient étaient fusillés.

     10. La bataille du sexe

Universitaire américaine, Mary Louise Roberts vient de lever le voile sur un aspect jusqu’ici occulté de la bataille de Normandie : l’attitude d’une partie du corps expéditionnaire américain envers les femmes françaises. Certes, dans leur immense majorité, les GI traitèrent avec respect les populations qu’ils étaient venus libérer. Mais une minorité d’entre eux crurent trop aux préjugés en cours aux Etats-Unis sur la France et les Français.

Pour la presse, pour une partie du commandement, la France était le pays de la bonne vie et du sexe libre. La prostitution était légale et, plus généralement, les femmes françaises avaient la réputation injustifiée de céder facilement aux avances des vainqueurs. Nombre de liaisons entre soldats et jeunes Françaises ne prêtaient à aucune critique. Mais les agressions sexuelles furent fréquentes et les plaintes des autorités civiles françaises nombreuses. Dans les cas extrêmes, 152 fois, il fallut répondre à des accusations de viol formulées par des Françaises à l’encontre de soldats américains. Plusieurs dizaines de GI condamnés par la justice militaire furent pendus.

Ces affaires reflétaient aussi l’une des particularités du corps expéditionnaire : la ségrégation dont étaient victimes les Noirs dans l’armée américaine. La grande majorité des condamnations pour viol frappèrent des soldats afro-américains, alors qu’ils représentaient à peine 10% des effectifs. Pour le commandement, cette surreprésentation confortait un préjugé : les Noirs avaient une sexualité exubérante qui les conduisait au crime.

Mais Mary Louise Roberts montre aussi que les tribunaux militaires américains avaient une fâcheuse tendance à sévir surtout contre les soldats noirs et à traiter avec beaucoup plus de légèreté les mêmes faits quand ils étaient imputés à des soldats blancs. L’analyse des procès révèle que souvent les condamnations des soldats noirs étaient prononcées sans preuves, sur la foi de témoignages contestables. Ainsi, l’armée américaine, qui agissait au nom de valeurs universelles et qui a libéré l’Europe, gardait aussi certaines pratiques dont les Etats-Unis n’allaient se débarrasser que beaucoup plus tard…

     11. Messieurs les Anglais…

Quand les Français se remémorent ces mots : « Ils ont débarqué ! », ils pensent évidemment aux GI américains et non aux tommies britanniques. Pendant que défile le générique du « Jour le plus long », produit par un Américain, Darryl Zanuck, on voit en gros plan un casque abandonné sur une plage, qui symbolise la souffrance des soldats. Le casque est américain. Les trois meilleurs films consacrés au D-Day « Au-delà de la gloire » de Samuel Fuller, « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg et « Frères d’armes » de Tom Hanks et Steven Spielberg, mettent en scène des unités américaines. Pourtant ce sont les Britanniques qui auraient mérité la première place dans la légende.

 

Les troupes britanniques et canadiennes débarquent à Juno Beach, le 6 juin 1944. (Mary Evans/Sipa)

Les troupes britanniques et canadiennes débarquent à Juno Beach, le 6 juin 1944. (Mary Evans/Sipa)

Sur les 155 000 hommes du jour J, la moitié sont britanniques, et d’autres sont canadiens. Sur cinq plages, trois ne sont pas américaines, Gold, Juno et Sword. Si le commandant en chef, Eisenhower, est américain, le chef des troupes à terre, Bernard Montgomery, est anglais. L’assaut des plages confiées aux Britanniques fut mieux préparé et mieux exécuté que celui des plages américaines.

Les opérations avaient été étudiées très à l’avance en Grande-Bretagne sous la direction de lord Mountbatten, membre de la famille royale et chef des opérations combinées. Les ports artificiels qui ont permis d’acheminer des renforts, les « Mulberries », étaient une invention deWinston Churchill. Un officier britannique, le général Hobart, avait mis au point des chars spécialisés qui permettaient d’ouvrir les champs de mines sans pertes ou de cisailler les haies du Bocage normand. La Royal Navy et la Royal Air Force prirent une part décisive à l’assaut.

Enfin, l’opération Fortitude, qui a trompé les Allemands de manière magistrale, a été conçue et réalisée par l’Intelligence Service et l’état-major britannique. C’est seulement par la suite que l’armée américaine prit l’ascendant sur les troupes britanniques, grâce à la force de l’industrie des Etats-Unis et parce que l’Empire britannique avait épuisé ses ressources en combattant seul contre Hitlerpendant plus d’un an.

     12. Et les Français ?

Par masochisme ou par ignorance, on daube fréquemment sur la minceur extrême des effectifs français engagés le 6 juin : les 177 membres du commando Kiefer, certains parachutistes des équipes Jedburgh largués sur la Bretagne, les marins des deux navires présents au large des plages. C’est tout.

La moquerie est injuste. D’abord, les hommes de Kiefer, intégrés dans les troupes d’élite de lord Lovat, férocement entraînés pendant deux ans par leur chef, ont atteint tous leurs objectifs, notamment le casino d’Ouistreham, transformé en bunker par les Allemands et pris au matin du 6 juin. Sur les 177 hommes de Kiefer, 153 furent tués ou blessés pendant la bataille de Normandie.

Le commando Kieffer progresse dans Ouistreham, après les combats du 6 juin 1944. (Jose Nicolas / Jacques Witt / Sipa)

Le commando Kieffer progresse dans Ouistreham, après les combats du 6 juin 1944. (Jose Nicolas / Jacques Witt / Sipa)

 

 

Ensuite, il était convenu que les soldats français, recrutés surtout en Afrique du Nord, combattraient en Italie, avec l’armée qui affrontait les Allemands dans la péninsule. Nombreux, bien entraînés, bien commandés, mélangeant troupes coloniales et combattants musulmans, ces soldats jouèrent un rôle important dans la Libération. Beaucoup se couvrirent de gloire à la bataille du Monte Cassino ou pendant le débarquement de Provence.

La Résistance française, enfin, aida au succès d’Overlord. Sa force militaire était réduite. En revanche, les actions de renseignement et de sabotage effectuées par l' »armée des ombres » furent précieuses. Grâce aux résistants, les Alliés connaissaient en détail les fortifications du mur de l’Atlantique. Au jour J, la coupure des communications et le sabotage des chemins de fer désorganisèrent la riposte allemande. Enfin, l’insurrection, souvent prématurée, lancée dès le 6 juin dans toute la France, gêna l’acheminement des renforts allemands vers les plages normandes. Aux Glières, sur le plateau du Vercors, à Oradour ou à Tulle, maquisards et civils payèrent le prix du sang.

 

Sources:Nouvel Observateur

 


Vidéo: Stop à la disparition de l’Europe


Allemagne: percée populiste aux élections régionales —

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Un an après la décision d’Angela Merkel d’ouvrir l’Allemagne aux réfugiés, le parti populiste anti-migrants AfD a remporté un succès électoral important dans une région de l’ex-RDA communiste, infligeant un camouflet au parti de la chancelière à un an des législatives.

via Allemagne: percée populiste aux élections régionales —


Allemagne : des réfugiés allocataires partent en vacances dans le pays qu’ils ont fui

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Le journal allemand Die Welt am Sonntag révèle que des personnes réfugiées en Allemagne, bénéficiaires d’allocations, feraient des séjours dans leur pays d’origine. Cela jetterait le doute sur la réalité des persécutions ayant motivé leur exil.

Vive les vacances!...avec forfait pour l'État Islamique!

Vive les vacances!…avec forfait pour l’État Islamique!

Selon une enquête de l’hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d’allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d’origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. Des pays où les consulats occidentaux recommandent de ne pas se rendre, sinon pour des raisons d’extrême urgence.

La Bundesamt für Arbeit (BA), l’agence fédérale allemande pour l’emploi, évoque pour sa part un «certain nombre de cas» de séjours de migrants au pays. Mais selon un porte-parole cité par Die Welt am Sonntag, l’agence est dans l’impossibilité de fournir des statistiques précises : «Il n’y a pas base légale pour cela, aussi nous n’avons aucune information.» Selon les règles allemandes régissant les droits des demandeurs d’asile, les migrants ont le droit de quitter leur pays d’accueil pour un durée maximale de 21 jours.

Des réfugiés économiques ?

Et si les réfugiés bénéficiaires d’allocations doivent communiquer à l’administration les dates et durée de leur «congé», rien ne les oblige à en donner la destination. Or, même si l’agence fédérale pour l’emploi venait à en être informée, cette dernière n’est pas autorisée à la transmettre à d’autres organismes publics et encore moins au public, au nom de la «protection des données personnelles».

L’Office fédéral de la migration et des réfugiés (BAMF) y voit pour sa part une bonne nouvelle. «S’il s’agit d’un voyage d’agrément, c’est une indication que le réfugié ne craint pas les persécutions». Mais le ministère allemand de l’Intérieur n’est pas de cet avis et a expliqué que le voyage d’un demandeur d’asile dans un pays dit de «persécution» prouvait de facto l’absence de danger – base de la demande d’asile – et pouvait conduire au retrait du statut de réfugié.

Mon avis après réflexion:

Donc,l’appellation « réfugiés de guerre » ou « réfugiés syriens » n’étaient que des expression de la propagande, l’arbre cachant la forêt, dissimulant une immigration économique. Avec 80% d’hommes parmi ces immigrés tout statisticien, démographe, historien ou sociologue sait qu’il ne s’agit pas de réfugiés de guerre. Si on ne comprend pas cela on peut le voir, il suffit de regarder les films sur l’exode française de 1940 et d’être doté d’un minimum de psychologie; en cas de guerre, qui met-on à l’abri en premier, les hommes ? A partir de là, le tourisme au pays n’a rien d’extraordinaire. Quand on a compris que l’on se trouvait face à une immigration économique, la question se pose de savoir pourquoi nos gouvernants veulent nous imposer cette immigration. D’autant qu’avec le regroupement familial cette masse initiale actuelle sera légalement multipliée par au moins 4 (et qu’avec l’élargissement à la fratrie de la définition juridique du regroupement familial étudié par l’UE le facteur multiplicateur, en respectant la légalité, pourrait être d’ au moins 10).

-Volonté de dissoudre les nations en juxtaposant des communautés entre lesquelles on suscite des oppositions afin de substituer des Etats techno aux Etats-Nations pour ainsi laisser le champs libre aux multinationales ?

-Théorie du remplacement de population ? -Importation du tiers-monde en Occident pour avoir une main d’oeuvre bon marché (à 80 cents de l’heure en Allemagne) ?

Quelqu’un quelque part serait le dindon de la farce!

 

 


Nouvel Ordre Mondial:Comme l’Union soviétique, l’UE bientôt dans les poubelles de l’histoire

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La récente crise des migrants a fait lumière sur la «crise d’unité» de l’Union européenne. L’organisme européen souffre des mêmes symptômes que l’URSS dans ses dernières années d’existence.

Des migrants en Macédoine, après avoir traversé la frontière grecque.

Des migrants en Macédoine, après avoir traversé la frontière grecque.

Mikhaïl Gorbatchev a très bien dit, il y a pas mal de temps : «Le développement le plus énigmatique de la politique moderne, c’est la détermination apparente des dirigeants européens occidentaux à recréer l’Union soviétique en Europe de l’Ouest.»

Le dernier dirigeant soviétique ne se référait pas à une aspiration de l’UE de s’étendre vers l’est, mais plutôt à la structure de gouvernance mal équilibrée, quand les petits Etats sont de plus en plus dominés par des membres plus grands. Cela est apparu de façon évidente l’année dernière, lorsqu’Angela Merkel a de façon quasiment unilatérale imposé à l’Union Européenne une politique d’immigration libérale, qui a entraîné une division très importante de ses membres.

Il y a dix ans, la Bulgarie et la Roumanie étaient à quelques mois de l’accession à l’UE, la Croatie faisant tout son possible pour les suivre. En effet, l’Union était tellement attirante que même les pays riches comme la Suisse et la Norvège avaient des débats sérieux en vue de la rejoindre. Si quelqu’un avait annoncé que dix ans plus tard, le président de la Commission européenne lancerait des avertissements concernant à la «crise existentielle» de l’UE, vous vous seriez probablement demandé ce qu’il avait bu.

Mais on est en 2016, et Jean-Claude Juncker a dit cela dans son discours annuel devant les députés. Il a reconnu que le bloc manquait d’unité en indiquant que «l’histoire ne se souviendra pas de nous. Elle se souviendra de nos erreurs et de leurs effet sur la prochaine génération». Alors que le chef de l’exécutif européen a tardivement informé les membres du législatif des réalités actuelles, il est raisonnable de penser que le poisson était déjà ferré. C’est apparemment comme ça que  les événements évoluent à pas géant sur le continent.

 

Une Union divisée

Cette semaine encore, le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg a appelé à ce que la Hongrie soit jetée hors du club pour avoir refusé d’accepter des migrants, alors que l’Autriche semble incapable d’organiser une élection présidentielle. Certains pensent que c’est le cas parce que l’establishment a peur de la victoire des nationalistes, car les sondages démontrent le large soutien du candidat d’extrême-droite Norbert Hofer, mais la raison officielle est une colle défectueuse sur les enveloppes destinées au vote par correspondance.

Entre temps, à Vienne, le représentant le plus éminent du clergé autrichien, crise-euroSchönborn, avertit les catholiques que les musulmans planifient la «conquête islamique de l’Europe». Dans un contexte global, Christoph Schönborn n’est pas une figure obscure, c’est même l’un des favoris à la succession du pape François au poste d’évêque de Rome.

En même temps, les Balkans reviennent lentement vers cette l’idée. Les Serbes de Bosnie proposent un référendum sur l’indépendance de Sarajevo et la réponse de Zagreb est de menacer d’«agir pour protéger les Croates» en Bosnie, considéré par comme un «Etat qui a failli».

Comte tenu de tous ces discours présageant une crise, les Britanniques se sont libérés de ce pression en votant pour sortir du bloc. Et leurs voisins en Irlande, à l’époque figure emblématique de l’Union européenne, se sont tout-à-coup mis à remettre en question leur propre participation, au vu des pressions exercées par Bruxelles sur le système de fiscal mis en place par Dublin. Comme si ce n’était pas assez mauvais, des hommes politiques anti-Bruxelles montent dans les sondages en Italie et aux Pays-Bas, alors qu’en France, Marine Le Pen propose d’organiser un référendum sur le «Frexit». Il vaut la peine de garder à l’esprit que ces trois Etats sont les piliers du projet.

Cherchez l’erreur

Les eurocrates consacrés, comme notre vieil ami Carl Bildt, sont naturellement consternés. Mais ils semblent incapables d’accepter leur part de responsabilité dans cette lente implosion de l’UE.

Autrement dit, elle s’est agrandie trop vite. Et l’idéologie l’a emporté sur le pragmatisme pendant trop longtemps. Bruxelles a, par exemple, tendu la main à l’Ukraine en 2013, en lui proposant  un accord d’association, au moment où il était clair que la population de l’UE n’avait aucune envie d’accueillir de nouveaux entrants. Quand on se souvient des événements, la présence du commissaire britannique en charge des Affaires étrangères, Catherine Ashton, à Kiev, à Maïdan, était tellement ridicule, considérant la position déjà fragile du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Pourtant, pas un seul commentateur des médias britanniques n’a jamais mentionné cette hypocrisie.

Les efforts se sont concrétisés en 2015, lors de la crise des migrants, lorsque certaines élites semblaient faire de la politique à la hâte. C’est comme ça qu’Angela Merkel, apparemment sans consulter personne, a unilatéralement ouvert les portes de l’Allemagne à de nouveaux arrivants.

En fin de compte, 1,1 million de migrants étaient arrivés avant la fin du mois de décembre de la même année. Seuls 54 d’entre eux ont jusqu’à présent obtenu des emplois au sein d’entreprises allemandes, en dépit de la rhétorique de représentants de l’économie, comme le président de Daimler, Dieter Zetsche, qui avait affirmé que la plupart des réfugiés étaient «bien formés et motivés» et que «Mercedes avait besoin d’eux». Son entreprise a tout de même recruté 40 stagiaires.

Angela Merkel a également échoué à se mettre d’accord sur un plan concerté avec d’autres dirigeants de l’UE. Mais maintenant, elle attend qu’ils aident à soulager le fardeau de l’Allemagne et accueillent plus de migrants. Jusqu’à présent, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie refusent de jouer à ce jeu et certains autres pays offrent une coopération minimale. La Lettonie – où la population a baissé de 15 400 personnes rien qu’en 2014 – en a accepté 47 et la Lituanie, 26.

Les migrants envahissent l'Union Européenne.

Les migrants envahissent l’Union Européenne.

Ce qui est valable pour la cane…

La racine du malaise est simple. L’establishment allemand favorise largement l’immigration à grande échelle, même si, d’après les sondages, les deux tiers des citoyens ne sont actuellement pas d’accord avec le slogan «Bienvenue aux réfugiés» . Cependant, les gouvernements de nombreux autres pays de l’UE ne soutiennent pas cet afflux, notamment en raison du fait que la plupart de ces nouveaux arrivants ne sont pas issus de la tradition chrétienne. Alors que les médias libéraux et eurocrates eux-mêmes semblent être scandalisés par cette position, c’est un point de vue qui était plus ou moins général dans toute l’Europe jusqu’à très récemment.

Par exemple, les eurocrates peuvent détester le Premier ministre hongrois Viktor Orban, mais faire cela signifie ne pas tenir compte de son électorat. Viktor Orban n’est pas un dictateur et sa position reflète très probablement le point de vue des Hongrois qui l’ont élu. Ainsi, s’il se prosternait devant les exigences de Bruxelles, de telles actions seraient antidémocratiques au niveau national.

Le 8 décembre 1991:la mort de l'URSS est fêtée par ses citoyens.

Le 8 décembre 1991:la mort de l’URSS est fêtée par ses citoyens.

Là est tout le problème. Les libéraux perçoivent l’UE comme un véhicule pour la promotion de la démocratie, mais reculent quand les politiciens élus de façon honnête poursuivent des politiques qui ne sont pas à leur goût. Nous l’avons vu en Ukraine en 2013, lorsque l’ancien président Viktor Ianoukovitch a rejeté un accord d’association avec l’UE qui consituait une très mauvaise opération financière pour son pays. Plutôt que de respecter son mandat, les eurocrates ont activement soutenu son éviction par un coup violent.

Parallèlement aux avertissements terribles lancés sur l’avenir de l’UE, le discours de Jean-Claude Juncker contenait des références à une contribution incontestable de l’alliance pour la paix et pour le travail des agriculteurs, ainsi que l’intervention de Bruxelles pour réduire les frais d’itinérance de la téléphonie mobile.

Quant à l’accord sur les migrants passé avec Ankara, qui était censé permettre aux Turcs de voyager sans visa dans l’espace Schengen dès cet automne, il n’en a pas fait mention. Le président de la Commission a également évité de s’exprimer sur les mauvaises relations avec la Russie ou sur la guerre en Ukraine, un sujet qui frémit encore.

En janvier 2004, l’UE comptait 15 membres, uniformément occidentaux, principalement progressistes et relativement riches. Une décennie plus tard, elle se vantait d’en avoir 28 et la plupart des nouveaux arrivants étaient d’anciens pays de l’Est, qui sont relativement pauvres et socialement plus conservateurs que le reste de l’Union.

C’est le problème. L’UE a grandi trop vite et récolte maintenant la tempête car ses structures ne s’en sortent pas. Les dirigeants du bloc auraient dû écouter Mikhaïl Gorbatchev. Après tout, personne ne sait mieux que lui ce qui se passe lorsqu’une grande union perd l’adhésion de ses citoyens.

La poignée de main qui sonna le glas de l'Union Soviétique...entre Gorbatchev et Boris Elsine.

La poignée de main qui sonna le glas de l’Union Soviétique…entre Gorbatchev et Boris Elsine.

 

L,expansion de l'OTAN a suivi les révolutions colorées en Europe,planifiées par la CIA. L'UE est une basse-cours  américaine,maintenant.

L’expansion de l’OTAN a suivi les révolutions colorées en Europe,planifiées par la CIA.
L’UE est une basse-cours américaine,maintenant.

 

 

 

 


La Sexualité Sacrée:citation et méditation sur la seconde naissance

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Seconde transformation et évolution de l'humain ...vers le Christ.

Seconde transformation et évolution de l’humain …vers le Christ.

 

 

« La  « Deuxième Naissance  » dépend donc de l’ énergie sexuelle comme le fait la naissance physique et la propagation de l’ espèce ».
– G. I. Gurdjieff


ÉVALUATION

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En effet, l’énergie sexuelle est neutre et est très puissante. Malheureusement, les sources traditionnelles de connaissance ne  vous enseigneront rien sur elle, vous ne verrez seulement cela que  dans les écoles ésotériques.

Selon de nombreux précurseurs  et initiés:l’énergie sexuelle est une énergie neutre et son objectif sacré est d’être une force qui pousse et crée (ou détruit). C’est produite de manière mécanique dans le laboratoire qui est notre corps, et c’est le résultat final de nombreux processus naturels  de digestion des aliments, Impressions et de l’air. Dans certains d’entre nous se produit en abondance plus que dans d’autres. Généralement, il est rarement utilisé, car on l’élimine de manière inconsciente (le fait de parler beaucoup, faire de l’exercice, avoir du sexe, les émotions négatives, etc.) Lorsque vous utilisez consciemment (ou contrôlez par la méditation et l’abstinence) votre énergie sexuelle, elle devient  le carburant pour la création ou l’incarnation de Dieu (à l’intérieur de vous) interne ou  de centres supérieurs …de conscience élevée.

La sexualité est importante à toutes les âges de notre vie:sur la fin de notre vie,elle nous régénère.

La sexualité est importante à toutes les âges de notre vie:sur la fin de notre vie,elle nous régénère.Il n’y a pas de laideur dans les corps,les gestes et l’orientation sexuelle.

L’énergie sexuelle est la base énergétique de notre machine, et l’impossibilité de vérifier leur plus profonde et la plus haute fonction créative à l’égard du véritable rôle de l’homme dans l’existence, provient de la discordance des autres fonctions ; du déséquilibre dans nos centres inférieurs. Cependant, nous avons un cadeau ,venu de notre code génétique transmis par les dieux,sur la possibilité du souvenir de ce  qui non seulement nous  fait la  livraison de  la nourriture de nos  fines émotions fortes liées à notre base énergétique et sexuelle, si ce n’est qu’en plus nous permet de vérifier,au plus profond de notre être, le sens le plus complet et lucide de l’existence de l’humain dans l’univers.

(…)le Christ dit à Nicodème : ne t’étonne pas parce qu’il vous est nécessaire de naître de nouveau, de l’eau et du feu (ie:énergie sexuelle).

Uniquement au travers de la science de la transmutation de l’énergie sexuelle, nous pouvons revenir à la naissance dans l’esprit de la chasteté,surtout  ne pas confondre avec le célibat…mais comprendre que c’est le contrôle de sa sexualité,dont il s’agit.

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L’énergie sexuelle ou cundalini,c’est une énergie qui aussi descend de l’univers ( ou  du cosmos). C’est la force créatrice de notre être ; cette énergie fait élever les  vibrations de  nos atomes à 27 fois plus élevé que ceux de la lumière.
L’énergie sexuelle équilibre nos centres émotionnelles dans la conjonction sexuelle de l’homme et de la femme car l’épicentre des charges  de nos atomes,respectivement de l’homme et la femme, tournent en sens inverses.Dans les cas de relations homosexuelles,ces charges peuvent s’aditionner,jusqu’à augmenter l’énergie vitale des deux amant(e)s!C’est pourquoi les bisexuels vivent sur une fréquence élevée de vie.

Les grandes prêtresses de la Société du Vril ,en particulier Maria Orsic,l’avaient bien compris que notre sexualité est un héritage des dieux venus du ciel.Elles savaient qu’en exposant leurs corps nus à la nuit,face aux étoiles,qu’elles participaient à un grand échange d’énergie avec l’univers,l’humain et nos Frères de l’Espace.

 

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Ne pas respecter l’énergie de toutes les formes de vie fera intervenir …la force supérieure au-dessus de nous.

 

Nous devons comprendre qu' on ne naît pas par le biais de nos parents, mais que notre essence descend des étoiles comme quelque chose de totalement indépendante de notre origine physique.

Nous devons comprendre qu’ on ne naît pas par le biais de nos parents, mais que notre essence descend des étoiles comme quelque chose de totalement indépendante de notre origine physique.

C’est l’une des idées cosmologiques du quatrième chemin. La planète nous fournit la matière, le soleil l’énergie électronique / spirituel et les planètes la forme / corps astral. Déjà combinées ici, ces substances sont à l’origine des corps cellulaires (vie).

Selon cette théorie, toute race ou nature (humaine, animale, végétale, etc.) acquiert ses caractéristiques uniques en raison de la configuration qu’elles reçoivent comme résultat de la radiation des planètes ; ainsi, le corps moléculaire de chacun est le résultat de ces influences planétaires,mêmes lointaines.

L’un et l’autre, c’est vrai. .. Coexistent deux parents et d’étoiles et de conscience et de silence… la totalité…. absorbe jusqu’à l’infini silence.C’est le choix que la nature fait de notre arbre généalogique!

Nous sommes tous et toutes  spirituellement merveilleux !!!

Imaginez qu’à l’autre bout de l’univers,deux êtres portant le même nom,la même sexualité et pratiquant les mêmes gestes font l’amour pendant que leurs doubles sur terre font ces mêmes gestes sur une période de temps relative en portant les mêmes noms!

Nous sommes sacrés et uniques,chanceux et ignorant du Grand Dessein des Dieux!

 

 

 


Des photos et dessins de mystères non -résolus

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Le monde est parsemé d’histoires fascinantes qui dérangent l’esprit et viennent occuper notre pensée.Cependant, certaines histoires défient toute sorte de raison et ce sont ces événements qui semblent vivre éternellement. Nous avons décidé de regarder 10 des plus étonnants mystères non résolus jamais. Préparez-vous à passer une journée à penser à certaines théories, car celles-ci risquent  de venir hanter un peu  votre quotidien.

 

Loch Ness Nous pourrions passer des heures détaillant diverses réclamations de cryptozoologie, mais finalement ce serait faire vos yeux ternes et vous finirait par se sentir comme vous venez de lire un manuel sur un devis d'assurance automobile. Ainsi, au lieu que nous allons aller de l'avant et de se concentrer sur l'un des plus célèbres 'cryptids' les de tous les temps: Loch Ness. Le monstre du Loch Ness est le monstre officiel de l'Ecosse et il aurait été tapi dans le loch d'eau douce du même nom dans les Highlands écossais. Le monstre du Loch Ness est originaire à la lumière en 1933 et la popularité a depuis fait un bond. Vidéos et photos ont commencé à inonder l'Internet, mais il va vraiment pas les vérifier dans l'âge de photoshop et canulars. Si un monstre NE en effet se cachent entre les eaux du Loch Ness alors le candidat le plus probable est un plésiosaure survivant - un animal perdu d'une autre époque. Fossiles du plésiosaure ont été découverts dans les années 1820 et les scientifiques croient qu'ils existaient dans la période du Trias tardif, il y a près de 205.000.000 années. Serait-ce notre Nessie? Honnêtement, nous avons aucune idée. Tout est conjecture à ce point que la science n'a pas encore pour confirmer ou infirmer ce mystère de longue date.

Le fameux monstre du Loch Ness
Nous pourrions passer des heures détaillant diverses réclamations de cryptozoologie, mais finalement ce serait faire comme  si vous veniez de lire un manuel sur un devis d’assurance automobile. Ainsi, au lieu que nous allons aller de l’avant et de se concentrer sur l’un des plus célèbres ‘cryptids’ les de tous les temps: Loch Ness. Le monstre du Loch Ness est le monstre officiel de l’Ecosse et il serait  tapi dans le loch d’eau douce du même nom dans les Highlands écossais. Le monstre du Loch Ness est originaire à la lumière en 1933 et la popularité a depuis fait un bond. Vidéos et photos ont commencé à inonder l’Internet, mais il va vraiment pas les vérifier dans l’âge de photoshop et canulars. Si un monstre du genre de  Nessie en effet se cache entre les eaux du Loch Ness alors le candidat le plus probable est un plésiosaure survivant – un animal perdu d’une autre époque. Fossiles du plésiosaure ont été découverts dans les années 1820 et les scientifiques croient qu’ils existaient dans la période du Trias tardif, il y a près de 205.000.000 années. Serait-ce notre Nessie? Honnêtement, nous n’avons aucune idée. Tout est conjecture à ce point que la science n’a pas encore pu confirmer ou infirmer ce mystère de longue date.

 


DB Cooper

 

D B Cooper,l'un des criminels les plus fascinant de tous les temps.

D B Cooper,l’un des criminels les plus fascinant de tous les temps.

C’était le 24 novembre 1971, quand un homme mystérieux, connu seulement comme étant  DB Cooper, a détourné un avion  Boeing 727  avec un parachute fait maison sur son dos. De là, l’homme a réussi à voler $200 000  en espèces qui équivaut à plus de  $1 million en 2016. Cooper n’a pas attendu que l’avion atterrisse pour essayer de faire son escapade. Au lieu de cela Cooper s’est parachuté de  l’avion et n’a jamais été vu ou  donner un signe de vie…depuis. Ceci est le seul dossier ouvert  encore dans l’histoire de l’aviation américaine et il a augmenté à plus de 60 volumes dans la base de données du FBI. Les théories ont été de plus en plus abondantes à mesure  que les années ont passé, mais il n’y a rien d’assez  solide pour permettre de mettre la main au collet de  Cooper. Il y a eu beaucoup de criminels « en cavale », au fil du temps et aucun d’entre eux  n’ont eu le succès que DB Cooper a eu jusqu’à présent. En fait, le crime de Cooper était un tel succès qu’il a été le premier rouage dans la refonte de façon spectaculaire de la sécurité aérienne – quelque chose de très actuel et que  les citoyens américains peuvent comprendre facilement.Les tarifs pour l’assurance du transport aérien, un peu comme l’assurance automobile  de nos jours, est monté en flèche et les gens ont été obligés de passer par de nouveaux contrôles de sécurité pour  pouvoir voler comme ils avaient droit avant l’évasion audacieuse de DB Cooper. Tout ce que nous savons est que, en 1980, les gens du FBI ont trouvé une cachette de demandes de rançon correspondant à ce DB Cooper aurait volé. De là – le silence radio. Cooper est « un fantôme  libre comme le vent » et l’un des criminels les plus mystérieux de tous les temps.


Jack l’éventreur

 

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Alors que le tueur du Zodiaque est probablement le plus célèbre tueur en série moderne, il fut précédé par  Jack l’Eventreur qui est devenu le premier phénomène culturel de  l’art de tuer. « Jack the Ripper » aurait parcouru  les rues de Londres pour assassiner des prostituées de manière horrifiante. Jack aurait erré dans les rues  de 1881-1891 quand ses meurtres brusquement s’arrêtèrent, ou au moins  s’arrêtèrent pour ceux  étant attribués à lui. Ce que nous savons, en dehors de la légende urbaine, est que Jack l’Eventreur a cinq vérifié tue à son nom avec la crainte que beaucoup d’autres se inaperçue. Beaucoup plus fascinant que l’assurance automobile escompte, mais sans doute plus difficile à résoudre. Le nom de Jack the Ripper sera griffonné dans les pages de l’histoire pour l’éternité avec la justice éludant toujours les victimes.

 

 

 



Le Saint-Suaire de Turin

Le Saint-Suaire de Turin

Le Saint Suaire de Turin
Vous pouvez suivre le christianisme de retour pour des milliers d’années à travers la planète. Vous pouvez même suivre l’idée d’un Jésus comme la figure à travers plusieurs religions dominantes dans le monde entier. Pourtant, la religion est un sujet de bouton chaud où la preuve et la foi sont utilisés de manière interchangeable. Un élément de preuve de l’existence possible de la réelle Jésus Christ de Nazareth est le Suaire de Turin. Le Suaire de Turin est un morceau de tissu d’enterrement qui montre l’empreinte d’un visage humain et le corps sur le tissu. chercheurs chrétiens suggèrent que cette enveloppe pourrait être l’enterrement linceul de Jésus-Christ avant qu’il ait été ressuscité des morts. Nous ne saurons jamais, mais il est passionnant de penser.

 


 

Les lettres du zodiaque

Le tueur du Zodiaque

Le tueur du Zodiaque

 

A partir des années 60 au début des «fin des années 70 il y avait un tueur en série  en liberté en  Californie du Nord qui a été connu pour ses lettres  qu’il enverrait à la presse dans la région de la baie. Au cours de ses meurtriers enquêteurs spree a réussi à déchiffrer une seule lettre unique qui détaillait horribles détails relatifs à l’assassiner de deux jeunes gens, un homme et une femme, que le tueur aurait pu seulement connu. Jusqu’à présent, cinq meurtres ont été attachés au tueur mystérieux et il est pensé pour être jusqu’à 37 victimes au total, si les revendications par les lettres peuvent être cru. Bien que le seul individu captivé, terrifié, et assassiné son chemin à travers toute une décennie, la police n’a jamais obtenu près d’attraper le criminel malgré tous leurs efforts et le poids du monde en les regardant. A ce jour, il y a des dossiers ouverts pour le tueur Zodiac toute la Californie, y compris le comté de Napa, Comté de Solano, et le DoJ Californie en général. Il est peu probable que ces crimes horribles seront jamais résolus.


La  Cité perdue  d’Atlantis

 

L'Atlantide

L’Atlantide

Y at-il la ville comme l’Atlantide qui a gagné tant la renommée pour potentiellement ne pas exister? Atlantis est la ville légendaire de puissance et il se trouve à travers les œuvres de Platon.Atlantis dans la culture pop aurait été la maison de sirènes et tritons et d’être en possession de la technologie en avance sur son temps. Platon a écrit que la ville de l’Atlantide avait attaqué Athènes et que l’Atlantide avait échoué. Peu après, la ville a été coulé et disparu de la face de la Terre. Platon était une personne réelle et il y a la croyance qu’il dit la vérité sur Atlantis mais les scientifiques et les chercheurs ne sont pas parvenus à trouver un endroit où Atlantis aurait pu exister qui correspond avec les comptes de Platon. Croyons-nous que l’Atlantide était vraiment une ville semi-magique? Probablement pas, mais il est probable réel. Les scientifiques pensent que cela aurait pu être sur l’île de Santorin, qui a fini par couler quand un volcan a éclaté. Le problème avec clouer cette histoire en utilisant l’œuvre de Platon est que Platon fait également référence à des colonnes d’Hercule à l’extérieur debout de la ville mais jusqu’à présent, aucune recherche n’a été en mesure de vérifier l’endroit. Nous allons probablement jamais connaître la vérité à coup sûr de cette 10ème merveille du millénaire, si elle existait.


Le signal WOW

Contact!

Contact!

 

Le papier d'enregistrement du message...avec le Wow ! .

Le papier d’enregistrement du message…avec le Wow ! .

 

Le graphique des paramètres du message enregistré.

Le graphique des paramètres du message enregistré.

 

La région de l'espace d'ou provient le message WOW!

La région de l’espace d’ou provient le message WOW!

 

 

C’est devenu quelque chose  ressemblant à un cliché culturel  que de se prononcer: «Nous ne sommes pas seuls » lors du référencement des extraterrestres potentiels se cachent dans les étoiles de notre galaxie.Cependant, en dehors des vidéos granuleuses  d’OVNI et difficiles à en  vérifier les observations, les étrangers ont été largement maintenus «sous le radar» pour ainsi dire. Afin de vraiment croire que les étrangers pourraient être parmi nous, nous aurions besoin d’une pièce vérifiable de preuves … .du quelqu’un comme Jerry Ehman attaché  au projet SETI à Wesleyan Unviersity. Ehman était au travail quand il a ramassé un second signal 72 émettant de la constellation du Sagittaire. Le signal a été émis d’une manière qui  a fait réagir  Ehman  pour écrire le célèbre «Wow!» sur un morceau de papier présentant le  signal. Personne ne connait l’origine  des ondes radio  et encore moins de personnes n’ont pu le traduire. Tout ce que nous avons ,c’est cela :nous nous retrouvons avec est un petit mot écrit en grosses lettres  présentant un signal provenant de ce monde et un homme qui a été surpris d’être là quand il est a été capté,venant de l’espace.

 


 

Le SS Orang Medan

Le SS Ourang Medan

Le SS Orang Medan

 

Il y a quelque chose de fascinant de la vie sur la mer ouverte. Voilà pourquoi nous sommes absolument captivés par le navire malaisien, SS orang Medan. Un message SOS en 1947 provenait de la SS outang Medan et il a dit que tout l’équipage, y compris le capitaine, était mort.La personne qui a télégraphié le message a également été retrouvée morte lorsque le navire a été trouvé et inspecté. Tout le monde à bord a été retrouvé mort et personne ne sait ce qui les a tués ou comment ils sont morts. Les derniers messages reçus au cours de la lecture du télégramme: « Probablement que  l’ensemble des membres d’équipage sont morts. Je meurs. »

 


 

Stonehenge

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La formation de Stonehenge se trouve dans le Wiltshire, en Angleterre juste à l’extérieur de Amesbury. Les chercheurs ont placé la construction de Stonehenge quelque part entre 3000 BC et 2000 BC grâce à la datation au radiocarbone tests effectués sur la maçonnerie. Même si Stonehenge a été dans sa situation apparemment pour toujours, nous ne sommes pas près de comprendre ce que le monument est en fait pour ou qui a construit ou même comment. Stonehenge chercheurs théorisent que cela pourrait être considéré comme un lieu de sépulture en considérant que les restes humains ont été trouvés sur le site, mais même cela ne suffit pas de béton. À l’heure actuelle Stonehenge existe dans cet espace intéressant où la vraie science rencontre les théories de la culture pop. Nous allons probablement ne sait jamais pourquoi cette belle mais rudimentaire monument a été érigé.


 

Le Wedge aluminium de Aiud

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En 1974, les travailleurs en Roumanie ont trouvé trois objets distincts 10 mètres de profondeur à l’intérieur d’une tranchée de sable. Deux de ces articles étaient des os d’éléphants qui ont été trouvés à carbone daté aussi vieux que 2,5 millions d’années. Le troisième objet était ce que soufflait gens loin: un coin en aluminium. L’aluminium était presque impossible de concevoir dans le 19ème siècle et il n’y a aucune raison pour qu’il soit situé là où ces os ont été trouvés.Beaucoup de gens prennent cette pièce d’aluminium d’être positif preuve des étrangers ou une sorte de Voyage dans le temps. Nous ne sommes pas sûrs et nous ne pouvons pas être sûr, mais les possibilités sont infinies.

 


LE TRÉSOR D’ADOLPH HITLER

L'or pillé des banques allemandes devrait être en lingot.

L’or pillé des banques allemandes devrait être en lingot.

Ceci est censé être le plus grand et le plus grand cache jamais: un trésor inimaginable de barres pillées or, des bijoux et des devises étrangères, avec une valeur estimative de $4 milliards . Ces richesses volées ont disparu en un clin d’œil des voûtes de la Reichsbank allemande. Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, des caches d’objets de valeur pillés ont été trouvés au Portugal, en Suisse, en Turquie, en  Espagne et en Suède, mais ils ne se comparent guère en valeur au soit-disant trésor d’ Hitler ,lui-même.

Des groupes partout dans le monde sont encore à la chasse pour  retrouver son trésor , mais même après toutes ces années, la question demeure: Où est l’or de Hitler? La seule chose sûre est que le mystère du trésor reste entier, avec toutes ses rumeurs, spéculations et mythes encore enlacé autour de lui. Une des croyances les plus populaires est que Hitler lui – même l’aurait enterré dans un lieu secret quelque part dans Deutschneudorf, Allemagne. Certains chasseurs de trésor croient que le butin est couché au fond du lac Toplitz en Autriche, tandis que d’autres suggèrent qu’il est caché dans les banques du monde entier.La seule chose certaine est que, quand il n’y a rien d’ autre que la spéculation sur l’emplacement d’un trésor de $ 4 milliards , il grandit dans la légende.


La disparition de l’USS Cyclops

Le USS Cyclops

Le USS Cyclops

Le Triangle des Bermudes est célèbre pour les disparitions mystérieuses qui ont eu lieu il y a au fil des ans. Même si les scientifiques sont aujourd’hui en mesure de fournir des explications logiques pour la plupart des disparitions dans ce domaine, certains ont jamais été expliqué, y compris la disparition non résolu de l’USS Cyclops, un charbonnier de classe  Proteus de la marine américaine.

Au cours de la Première Guerre mondiale, l’USS Cyclops a été envoyé au Brésil pour alimenter les navires britanniques dans l’Atlantique Sud. De retour de Rio de Janeiro, il a fait une brève escale à l’île de la Barbade, puis partit pour Baltimore, le 4 Mars 1918. Depuis ce temps, personne n’a vu ou entendu quoi que ce soit sur le Cyclope jamais. L’équipage et les 306 passagers ont disparu une fois pour toutes, et aucune trace d’eux ou du navire n’a jamais été trouvé. Il reste la plus grande perte non-combattante  à vie dans l’ histoire navale américaine. Même si les autorités navales américaines ont essayé pendant des années de  donner une explication logique, la disparition reste un mystère absolu avec de nombreuses questions sans réponse .


Emplacement des restes de Christophe Colomb

Ou sont les restes de Christiphe Colomb?

Ou sont les restes de Christiphe Colomb?

Christophe Colomb est probablement le plus célèbre explorateur de tous les temps, et nous savons à peu près tout ce qui concerne sa vie – sauf un mystère: Après sa mort en 1509, ses restes ont continué à voyager, et nous ne savons pas où ils ont fini. Initialement enterré dans la ville espagnole de Vigiadolid, en 1537 ses os ont été transférés à l’île d’Hispaniola dans les Caraïbes, conformément à ses souhaits.Mais quand les Espagnols a perdu la région à la partie  française en 1795, ses restes ont été transférés à Cuba, où ils sont restés jusqu’à la guerre hispano-américaine. Ils ont finalement été renvoyés à Séville, en Espagne, en 1898.

La version officielle de la République dominicaine, cependant, affirme que les restes de Colomb n’ont jamais quitté Hispaniola. En 1877, dans la cathédrale de Saint – Domingue, une boîte a été découverte portant une inscription indiquant que les restes, à l’ intérieur, étaient ceux de « Colon Cristobal glorieux et éminent. »  Une analyse d’ADN menée sur les os de Séville, et à ceux du frère de Columbus Diego (qui est enterré dans la même ville) a montré que les deux échantillons correspondaient parfaitement. Lorsque les chercheurs ont annoncé ces résultats en 2006, la controverse entourant les restes terrestres de Colomb aurait dû en venir à une fin définitive. Toutefois, la République dominicaine conteste ouvertement les résultats de l’analyse de l’ ADN, et pendant des années a exigé une analyse de l’ ADN des os en Hispaniola, en laissant ouverte une fenêtre de doute.


Les secrets du disque de Phaistos

Le fameux disque de Phaistos.

Le fameux disque de Phaistos.

La civilisation minoenne est considéré par la plupart des historiens comme la première civilisation occidentale organisée, et il a été nommé «le premier maillon de la chaîne européenne. » 

Le disque de Phaistos  , qui a été découvert en 1908 par l’ italien archéologue Luigi Pernier dans l’ancienne ville de Phaistos, a donné l’ espoir d’égaliser les moins optimistes parmi nous que ce serait nous aider à comprendre la civilisation minoenne plus en détail.

Mais le disque de Phaistos est une énigme mondiale qui a gardé ses secrets cachés depuis des milliers d’années. De nombreuses suggestions  furent proposées sur  ses moyens d’inscription qui comprennent un hymne, une prière, un théorème géométrique pour le calendrier, et le récit d’une histoire.Cependant, la communauté scientifique mondiale n’a pas été en mesure de confirmer l’ une ou l’autre  de ces hypothèses. Après des décennies de recherche, une équipe diversifiée de scientifiques qui étudient intensivement la langue minoenne et le texte du disque de Phaistos a peut – être venu près de résoudre l’ un des plus grands mystères de l’ archéologie, mais jusqu’à présent , le disque reste absolument un mystère non résolu .


Le Lieu de repos final  de Genghis Khan

Un monument à la mémoire du grand Genghis Khan.

Un monument à la mémoire du grand Genghis Khan.

 

En 1206, Gengis Khan a uni les tribus en guerre de sa région, devenant le chef de tous les Mongols .Il  fonda un empire qui s’étendit  de la Chine à la Hongrie. Mais l’ emplacement de la tombe du célèbre guerrier a été un mystère depuis sa mort en 1227. Selon la légende, un groupe de ses fidèles l’enterra, puis ils  tuèrent tous les témoins. Tous les soldats et les esclaves qui étaient présents à l’enterrement ont été assassinés, et les chevaux piétinaient le site d’enfouissement pour détruire toute trace de celui – ci. Ses fidèles sujets sont même allé dire avoir détourné une rivière  sur sa tombe de sorte qu’il ne pourrait jamais être détecté.

Cependant, le scénario le plus probable est que Khan a été enterré près de sa ville natale dans la province Khentii Aimag de la Mongolie.Au fil des ans, un certain nombre de tentatives pour localiser la tombe ont été interdit par les autorités pour éviter de perturber les habitants ou par manque de respect envers l’histoire de la région, mais en 2004, une équipe d’archéologues a découvert le palais de Genghis Khan. Il est maintenant spéculé que la tombe se trouve à proximité, mais après près de dix années d’exploration et de recherche, rien n’a été trouvé.


Repérer l’étoile de Bethléem

Représentation de l'étoile de Bethléhem.

Représentation de l’étoile de Bethléhem.

 

Pour les chrétiens, l’apparition de l’étoile de Bethléem est un événement basé sur la foi , et aucune autre explication n’est nécessaire.Mais pour les scientifiques et les non-chrétiens, de nombreuses questions demeurent. Pour près de 2000 ans, l’étoile brillante a été un mystère. Était – ce un miracle que la religion chrétienne enseigne, un phénomène naturel, ou peut – être un vaisseau spatial extraterrestre? Saint Jean Chrysostome a même suggéré qu’il n’y avait pas une étoile, mais une force invisible qui a pris cette forme.

Le phénomène a fait l’objet d’intenses études pour les chercheurs, les astronomes, les historiens et les archéologues depuis l’ antiquité. Les savants modernes suggèrent parfois qu’il était un objet volant non identifié parce que, selon l’Écriture, il était visible en permanence jour et nuit et n’a pas suivi un cours de l’ est à l’ ouest comme les autres étoiles font. Certains chercheurs britanniques proposent que l’étoile de Bethléem était une nova brillante, comme celle décrite par les Chinois au printemps de l’an  5 BC. Le grand astronome allemand Johannes Kepler a soutenu qu’elle était la conjonction de deux planètes formant une temporaire « nouvelle étoile » , et Origène de l’ antiquité (185-254 AD) a affirmé qu’elle était une comète brillante, comme l’astronome A. Stentzel en 1913 . Mais aucune explication  scientifique satisfaisante n’a été fournie à ce jour, et l’étoile mystérieuse demeure inexpliquée .


Les Dieux de l’ Olympe seraient des extraterrestres

Vision de l'Olympe.

Vision de l’Olympe.

Est – il possible que des formes de vie intelligentes ont visité Terre il y a des milliers d’années, apportant avec eux la technologie qui a affecté considérablement le cours de l’ histoire humaine et l’ évolution ? Si oui, ce que les gens les considèrent comme des dieux? Selon quelques historiens et scientifiques hérétiques adhérant comme moi à la vision du réalisme fantastique, c’est exactement ce qui est arrivé. « Nous , les humains modernes, selon Hésiode, appartenons à la cinquième faction créée par Zeus, la course de fer, un mélange de bien et le mal,» dit l’ auteur suisse Erich Von Daniken .

Selon son livre Odyssey of the Gods , les anciens dieux grecs étaient des êtres extraterrestres de fait avec une intelligence supérieure qui ont visité la Terre, apportant avec eux leur technologie de pointe. Ils ne sont pas des créatures mythologiques, mais des extraterrestres réels.Bien sûr, aucune de ces théories peut être prouvé historiquement exact, mais comme Von Daniken fait remarquer à ses détracteurs, rien ne peut prouver la divinité de Jésus.


La vérité derrière le chemin de Bimini 

Les dalles de la route de Bimini.

Les dalles de la route de Bimini.

 

En 1968, sous les fonds marins au large de la côte de l’ île de Bimini dans les Bahamas , les plongeurs ont découvert des dizaines d’énormes blocs de calcaire plat formant une parfaitement droite route d’un kilomètre de long – une formation peu susceptible d’être créé naturellement. Beaucoup prétendent que les blocs sont les ruines d’une ancienne civilisation , tandis que d’ autres sont convaincus que cela est un phénomène naturel unique.

Mais aucune de ces explications ne peut représenter une prophétie faite dans les premières décennies du 20e siècle. Un prophète célèbre et guérisseur de l’époque, Edgar Cayce, a fait une prédiction en 1938: « Une partie des ruines du continent perdu d’Atlantis sera découvert dans la mer autour des îles de Bimini … Cela sera fait en 1968 ou 1969. » La prédiction de Cayce était en effet curieusement très  précise.


L’identité de la femme Babushka 

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Dans les films et les photos d’ enregistrement  de l’assassinat de John F. Kennedy ,en 1963, une femme inconnue peut être vu dans la foule , debout près de la limousine de  Kennedy. Elle est vu portant un manteau brun et un foulard sur la tête, ce qui lui a donné le surnom de «Dame Babushka». Dans certains moments du film, cette femme semble tenir une caméra à ses yeux. Après la fusillade, alors que la plupart des gens se sont dispersés, la  Babushka Lady est resté là,continuant l’ enregistrement tranquillement des événements. Peu de temps après, elle a disparu dans la foule en  marchant jusqu’à la rue Elm.

Ce qui rend le cas encore plus bizarre est que , bien que le FBI, à travers la presse, a demandé à cette femme  de venir produire son film, elle n’a jamais paru. En 1970, une femme nommée Beverly Oliver a prétendu être la Babushka Lady, mais son histoire  avait de nombreuses lacunes et d’ inexactitudes, et elle est largement considérée comme une artiste con . Personne ne sait qui la femme avec l’écharpe de babouchka était, ou pourquoi elle n’a jamais livré ce qu’elle avait enregistré avec son appareil photo.

 

Vous avez des mystères non résolus que vous sentez que nous aurions dû mentionner? Faites-nous savoir dans les commentaires ci-dessous.

 


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